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Gnaeus Pompeius Magnus ou Pompée Magnus

dimanche 25 mai 2025, par lucien jallamion

Gnaeus Pompeius Magnus ou Pompée Magnus (gendre de Claude) (mort en 47)

Aristocrate romain

Descendant de Pompée le Grand et gendre de l’empereur Claude. Fils de Crassus Frugi, consul en 27 et de son épouse Scribonia, mais il préfère prendre le nom de Pompeius Magnus, car ses grands-parents maternels descendent dePompeia Magna la fille de Pompée. Caligula lui interdit de porter le surnom de Magnus le Grand, interdiction que Claude lève à son avènement en 41.

L’empereur Claude lui donne en mariage sa fille aînée Claudia Antonia en 41 et lui accorde les premières magistratures du vigintivirat [1]. En 43, il accompagne Claude lors de son passage en Bretagne*, et le précède à son retour à Rome pour annoncer au Sénat les succès de son beau-père.

En 46 ou en 47, Pompée Magnus est exécuté pour des motifs que ni Suétone ni Dion Cassius n’indiquent.

Ses cendres sont placées dans la tombe des Licinii Calpurnii située sur la Via Salaria [2].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Jean-Noël Castorio, Messaline, la putain impériale, Paris, Biographie Payot, janvier 2015, 460 p. (ISBN 978-2-228-91177-1)

Notes

[1] Le vigintivirat est, durant le Haut-Empire romain, un collège de vingt magistrats mineurs (magistratus minores) élus chaque année et répartis en quatre sous-collèges. Il s’agit de l’évolution du vigintisexvirat républicain après la suppression de deux sous-collèges sous Auguste. Au moins à partir du règne de Tibère, il constitue une première étape vers une carrière sénatoriale auquel accèdent les fils de familles équestres et sénatoriales après leur service militaire, âgés entre 25 et 30 ans, avant de briguer la questure. La fonction est également accessible aux jeunes plébéiens à condition de bénéficier de la protection de l’empereur qui se sert de cette magistrature pour accélérer l’ascension politique d’un favori

[2] La Via Salaria est une ancienne voie romaine, qui allait de Rome, par la Porta Salaria dans le mur d’Aurélien, à Castrum Truentinum (Porto d’Ascoli) sur la côte de la mer Adriatique, à 242 km. Elle longeait la rive gauche du Tibre (à l’embouchure), puis passait par Reate (Rieti) et Asculum (Ascoli Piceno). La Via Salaria tient son nom du sel, car c’est par cette route que, dès avant l’époque de la royauté romaine, les Sabins rapportaient le sel récolté dans les marais salants (Campus salinarum) à l’embouchure du Tibre. Il reste encore certaines parties de l’ancienne voie dans les montagnes.