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Varus le Jeune ou Quinctilius Varus ou Publius Quinctilius Varus Minor

vendredi 11 avril 2025, par lucien jallamion

Varus le Jeune ou Quinctilius Varus ou Publius Quinctilius Varus Minor (mort en 27)

Fils du général romain Publius Quinctilius Varus.
— - Unique enfant du général romain Publius Quinctilius Varus et de sa seconde épouse Claudia Pulchra, fille d’Aemilius Lepidus Paullus et de sa femme Claudia Marcella Minor, il était cousin, par sa mère, de l’impératrice Messaline et de Lépide.

Né à Rome, il perdit jeune ses parents, son père se suicida en 9 et sa mère mourut en 26, ce qui le laissa fort riche.

Il fut d’abord fiancé à une lointaine cousine, Julia Livilla, l’enfant la plus jeune de Germanicus et d’Agrippine l’Aînée, et la plus jeune des arrière-petits-enfants de l’empereur Auguste, la grand-nièce de Tibère, la sœur de Caligula, la nièce de Claude et la tante maternelle de Néron, marié à Rome en 27. Plus tard, dans le même année, Quinctilius fut accusé de maiestas [1] et le mariage fut annulé. Ils furent inculpés et expropriés pour leur prétendue ligature de majesté.

Varus le Jeune fut lui-même victime de la répression qui suivit la chute de Séjan : il fut arrêté pour trahison et condamné en 27, sans que Tibère intervînt pour sauver son parent.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », 2000, 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)

Notes

[1] Ce crime apparaît à Rome sous la République sous le terme de crimen laesae maiestatis. La première loi sanctionnant ce délit pour lui-même, et non plus comme argument à charge dans le cadre d’un procès à visée plus large, est due au tribun de la plèbe Lucius Appuleius Saturninus. La loi qu’il fit alors promulguer, la lex Appuleia de maiestate, en 103 ou 100 av. jc, instituait des tribunaux chargés de juger ce délit en particulier. Selon Tacite (Annales, I, LXXII, 2-4), la notion de crimen maiestatis recouvrait les crimes de « trahison envers l’armée, sédition à l’égard de la plèbe, enfin mauvaise gestion des affaires publiques, nuisible à la majesté du peuple romain ».