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Marcus Valerius Messalla Niger

samedi 8 août 2020, par lucien jallamion

Marcus Valerius Messalla Niger

Homme politique de la République romaine

Emblème de la République romaine.

Il fut préteur [1] l’année du consulat de Cicéron, en 63 av. jc et devint lui-même consul en 61 av. jc, année de la profanation des mystères de Bona Dea [2] par Clodius Pulcher ainsi que l’année qui vit le triomphe de Pompée pour ses nombreuses victoires à l’encontre des pirates ciliciens [3], de Mithridate VI Eupator et la soumission de Trigane le Grand. En tant que consul, Messalla prit une part active dans les poursuites à l’encontre de Clodius. Il fut encore censeur [4] en 55 av. jc et membre du collège des pontifes [5]

C’était, d’après Cicéron, un orateur honorable. En 80 av. jc il fut recruté pour collecter des preuves pour la défense de Sextus Roscius . En 62 av. jc il sollicita Cicéron pour la défense de l’un de ses parents Pro Sulla. En 54 av. jc il fut l’un des 6 orateurs retenus par Marcus Aemilius Scaurus lors de son procès.

Messalla épousa une sœur de l’orateur Quintus Hortensius, de laquelle il eut un fils, Marcus Valerius Messalla Rufus , consul en 53 av. jc, et une fille, Valeria Messala, 4ème épouse de Lucius Cornelius Sulla.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Marcus Valerius Messalla Niger/ Portail de la Rome antique/ Catégories : Pontife/ Consul de la République romaine

Notes

[1] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.

[2] Bona Dea (la Bonne Déesse) est une divinité romaine de la chasteté à la personnalité assez floue, qui fut importée à Rome dans la première moitié du 3ème siècle avant jc, après la prise de Tarente en 272. On trouve des traces de sa pratique dans plusieurs cités de l’Italie centrale, dont Ostie1 et Bovillae, près de Rome. On n’en parlerait guère s’il n’y avait eu, en 62 av. jc, le scandale que provoqua la découverte d’un homme, Publius Clodius Pulcher, qui, déguisé en joueuse de flûte, avait réussi à s’introduire dans les mystères de la Bona Dea, afin d’y rencontrer la femme de Jules César, Pompeia Sulla, dont il était épris.

[3] La Cilicie est une région historique d’Anatolie méridionale et une ancienne province romaine située aujourd’hui en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’ouest par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la mer Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province turque d’Adana, une région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée.

[4] Le censeur est un magistrat romain. Deux censeurs sont élus tous les cinq ans parmi les anciens consuls par les comices centuriates. Le pouvoir des censeurs est absolu : aucun magistrat ne peut s’opposer à leurs décisions, seul un autre censeur qui leur succède peut les annuler. Après 18 mois de mandat, ils président une grande cérémonie de purification, le lustrum, à la suite de laquelle ils abdiquent. La censure est la seule magistrature romaine qui n’autorise pas la réélection. Les censeurs ne sont plus élus à partir de la dictature de Sylla, et leurs pouvoirs sont repris par les empereurs romains.

[5] Dans la Rome antique, pontifex maximus (grand pontife) est le titre donné au grand prêtre à la tête du collège des pontifes. Ce titre est le plus élevé de la religion romaine. Les pontifes sont chargés de l’entretien du pont sacré (pont Sublicius) et de surveiller la bonne observance des pratiques religieuses. Ils s’occupent aussi des temples ne disposant pas de clergé propre. Le recrutement des pontifes se fait par cooptation et la charge de pontife est exercée à vie. Cette fonction a varié selon les époques. Dans la plupart des cas, le grand pontife n’a d’autre insigne qu’un simpulum ; cependant, quelquefois une securis ou une secespita s’y ajoute, c’est-à-dire les instruments pour le sacrifice rituel.