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Ladislas 1er le Bref dit Ladislas 1er le Nain

samedi 13 avril 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 6 juin 2012).

Ladislas 1er le Bref dit Ladislas 1er le Nain (vers 1261-1333)

Duc de Brześć et de Sieradz de 1288 à 1300 et de 1304 à 1333-Duc de Sandomierz de 1289 à 1292 et de 1305 à 1333-Régent du duché de Dobrzyń de 1293 à 1295-Duc de Łęczyca de 1294-1300 et de 1304 à 1333-Duc de Grande Pologne et de Poméranie de 1296 à 1300-Duc de Cracovie de 1306à 1333- Roi de Pologne de 1320 à 1333

Ladislas 1er le Bref dit Ladislas 1er le Nain Duc de Brześć et de Sieradz de 1288 à 1300 et de 1304 à 1333-Duc de Sandomierz de 1289 à 1292 et de 1305 à 1333-Régent du duché de Dobrzyń de 1293 à 1295-Duc de Łęczyca de 1294-1300 et de 1304 à 1333-Duc de Grande Pologne et de Poméranie de 1296 à 1300-Duc de Cracovie de 1306à 1333- Roi de Pologne de 1320 à 1333 Fils de Casimir 1er de Cujavie , en 1267, il devient duc des régions de Brześć Kujawski [1] et de Dobrzyń nad Wisłą [2]. Trop jeune pour régner, c’est sa mère, Euphrosyne d’Opole , qui assure la régence. De 1275 à 1288, il doit partager le pouvoir avec ses frères.

Ladislas a beaucoup de difficultés à imposer son autorité en Grande Pologne [3]. Le brigandage est généralisé. Le camp des opposants à Ladislas est de plus en plus puissant, avec à sa tête l’évêque de Poznań [4], André Zaremba. L’archevêque Jakub Świnka, qui constate l’incapacité de Ladislas à gouverner efficacement, prend ses distances.

En juin 1298, à Kościan [5], Henri III de Głogów conclut un accord avec André Zaremba. En échange d’un soutien pour s’emparer de la Grande Pologne, de la Poméranie [6] de Gdańsk [7] et de la couronne de Pologne [8], Henri promet d’élargir les privilèges de l’Église et d’offrir le poste de chancelier du royaume à une personne du camp des opposants à Ladislas.

Durant la même période Venceslas II, devenu roi de Bohême [9] en 1297, a aussi l’ambition de devenir roi de Pologne, Pour cela, il doit éliminer Ladislas, son adversaire le plus dangereux. En 1299, Ladislas doit de nouveau rendre un hommage de vassalité à Venceslas. En juillet 1300, sous le prétexte que Ladislas ne remplit pas ses devoirs de vassal, Venceslas II organise une expédition punitive. Ladislas réussit à s’enfuir et à quitter le pays alors que sa femme et ses enfants se cachent à Radziejów [10].

En 1304, Ladislas, disposant du soutien du Saint Empire et de la Hongrie, revient d’exil et s’empare de Wiślica [11] et de Lelów [12]. Ce retour triomphal aurait sans doute été de courte durée s’il n’a avait eu le décès de Venceslas II le 21 juin 1305.

Continuant sur sa lancée, Ladislas s’empare avant la fin de l’année des duchés de Sandomierz, Sieradz, Łęczyca et Brześć. Il bénéficie une nouvelle fois de circonstances favorables lorsque Venceslas III, en route vers la Pologne à la tête d’une armée pour revendiquer la couronne, est assassiné à Olomouc [13] le 4 août 1306. Sa mort est suivie d’une guerre civile en Bohême, laissant les mains libres à Ladislas. Ayant rallié à lui la majorité des chevaliers de Petite Pologne [14], il fait plier les patriciens de Cracovie [15] et Jan Muskata, en accordant de nouveaux privilèges à la ville de Cracovie et à l’évêque.

Il s’installe au Wawel [16] le 1er septembre 1306. Ses deux priorités sont de reprendre le contrôle de la Grande Pologne et de la Poméranie. En Grande Pologne, il ne réussit qu’à s’emparer de villes frontalières avec la Cujavie [17] : Konin [18], Koło [19] et Nakło [20]. Le reste de la Grande Pologne est envahit par Henri III de Głogów. Fin 1306, à proximité de Tczew [21], Ladislas le Bref affronte l’armée du Brandebourg [22] et s’empare de la Poméranie de Gdańsk qu’il confie à des gouverneurs.

