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Caecilia Pomponia Attica ou Pomponia Caecilia Attica

jeudi 7 avril 2022, par lucien jallamion

Caecilia Pomponia Attica ou Pomponia Caecilia Attica (vers 51 av.jc-)

emblème république romaineFille de l’épicurien [1] et chevalier romain [2] Titus Pomponius Atticus, grand ami et correspondant de Cicéron, et la première épouse de Marcus Vipsanius Agrippa, le plus proche collaborateur du futur empereur Auguste.

Sa mère, Caecilia Pilea ou Pilia, fille de Pileus ou Pilius, est une petite-fille de Marcus Licinius Crassus, membre du premier triumvirat [3].

Caecilia Attica est plusieurs fois mentionnée dans les lettres entre son père et Cicéron. Ce dernier est très tendre envers cette petite fille qu’il ne verra jamais devenir adulte vu qu’il fut assassiné en 43 av. jc.

Dans ses lettres, Cicéron lui envoie toujours ses salutations, et demande souvent si elle a un de ses accès de forte fièvre qui lui cause beaucoup de détresse.

Caecilia Attica reçoit une grande éducation littéraire. Son éducation débute à l’âge de 5 ou 6 ans. Son père lui procure un précepteur privé, un de ses affranchis.

Autour de l’année 37 av. jc, elle épouse Marcus Vipsanius Agrippa, le bras droit et ami d’Octave. Caecilia Attica et Agrippa ont une fille, Vipsania Agrippina, née en 36 av. jc, qui épousera en premières noces le futur empereur Tibère.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pomponia Caecilia Attica »

Notes

[1] L’épicurisme est une philosophie qui se vit : elle propose d’atteindre le bonheur en évitant tout ce qui peut troubler la quiétude ; le bonheur est alors défini comme l’absence de troubles (ataraxie). Philodème suit ce précepte, tout en assouplissant la règle et en étendant le champ d’application de cette philosophie à des domaines que le fondateur de l’école, Épicure, n’avait pas abordés ou tenait comme mineurs : l’esthétique, et notamment la musique, la politique.

[2] Les chevaliers sont un groupe de citoyens de la Rome antique appartenant à l’ordre équestre (equester ordo), sous la Royauté, la République et l’Empire. Choisis par les censeurs, ce sont les plus fortunés (au moins 400 000 sesterces du 2ème siècle av. jc jusqu’au début de l’Empire) et les plus honorables des citoyens (en dehors des sénateurs). Cette appartenance pouvait être théoriquement remise en cause à chaque censure. En pratique elle était héréditaire. Le chevalier se reconnaît à la bande de pourpre étroite cousue sur sa tunique (tunique dite angusticlave), et au port de l’anneau d’or. Les chevaliers se virent attribuer un poids politique supplémentaire au motif qu’ils étaient capables financièrement de s’équiper pour servir dans l’armée à cheval. De plus l’appartenance à l’ordre équestre était nécessaire pour accéder aux postes d’officier dans l’armée.

[3] Le premier triumvirat est une alliance politique privée de la fin de la République romaine rassemblant Jules César (Caius Iulius Caesar), Crassus et Pompée le Grand. Ce n’est pas un « triumvirat officiel », mais bien une alliance privée conclue entre ces trois ambitieux en 60 av. jc, secrètement, car l’échec de la conjuration de Catilina en 63 av. jc est récent. Leur accord, valable pour cinq ans, a pour premier objectif l’élection de Jules César au consulat de 59 av. jc, objectif réussi grâce, de nouveau, à la campagne électorale financée par Crassus.