D’ascendance arménienne et grecque, il est l’un des fils du roi Antiochos 1er Theos de Commagène et de la reine Isias Philostorgos . Il succède à son frère Antiochos II en 38 av. jc et règne jusqu’à sa mort.
Selon Plutarque, il est un allié du triumvir romain Marc Antoine. En 31 av. jc, Mithridate dirige personnellement ses forces lors de la bataille d’Actium [1] en Grèce, en appui à Marc Antoine dans la guerre contre Octave, le futur empereur romain Auguste.
Toutefois, après la défaite d’Antoine, Mithridate devient un allié fidèle d’Auguste. Néanmoins, Auguste force Mithridate à remettre à la province romaine de Cœlé-Syrie [2] la ville de Zeugma [3] en Commagène [4], qui est un point de passage stratégique de l’Euphrate, tant sur le plan militaire que commercial.
Pour montrer son soutien à Auguste, Mithridate abandonne le titre de Philhellenos [5] et adopte à la place le titre de Philorhomaios [6]. Les deux titres sont issus du culte royal de Commagène dans lequel Mithridate joue un rôle important.
Selon une inscription figurant sur un autel funéraire trouvé dans le village turc de Sofraz d’une riche famille locale de premier plan, qui date d’environ de la moitié du 1er siècle, l’épouse de Mithridate était une femme grecque appelée Laodicé. Sur l’autel figurent les membres de la famille qui s’étendent sur sept générations et comprend les noms de Mithridate, de son père et de sa femme.
Quand il meurt en 20 av. jc, le fils qu’il a eu avec Laodicé, Mithridate, lui succède.