En Poméranie, la bourgeoisie allemande de Tczew et de Gdańsk lorgne vers les margraves de Brandebourg alors que la noblesse polonaise des campagnes reste loyale à Ladislas le Bref. En août 1308, le Brandebourg, à l’appel de la bourgeoisie, envahit la Poméranie et assiège Gdańsk. Les Chevaliers teutoniques [23] sont appelés à l’aide par les Polonais. Mais après avoir rejeté le Brandebourg, l’Ordre teutonique entend bien conserver la région pour l’intégrer à son État. Le 13 octobre 1308, les Teutoniques s’emparent de Gdańsk, massacrent les habitants polonais et conservent la ville. Ladislas ne contrôle plus que la partie méridionale de la Poméranie.

En février 1309, les Teutoniques s’emparent de Tczew. En avril, ils demandent aux Polonais de leur payer une forte rançon pour quitter la Poméranie de Gdańsk, ce que Ladislas refuse. La conquête de la Poméranie s’achève en septembre 1309, lorsque les Teutoniques s’emparent de Świecie [24] après un siège de 2 mois. Le contrôle de la Poméranie permet aux Teutoniques de transférer leur capitale de Venise [25] à la forteresse de Marienburg [26].Le diocèse aurait été créé un peu avant l’an 1000, et l’on a suggéré qu’il aurait pu avoir été fondé par Mieszko 1er, le roi de Pologne en 984. L’invasion tchèque de 1039 a détruit les archives ecclésiastiques, et en conséquence, les premiers évêques, appelés Prochorus, Proculpus et Proppo, sont méconnus ou légendaires. La première liste épiscopale a été compilée en 1266, la deuxième en 1347. Au départ, le diocèse comprenait les villes de Sandomir et Lublin, et toute la Petite-Pologne. Les évêques étaient parfois ducs de la Sévérie (Sievers), entre la Silésie et Cracovie.

Si Ladislas le Bref ne s’est pas engagé plus activement dans la défense de la Poméranie, c’est parce qu’il devait faire face à une importante opposition intérieure en Petite Pologne, dirigée par Jan Muskata et par le maire de Cracovie.

Jean Muskata noue des contacts avec les deux grands ennemis de Ladislas : Bolko 1er d’Opole et Henri III de Głogów. En juin 1308, Jakub Świnka, l’archevêque de Gniezno [27], vient au secours de Ladislas en privant l’évêque de Cracovie [28] de sa mitre, suite à un procès canonique. En janvier 1309, Ladislas fait arrêter Muskata et l’emprisonne pendant six mois avant de l’expulser de la région. Ce n’est qu’en 1317 qu’il sera autorisé à revenir suite à une intervention du pape Jean XXII.

En mai 1311, il doit affronter une tentative de coup d’état fomentée par la bourgeoisie allemande de Cracovie et de Sandomierz, et dirigée par le maire de Cracovie. Les mutins appellent Bolko 1er d’Opole à monter sur le trône. Les rebelles s’emparent de la ville mais pas du Wawel, défendu par les fidèles de Ladislas. On ne sait si Bolko intervient à titre personnel ou en tant que vassal du nouveau roi de Bohême Jean de Luxembourg. Ladislas écrase la mutinerie grâce à l’aide des Hongrois et Bolko doit fuir Cracovie en juin 1312. Ladislas sanctionne lourdement les meneurs et supprime de nombreux privilèges qui avaient été accordés à la ville.

La normalisation de la situation en Petite Pologne lui permet de se tourner vers la Grande Pologne. Après le décès d’Henri III de Głogów le 9 décembre 1309, son territoire est partagé entre ses 5 fils qui doivent affronter la chevalerie opposée au démembrement du duché. Au début 1314, une révolte éclate, sans doute inspirée par Ladislas. Les insurgés se rendent vite maître de toute la Grande Pologne, à l’exception de Poznań qui résiste. Ils appellent Ladislas à monter sur le trône. Ce n’est qu’en novembre 1314 qu’il obtient la réédition de Poznań. Il ne laisse aux enfants d’Henri III qu’un petit territoire situé sur l’Obra.

Ayant réalisé la conquête de la Grande Pologne, il peut mener une politique étrangère plus active. En 1315, il conclut avec les monarchies scandinaves [29], le Mecklembourg [30] et la Poméranie, une alliance dirigée contre le Brandebourg. La guerre éclate un an plus tard, mais n’a pour conséquence que la dévastation des zones frontalières.

