Notes
[1] La Bosnie est une région qui historiquement et géographiquement comprend la partie nord de l’actuel État de Bosnie-Herzégovine. Elle se situe dans les Alpes dinariques, jusqu’à la limite méridionale de la plaine de Pannonie, les rivières Save et Drina marquant ses frontières nord et est. La superficie approximative de la Bosnie est d’environ 41 000 km², soit environ 80 % du territoire de l’actuel État de Bosnie-Herzégovine. Officiellement, il n’existe pas de frontière politique ou géographique avec la région méridionale de l’Herzégovine, bien que le sujet soit régulièrement débattu. Les deux régions ont formé depuis le Moyen Âge une entité géopolitique commune, et le terme « Bosnie » est souvent utilisé à tort pour désigner l’État complet (Bosnie et Herzégovine), et donc aussi la région de l’Herzégovine.
[2] Drozgometva est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé dans la municipalité de Hadžići, dans le canton de Sarajevo et dans la fédération de Bosnie-et-Herzégovine.
[3] La Roumélie est le terme utilisé à partir du 15ème siècle pour désigner la partie de la péninsule balkanique sous domination ottomane. Selon le contexte, le terme peut faire référence à différentes régions de la péninsule balkanique.] et a dirigé l’armée ottomane dans la guerre ottomane mamelouk de 1485/1491[[La guerre ottomano-mamelouke de 1485-1491 a eu lieu lorsque le sultanat ottoman a envahi les territoires du sultanat mamelouk d’Anatolie et de Syrie. Cette guerre a été un événement essentiel dans la lutte ottomane pour la domination du Moyen-Orient. Après de multiples rencontres, la guerre s’est terminée par une victoire mamelouke et un traité de paix a été signé en 1491, rétablissant le statu quo ante bellum. Elle dura jusqu’à ce que les Ottomans et les Mamelouks entrent à nouveau en guerre en 1516-1517 ; dans cette guerre, les Ottomans ont vaincu et conquis les Mamelouks.
[4] Adana est une ville de Turquie, préfecture de la province du même nom, située à 30 kilomètres de la côte méditerranéenne. La ville comprend quatre districts, Yüreğir, Çukurova, Sarıçam et Seyhan. Adana est la cinquième ville de Turquie après Istanbul, Ankara, Izmir et Bursa. Pour les Turcs, la ville est associée à la gastronomie, notamment le kebab, le şalgam suyu (jus de navet) et les oranges, un climat chaud et la culture du coton.
[5] Mandaté par le sultan ottoman pour gérer toutes les affaires de l’État, il n’était révocable que par le sultan lui-même. Gardien du sceau impérial, il peut convoquer les autres vizirs en conseil appelé « vizirs du dôme » (Kubbealtı vezirler), en référence à l’architecture de la salle du palais où ils se réunissaient. À l’origine de l’Empire ottoman, seul le titre de vizir est utilisé. Le premier des vizirs ottomans à porter le titre de grand vizir est Çandarlı Halil Hayreddin Pacha, en poste de 1439 à 1453, afin de le distinguer des autres vizirs qui le secondaient. Le titre originel de vezir-i âzam est progressivement remplacé par sadrazam, signifiant tous les deux grand vizir. De 1656 à 1703, l’empire est gouverné par une suite de grands vizirs puissants de la famille Köprülü. La fonction perd par la suite de sa toute-puissance en raison de la faiblesse des sultans et de la diffusion du pouvoir aux échelons inférieurs. Après la période des Tanzimat au 19ème siècle, le rôle des grands vizirs se rapproche de celui de Premier ministre au sens occidental du terme.
[6] La révolte de Shahkulu (9 avril 1511 au 2 juillet 1511) est une insurrection chiite safavide en Anatolie, dirigée contre l’Empire ottoman.
[7] La province de Sivas est une des 81 provinces de la Turquie. Sa préfecture se trouve dans la ville éponyme de Sivas
[8] Istanbul ou Istamboul appelé officiellement ainsi à partir de 1930 et auparavant Byzance et Constantinople, est la plus grande ville et métropole de Turquie et la préfecture de la province homonyme, dont elle représente environ 50 % de la superficie mais plus de 97 % de la population