Notes
[1] Le comté de Hainaut ou Hainau est un ancien comté qui relevait du Saint Empire romain germanique, qui se trouvait en bordure du royaume de France.
[2] Le comté de Hollande portait alors un nom différent, celui de Frise Occidentale. Ce n’est qu’à la fin du 11ème siècle qu’un de ses descendants s’intitulera comte de Hollande. Cette région était alors très différente de ce qu’elle est actuellement, car envahie par des marais où peu de gens vivaient. Seules les zones littorales de dunes et le long des vallées fluviales étaient habitées
[3] Le comté de Zélande était l’une des Dix-Sept Provinces. Il forme aujourd’hui avec la Flandre zélandaise la province de Zélande. Le territoire a toujours été un pion dans la compétition entre ses voisins plus puissants, les comtés de Hollande, de Hainaut et de Flandre. En 1323, lors du traité de Paris entre la Flandre et le Hainaut/Hollande, le comte de Flandre a renoncé à ses revendications sur la Zélande et a reconnu le comte de Hollande comme comte de Zélande. Néanmoins, elle est restée un état indépendant, passant successivement sous l’autorité des comtes de Hollande, des ducs de Bourgogne, puis des Habsbourg d’Espagne.
[4] La Frise est une région historique du nord-ouest de l’Europe, sur le littoral de la mer du Nord. Aujourd’hui, on entend généralement par Frise une région qui s’étend du nord des Pays-Bas et au nord-ouest de l’Allemagne (Basse-Saxe et Schleswig-Holstein). Ses habitants sont des Frisons et la langue le frison.
[5] Le ou la comté de Bourgogne, appelé aussi Franche Comté de Bourgogne était un important comté fondé en 986 par le duc Henri 1er de Bourgogne pour son fils adoptif le comte Otte-Guillaume de Bourgogne. Ce comté est formé par la réunion des quatre circonscriptions administratives carolingiennes (pagi bourguignons) : l’Amous (région de la Saône, de l’Ognon et du Doubs), l’Escuens (région de Château-Chalon), le Portois (région de Port-sur-Saône) et le Varais (région enserrée dans le « M » que forme le tracé de la rivière le Doubs). Son territoire correspond aujourd’hui approximativement à l’actuelle région de Franche-Comté. Il avait pour capitale Dole (château de Dole) et était gouverné du 10ème au 17ème siècle par les comtes palatins de Bourgogne.
[6] Le Quesnoy est une commune française, située dans le département du Nord. Au milieu du xiie siècle, le comte de Hainaut Baudouin IV dit le bâtisseur, entoura la cité du Quesnoy de fossés et de remparts et construisit également en l’an 1150 un important château. Alix de Namur, épouse de Baudouin IV dota le château d’une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste. Le château possédait un parc appelé « Bois du Gard » dans lequel se rencontrait des cerfs, des daims et du gibier sauvage. Désireux de peupler sa nouvelle ville fortifiée du Quesnoy, le comte édicta en 1161 une charte accordant de nombreux privilèges aux habitants : la cité prospéra... on y rencontrait un mayeur, des échevins, des hommes de fiefs (notaires), une hôtellerie, un hôpital et à l’extérieur, une maladrerie pour accueillir les lépreux (la maladie de la lèpre avait été rapportée par les Croisés de l’Orient). Baudouin et son épouse résidaient encore, selon les parchemins, en 1169 au Quesnoy.
[7] Le comté de Ponthieu est un ancien pays de France dont la capitale était Abbeville et la principale place-forte Montreuil. À l’époque du Duc Guillaume, le comté était borné par l’Artois à l’orient, la Normandie à l’occident, y compris le pays de Caux et le comté d’Eu. Au midi, se trouvaient le bailliage et le pays d’Amiens et le Boulonnois au septentrion (avant 960, par démembrement du comté de Flandre).
[8] La principauté épiscopale de Liège était un État du Saint Empire romain, compris dans le Cercle de Westphalie, ayant pour capitale la ville de Liège. C’est en l’an 985 que naît la principauté épiscopale. C’est à cette date que Notger, déjà évêque de Liège depuis 972, devient prince-évêque en recevant le comté de Huy. Cet État a existé pendant plus de 800 ans, jusqu’à la révolution liégeoise en 1789.
[9] Le Château de Teylingen est un château hollandais dans la municipalité de Teylingen, à Voorhout, près de la limite de la commune de Sassenheim. Il est sans doute le donjon de la famille Van Teylingen, dont la famille Van Brederode descend directement. Le château a été construit à l’origine pour protéger la route reliant le nord et le sud du territoire hollandais. Plus tard, il est devenu le château des gardes pour les chasses des comtes de Hollande, à commencer par Guillaume II de Hainaut, comte de Hollande. L’un des habitants les plus connus du château était Jacqueline de Hainaut (qui y mourut) et son 4ème mari Frank van Borselen.
[10] La Haye a été fondée en 1248 par Guillaume II, comte de Hollande et roi d’Allemagne, puis du Saint Empire romain germanique. À cette date il a ordonné la construction d’un château dans une forêt près de la mer en Hollande, dans lequel il avait l’intention de s’installer après son couronnement. Guillaume II mourut dans une bataille avant celui-ci, stoppant ainsi la construction avant la fin. Aujourd’hui le château est appelé le « Ridderzaal » (littéralement : « salle des Chevaliers ») et est encore utilisé pour des événements politiques. Par la suite, La Haye a été le centre administratif des comtes de Hollande. De puissantes villes hollandaises comme Leyde, Delft et Dordrecht s’accordèrent pour choisir la petite et peu importante ville de La Haye comme leur centre administratif. Cette situation n’a jamais été remise en cause, ce qui fait aujourd’hui de La Haye le siège du gouvernement, mais pas la capitale officielle des Pays-Bas qui est Amsterdam.