À cette époque, il commence à manœuvrer pour obtenir que le pape autorise son couronnement en tant que roi de Pologne. Il est activement soutenu par l’Église polonaise, l’archevêque de Gniezno Borzysław, qui a succédé à Jakub Świnka en 1314, et l’évêque de Cujavie [31] Gerward en tête. En 1318, Gerward est envoyé à Avignon [32] par Ladislas. Gerward est sans doute l’auteur de la supplique de Sulejów qu’il remet à Jean XXII. Avant que Gerward ne quitte la Pologne, une assemblée générale des dignitaires de Pologne a eu lieu à Sulejów pour signer un document demandant au pape une couronne royale pour Ladislas. Le pape donne son accord le 20 août 1319.

Le 20 janvier 1320, il se fait couronner roi à Cracovie, dans la cathédrale du Wawel, par Janisław , le nouvel archevêque de Gniezno. Ce couronnement marque la reconstruction d’un royaume solide. Dans les faits, Ladislas est plus le roi de Cracovie que celui de la Pologne. Il a pu atteindre son objectif parce que Jean de Luxembourg, qui revendique aussi la couronne, doit faire face à beaucoup de difficultés intérieures en Bohême.

L’année 1320 est également cruciale pour Ladislas dans d’autres domaines. Le 14 avril 1320, à Inowrocław [33] débute le premier procès, organisé par le Saint-Siège, opposant la Pologne et les Teutoniques au sujet de la Poméranie. Le pape Jean XXII a nommé Janisław, l’archevêque de Gniezno, comme juge. Le procès se termine le 9 février 1321 à Brześć Kujawski. Les Teutoniques sont condamnés à rendre la Poméranie à la Pologne et à payer un dédommagement. Ils ne se plient pas au verdict.

Toujours en 1320, Elisabeth Piast , la fille de Ladislas, épouse Charles Robert de Hongrie, renforçant l’alliance entre les deux nations.

3 ans après sa conclusion, l’alliance entre la Pologne et la Hongrie est mise à contribution. Dans la Russie de Halych-Volodymyr [34], la dynastie issue de Roman de Halicz dit aussi Roman II de Kiev s’éteint, suite à la mort des 2 héritiers du trône qui affrontaient les Tatars [35]. La Pologne et la Hongrie soutiennent avec succès un Piast de Mazovie, Boleslas dit Georges II de Galicie-Volhynie , le fils de Trojden 1er de Czersk , qui s’empare du trône et prend le nom de Jerzy II pour diriger ce pays orthodoxe. C’est le début d’une influence grandissante de la Pologne dans la région, qui permettra son annexion par Casimir III le Grand .

En 1325, Ladislas conclut une alliance avec Gediminas dit Ghédimin , le grand-duc de Lituanie  [36] . Casimir III le Grand, le fils et successeur de Ladislas, épouse la fille de Gediminas. Le 10 février 1326, les armées polonaise et lituanienne lancent une offensive contre la Nouvelle Marche [37] et s’emparent de la place forte de Międzyrzecz [38]. La même année, Ladislas s’empare de la région de Wieluń [39], qui appartenait à Boleslas l’Aîné , un allié de la Bohême.

L’année suivante, il met sur pied une nouvelle expédition militaire, cette fois contre la Mazovie. L’objectif est de soumettre Wacław de Plock , le duc de Płock [40]. Malgré la prise et l’incendie de Płock, la campagne est un échec. En effet, les Teutoniques, ensuite Jean du Luxembourg, alliés de la Mazovie, sont entrés dans la guerre. Alors que les Teutoniques repoussent Ladislas, Jean de Luxembourg assure sa domination sur une grande partie de la Silésie. Les ducs de Haute-Silésie [41] lui rendent un hommage de vassalité à Opava [42], ce qui se traduit par la perte de la région pour la Pologne.

Toujours en 1327, il donne les duchés de Łęczyca et de Sieradz à ses neveux Boleslas de Dobrzyń et Ladislas le Bossu et à Przemysł d’Inowrocław , en échange des régions stratégiques d’Inowrocław et de Dobrzyń nad Wisłą.

Au début de l’année 1329, les armées de Bohême et de l’Ordre teutonique partent en croisade, attaquent et s’emparent des places fortes les plus importantes de Lituanie. Au même moment, Ladislas commence à envahir les terres contrôlées par l’Ordre en Prusse. Les croisés se replient sur la Pologne et s’emparent de la région de Dobrzyń que Jean de Luxembourg offre aux Teutoniques. Ensuite, Waclaw de Płock est obligé de rendre un hommage de vassalité à Jean de Luxembourg. Le duché de Płock, qui jusque là avait réussi à se maintenir en dehors de la souveraineté polonaise, devient un fief de la Bohême. Les Teutoniques, profitant du fait que la Cujavie n’est pas prête pour la guerre, traversent la Vistule [43] pour piller et incendier les villes de Włocławek [44], Raciąż [45] et Przedecz [46].

