Fils de Marie Salomé et de Zébédée, Jacques de Zébédée, frère de l’apôtre Jean de Zébédée, et tous deux sont surnommés Boanerges [1].
Saint Jacques est l’un des tout premiers disciples à suivre Jésus, et il est un de ses plus proches. Il participe, avec Pierre et Jean, à des événements importants : résurrection de la fille du chef de la synagogue, Transfiguration, la prière de Jésus au Mont des Oliviers. Cependant, à l’instar des autres apôtres, il abandonne Jésus quand celui-ci est arrêté.
Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament.
Selon Sainte Catherine Emmerich , un an après la crucifixion du Christ, après la lapidation d’Étienne, les apôtres se partagèrent les contrées à évangéliser. Jacques partit avec quelques disciples, pour l’Espagne pendant 4 années et plus particulièrement vers la cité de Gadès [2], où le travail d’évangélisation rencontra de multiples obstacles et difficultés.
Selon une tradition chrétienne transmise à partir des Catalogues Apostoliques* ( [3]), il ne réussit à convertir que 9 disciples.
Après un voyage de 6 mois à Rome où il fut brièvement emprisonné, il revint à Gadès. Le nombre de disciples y avait notablement augmenté à la suite d’une immigration. Jacques poursuivit son apostolat à Caesaraugusta [4], où il obtint des conversions massives. Il continua son évangélisation par la Galice [5] se dirigeant vers Compostelle [6].
À la suite d’une nouvelle persécution à Jérusalem, Jacques retourna vers cette ville avec 7 disciples pour soutenir la communauté de croyants. Il y fut décapité et son exécution provoqua un soulèvement populaire. Ses dépouilles furent retenues par les persécuteurs.
Selon la tradition des Catalogues Apostoliques, le lieu d’inhumation de saint Jacques fut l’Achaia Marmarica [7].
La supposée translation des reliques de Jacques en Espagne est rapportée par le Codex Calixtinus [8] qui reprend un document du 9ème siècle, la Lettre apocryphe du pape Léon.