Originaire de Lesbos [1], il est l’un des Grecs non-Macédoniens, de plus haut rang au sein de l’armée macédonienne.
Fils de Larichos qui appartient à l’aristocratie de Mytilène [2], il fait partie, avec son frère Laomédon, des hetairoi [3] d’Alexandre le Grand qu’il connaît depuis l’enfance. Il participe aux intrigues de l’affaire Pixodaros contre Philippe II qui le fait exiler en compagnie de son frère, Laomédon, de Ptolémée, d’Harpale et de Néarque. Il est l’un des Grecs de plus haut rang au sein de la cour macédonienne avec notamment Eumène de Cardia et Néarque.
Il commande en tant qu’hipparque [4] le corps des cavaliers grecs. Mais il n’est pas impossible que Diodore de Sicile a pu commettre une erreur, car c’est Philippos, fils de Ménélas, qui est mentionné comme chef des cavaliers alliés à la bataille du Granique [5] selon d’autres sources. Mais Arrien donne aussi Érigyios comme hipparque aux côtés de Philippos.
En 330 av. jc, il conduit, avec Phrataphernès , Artabaze, Caranos et Andronicos d’Olynthe , un corps expéditionnaire en Arie [6] pour réprimer l’insurrection de Satibarzanès, l’un des assassins de Darius III, qu’il aurait tué en combat singulier.
Érigyios trouve ensuite la mort en combattant près de Samarcande [7] vers 329 av. jc.