Ne pouvant se battre sur deux fronts, Ladislas propose un armistice au Brandebourg. Celui-ci, confronté à une guerre civile, accepte.

En 1330, la guerre contre les Teutoniques reprend. Ceux-ci mènent des raids contre des villes de Cujavie et de Grande Pologne, mettant à sac Radziejów [47], Bydgoszcz [48] et Nakło [49]. En représailles, Ladislas, soutenu par les Lituaniens, traverse la Vistule et attaque la région de Chełmno [50]. Une trêve de 7 mois est conclue le 18 octobre 1330. Malheureusement pour la Pologne, l’alliance avec la Lituanie se rompt suite à une querelle entre Ladislas et Gediminas.

En juillet 1331, les armées bohémienne et teutonique lancent une attaque conjointe contre la Grande Pologne et la Cujavie, les 2 armées devant se rejoindre à Kalisz. La ville de Gniezno est dévastée mais la cathédrale est épargnée. En septembre, les Teutoniques, commandés par Dietrich von Altenburg , arrivent aux portes de Kalisz. L’armée tchèque n’est pas là. Jean de Luxembourg, qui s’est arrêté en Silésie pour régler la succession du duché de Głogów, a du faire face à la résistance de Bolko II le Petit . Ne pouvant se permettre de laisser du temps à Ladislas, les Teutoniques décident d’envahir la Cujavie sans attendre l’arrivée des Tchèques.

La nuit du 23 au 24 septembre, le premier affrontement direct entre Polonais et Teutoniques se produit dans la région de Konin. 3 jours plus tard, dans la région de Radziejów, une armée polonaise de 5 000 hommes, avec à sa tête Ladislas et Casimir le Grand, tombe sur l’arrière-garde des Teutoniques.

Profitant de l’effet de surprise, les Polonais gagnent la bataille et capturent Dietrich von Altenburg. L’affrontement final a lieu l’après-midi, près du village de Płowce [51]. Les Polonais sont vainqueurs mais la bataille ne se termine pas. Pour une raison inconnue, une partie des Polonais, emmenés par le prince Casimir, quitte le champ de bataille. Profitant de la confusion, Dietrich von Altenburg s’évade et se replie avec ses troupes sur Toruń. Cette bataille a un grand impact psychologique sur les Polonais. Elle montre que les Teutoniques ne sont pas invincibles. Cette victoire montre aussi les limites de la puissance de Ladislas. Il peut repousser les offensives mais il est dans l’incapacité de reconquérir.

Peu de temps après, des négociations s’ouvrent avec les Teutoniques à Inowrocław mais elles n’aboutissent pas à un traité de paix. En 1332, l’Ordre teutonique, lance une nouvelle grande offensive militaire contre la Cujavie. Cette fois, les forces polonaises ne peuvent arrêter la marée teutonique.

Le 20 avril 1332, après 2 semaines de siège, les Teutoniques s’emparent de Brześć Kujawski, la capitale de la Cujavie. Les 2 autres plus importantes places fortes de la région, Inowrocław et Gniewkowo, tombent aussi très vite dans leurs mains.

Ladislas ne peut que constater la perte du duché qu’il avait hérité de son père. En août 1332, Jean de Luxembourg et Charles Robert sont appelés à être arbitres dans le conflit entre Polonais et Teutoniques. Le légat du pape [52] impose un armistice qui laissent aux Teutoniques leurs conquêtes récentes, la région de Dobrzyń et la Cujavie.

En janvier 1333, profitant de la mort de Przemko II, Ladislas envahit le petit duché de Kościan, appartenant aux ducs de Głogów, vassaux de Jean de Luxembourg. C’est sa dernière conquête.

Ladislas décède le 2 mars 1333 au château du Wawel, à Cracovie. Il laisse un royaume plus petit que celui qu’il a reçu lors de son couronnement en 1320. Il est inhumé dans la cathédrale du Wawel.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de François Dvornik, Les Slaves histoire, civilisation de l’Antiquité aux débuts de l’Époque contemporaine, Éditions du Seuil, Paris (1970).

