Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 1er siècle de notre ère > Gaius Julius Alexander dit Alexandre (petit-fils d’Hérode le Grand)

Gaius Julius Alexander dit Alexandre (petit-fils d’Hérode le Grand)

samedi 11 janvier 2025, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 29 janvier 2014).

Gaius Julius Alexander dit Alexandre (petit-fils d’Hérode le Grand) (15 av. jc-26/28)

Prince Hérodien

Pièce de Monnaie de la dynastie Hérodienne

Petit-fils d’Hérode le Grand et de sa première femme Mariamne l’Hasmonéenne. Alors que son père Alexandre était destiné à succéder à Hérode le Grand, celui-ci l’a fait exécuter en même temps qu’Aristobule, le 2ème fils qu’il avait eu avec Mariamne. Il a toutefois épargné leurs enfants et notamment Alexandre lui-même, son frère aîné Tigrane et une sœur cadette.

Tigrane son frère règnera sur le royaume d’Arménie [1] de 6 à 12 ap. jc. Un des fils d’Alexander, appelé lui aussi Tigrane règnera à son tour, mais de façon éphémère sur le même royaume de 61 à 63.

Alexandre était le second fils né d’Alexandre et de la princesse Glaphyra fille du roi Archelaos de Cappadoce.

Alexandre est né et a grandi à la cour d’Hérode à Jérusalem [2]. Après la mort et de l’enterrement de son père en 7 av. jc Hérode a brutalement renvoyé sa mère Glaphyra en Cappadoce [3], en la forçant à laisser ses enfants sous sa garde exclusive à Jérusalem.

À l’époque où Alexandre vivait à la cour d’Hérode, il était fiancé à la fille de Phéroras . Phéroras était le grand-oncle paternel d’Alexander et le frère d’Hérode le Grand. Antipater a persuadé Hérode d’annuler les fiançailles de la fille de Phéroras, car il est parvenu à convaincre son père que des liens plus étroits entre, Phéroras et Archélaos de Cappadoce, étaient susceptibles de se développer en un complot contre lui.

Après la mort d’Hérode en 4 av. jc, Alexandre et son frère ont décidé de quitter Jérusalem et d’aller vivre avec leur mère et sa famille à la Cour royale de Cappadoce. Ils ont alors été déshérités de leur origine juive, ont abandonné la religion juive et embrassé la culture grecque, y compris sur le plan religieux. Ils sont alors considérés comme païens, plutôt que juifs. Cependant, les liens familiaux avec la dynastie d’Hérode n’ont pas entièrement été rompus.

Il est possible que son grand-père maternel ait envoyé Alexander pour être éduqué à Rome. On sait peu de chose sur la vie adulte d’Alexander. Il apparaît comme un administrateur d’importantes propriétés foncières d’Égypte qui étaient détenues par la famille impériale de Rome et il était un riche propriétaire terrien possédant 2 domaines dans la ville égyptienne d’Euhéméria [4].

Alexander a épousé une femme de la noblesse dont le nom est inconnu qui vivaient lors des règnes des deux premiers empereurs romains Auguste et Tibère.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Alexandre (petit-fils d’Hérode le Grand)/ Portail du Proche-Orient ancien/ Allié de la Rome antique

Notes

[1] Au 1er siècle av. jc, le royaume d’Arménie sous Tigrane le Grand atteint son apogée. L’Arménie fut la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État en 301. Bien que l’Arménie actuelle soit un pays constitutionnellement séculier, la religion chrétienne y tient une place importante. Au 9ème siècle, le royaume d’Arménie est rétabli par la dynastie bagratide. Les guerres contre les Byzantins l’affaiblirent jusqu’à sa chute en 1045 puis l’invasion des Turcs seldjoukides s’ensuivit. La principauté et ensuite le royaume arménien de Cilicie a perduré sur la côte méditerranéenne entre les 11ème et 14ème siècles.

[2] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif

[3] La Cappadoce est une région historique d’Asie Mineure située dans l’actuelle Turquie. Elle se situe à l’est de la Turquie centrale, autour de la ville de Nevşehir. La notion de « Cappadoce » est à la fois historique et géographique. Les contours en sont donc flous et varient considérablement selon les époques et les points de vue.

[4] Médinet el-Fayoum, ou plus simplement Fayoum, est une ville d’Égypte et l’actuelle capitale du gouvernorat du Fayoum. Elle est bâtie sur le site de Crocodilopolis, célèbre ville de l’Égypte antique.