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Téos

samedi 6 juillet 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 15 novembre 2012).

Téos

Pharaon

Il est associé au trône de son père Nectanébo 1er depuis 365 av. jc, puis pharaon seul de 362 à 360.

C’est de son époque que date le développement du tombeau de Pétosiris [1] à Tounah el-Gebel [2], nécropole d’Hermopolis [3] l’antique Khemenou, « la ville des huit ».

Il dut faire face à une nouvelle menace d’invasion perse ; en effet l’empire Achéménide [4] qui s’était repris suite à des difficultés dynastiques et de révolte des territoires conquis, avaient peu à peu repris sa politique impériale matant toute résistance par la force et finalement tourna à nouveau son regard vers l’Égypte.

Pour faire face à ce nouveau péril, il préleva de lourdes taxes notamment auprès des temples afin de battre monnaie pour pouvoir payer des contingents de mercenaires grecs.

Il leva également une armée dans le pays et marcha avec ses alliés contre les perses avant que leurs troupes ne se rapprochent trop du Double pays.

Toutes ces mesures lui attirèrent une impopularité telle que Nakhthorhebyt, le futur Nectanébo II dut rentrer en Égypte afin de circonscrire la révolte grandissante.

Il a laissé la régence du pays à son frère Tjehépimou alors prince de Mendès [5] qui, profitant du mécontentement général contre Téos, fait proclamer roi son fils Nectanébo II. Téos est forcé de s’enfuir auprès du Grand Roi, en Perse.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Portail de l’Égypte antique/ 30ème dynastie égyptienne

Notes

[1] Situé à proximité de la ville d’Hermopolis, sur le site de Tounah el-Gebel, le tombeau de Pétosiris est dédié à un prêtre du dieu Thot qui fut considéré comme un sage par ses contemporains et reçut longtemps après son décès des témoignages de dévotion comme en témoignent les nombreux graffitis de l’époque gréco-romaine que l’on trouve sur les murs de sa chapelle de culte qui fut édifiée au-dessus de son caveau. Pétosiris vivait sous la XXXème dynastie ainsi que sous la seconde domination perse (XXXIème dynastie) et le début de l’époque macédonienne (dynastie lagide). Son tombeau est daté d’environ 340 av. jc.

[2] Tounah el-Gebel est un site archéologique de Moyenne-Égypte, c’était la nécropole de la ville d’Hermopolis Magna, la Khéménou des anciens Égyptiens. Situé dans le désert occidental, le site est surtout connu pour le fameux tombeau de Pétosiris, prêtre de Thot qui vécut à la fin de la période dynastique peu avant la seconde invasion perse. Édifié en l’honneur du dieu Thot, Tounah el-Gebel regorge de salles souterraines abritant près de quatre millions de momies. Il semble que l’attrait des Égyptiens pour la nature sauvage soit à l’origine de ces momifications massives. On y trouve également une nécropole gréco-romaine et des catacombes contenant d’innombrables momies d’ibis et de babouins, animaux sacrés du dieu éponyme de la ville toute proche.

[3] *

[4] L’Empire achéménide est le premier des Empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient. Il s’étend alors au nord et à l’ouest en Asie Mineure, en Thrace et sur la plupart des régions côtières de la mer Noire ; à l’est jusqu’en Afghanistan et sur une partie du Pakistan actuels, et au sud et au sud-ouest sur l’actuel Iraq, sur la Syrie, l’Égypte, le nord de l’Arabie saoudite, la Jordanie, Israël et la Palestine, le Liban et jusqu’au nord de la Libye. Le nom « Achéménides se rapporte au clan fondateur qui se libère vers 556 av. jc de la domination des Mèdes, auparavant leurs suzerains, ainsi qu’au grand empire qui résulte ensuite de leur fusion. L’empire fondé par les Achéménides s’empare de l’Anatolie en défaisant la Lydie, puis conquiert l’Empire babylonien et l’Égypte, unissant les plus anciennes civilisations du Moyen-Orient dans une seule entité politique de façon durable. L’Empire achéménide menace par 2 fois la Grèce antique et prend fin, vaincu par Alexandre le Grand, en 330 av. jc.

[5] Mendès est une ancienne cité égyptienne du delta oriental sur une branche secondaire du Nil aujourd’hui ensablé, à proximité de l’actuel village d’El-Simbellawin, à environ 35 km d’El-Mansourah. Le site, qui porte le nom actuel de Tell el-Rob’a (ou Tall al-Rub), fut aussi connu dans l’Égypte antique sous le nom de Per-Banebdjedet (ou Perbanebdjedet), c’est-à-dire « Le domaine du Bâ du seigneur de Djedet ». Mendès sera la capitale du 16ème nome de Basse-Égypte, le nome « du dauphin » jusqu’à ce qu’elle soit remplacée dans cette fonction à la période romaine, par Anpet-Thmuis, aujourd’hui appelée Tell el-Timai. Les deux villes n’étaient séparées que de quelques centaines de mètres de distance. Mendès était la cité où vivait le dieu Banebdjedet, représenté sous la forme d’un bélier. On y vénérait également la déesse Hatméhyt.