Second fils d’ Archélaos II de Comana , grand-prêtre de Bellone [1] du sanctuaire de Comana [2] de 55 à 47 av. jc, et d’une dénommée Glaphyra, célèbre par sa beauté. Le père et homonyme de cet Archélaos de Comana qui avait tenté de régner sur l’Égypte avec son épouse Bérénice IV
En 36 av. jc, il est nommé roi de Cappadoce [3] par Marc Antoine, en remplacement d’ Ariarathe X de Cappadoce , le dernier représentant de la famille du roi de Cappadoce client de Rome Ariobarzane 1er Philoromaios. En témoignage de sa reconnaissance, il fournit des troupes à Marc Antoine pour ses malheureuses expéditions contre les Parthes [4].
Il n’abandonne le parti de son bienfaiteur que lors de la bataille d’Actium [5], ce qui lui vaut de n’être confirmé dans ses domaines par Octave qu’en 20 av. jc. Il obtient néanmoins alors une partie de la Cilicie [6] et l’Arménie Mineure [7].
Il aide Tibère à établir en Arménie Tigrane V Hérode, le fils de sa fille Glaphyra et d’ Alexandre , un fils du roi de Judée Hérode 1er le Grand. Il s’attire toutefois la rancune de Tibère qui lui reproche d’avoir été un fidèle du jeune Caius Julius Caesar Vipsanianus, le premier héritier d’Auguste mort en 4 ap. jc.
Archélaos épousa après 8 ap. jc Pythodoris de Trallès , la veuve de Polémon 1er du Pont , qui gouvernait ce royaume vassal de Rome au nom de ses enfants mineurs. Cette alliance entre 2 souverains clients génère la méfiance de Rome.
À la suite de difficultés avec ses sujets, il est convoqué à Rome et doit répondre devant le Sénat pour avoir suscité des troubles dans ses États. Il n’est pas condamné mais Tibère le fait emprisonner et il meurt en 17 après un règne de 52 ans. La Cappadoce est alors transformée en province romaine.