Notes

[1] Brześć Kujawski est une ville de Pologne située dans la Voïvodie de Couïavie-Poméranie. Brześć Kujawski fait partie du powiat de Włocławek (powiat włocławski). Elle est le chef-lieu de la gmina de Brześć Kujawski.

[2] Dobrzyń nad Wisłą est une petite ville de Pologne et fait partie du Powiat de Lipno (powiat lipnowski) qui se trouve dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie. La ville est située sur la rive droite de la Vistule, en amont de Włocławek. En 1228, l’Ordre de Dobrzyń s’installe dans la ville. Dobrzyń reçoit les privilèges urbains dans la première partie du 13ème siècle, sans doute des mains de Conrad 1er de Mazovie. À la suite du démembrement féodal de la Pologne en nombreux petits duchés souvent rivaux, elle devient la capitale du duché du même nom de 1288 à 1327 et de 1343 à 1352. À partir de 1306, le Duché de Dobrzyń devient vassal de la Pologne exception faite d’une brève période (1373 à 1392) où il est gouverné par le duc d’Opole.

[3] La Grande Pologne est une région historique de la Pologne, située dans le centre ouest du pays, comportant une grande partie du secteur irrigué par le fleuve Warta et ses affluents, ainsi que le fleuve Noteć.

[4] L’archidiocèse de Poznań est l’un des 14 archevêchés de Pologne. En 968, création d’un diocèse de Pologne, directement subordonné au Saint-Siège et dont le siège est situé à Poznań. En 1000, transformation en diocèse de Poznań. Au 11 et 12ème siècle : création de l’Archidiocèse de Gniezno auquel est désormais subordonné le diocèse de Poznań.

[5] Kościan est une ville de la voïvodie de Grande-Pologne et du powiat de Kościan. Elle est située à environ 43 km au sud-ouest de Poznań, capitale de la voïvodie de Grande-Pologne. Elle est le siège administratif de la gmina de Kościan (bien qu’elle ne fasse pas partie de son territoire), et du powiat de Kościan. Elle s’étend sur 8,79 km2.

[6] Le duché de Poméranie est un ensemble de principautés féodales apparues au 11ème siècle et restées pendant environ 5 siècles possession patrimoniale de la dynastie des Greifen (nom francisé en « Griffons »), mais rarement dirigées par un seul homme. Le duché a en effet le plus souvent été divisé entre différents lignages de la famille des Greifen : Szczecin, Wolgast, Barth, Darłowo, Demmin, Słupsk et Stargard. Selon les époques, il a été vassal de la Pologne, du Danemark, du Saint-Empire, plus particulièrement de la Saxe ou du Brandebourg. Malgré les bouleversements politiques survenus au cours de son histoire, son emplacement correspond à celui de l’actuelle région géographique de Poméranie, située de part et d’autre de l’estuaire de l’Oder, de la rivière Recknitz à l’ouest au delta de la Vistule à l’est.

[7] Gdańsk ou Dantzick en français, située sur la mer Baltique, est la 6ème ville de Pologne par sa population et la plus grande ville portuaire de ce pays.

[8] Le royaume de Pologne est dirigé alternativement par des ducs et des rois de 960 à 1320, puis uniquement par des rois jusqu’à sa disparition comme royaume indépendant en 1795. Les premières dynasties polonaises sont héréditaires ː les Piast, qui règnent jusqu’en 1370, et les Jagellon, sous lesquels le pays connaît son apogée territorial de 1386 à 1572. Avec l’extinction de la dynastie des Jagellon la monarchie parlementaire polonaise devient élective, et c’est l’assemblée de tous les nobles qui élit le roi. Le dernier roi de Pologne, Stanisław II August, abdique en 1795, suite aux partages du royaume par les puissances voisines. L’État polonais cesse d’exister.

[9] Le royaume de Bohême était un royaume situé dans la région de la Bohême, en Europe centrale, dont la plupart des territoires se trouvent actuellement en République tchèque. Devenu une possession héréditaire des Habsbourg en 1620, le royaume a fait partie du Saint Empire jusqu’à sa dissolution en 1806, après quoi il est devenu une partie de l’Empire d’Autriche, puis de l’Empire austro-hongrois.

[10] Radziejów est une ville de Pologne, chef-lieu de district (powiat) de la voïvodie de Couïavie-Poméranie.

[11] Wiślica est une ville de Pologne, située sur la Nida. Elle fait partie du district de Busko (powiat buski) qui se trouve dans la partie méridionale de la voïvodie de Sainte-Croix.

[12] Lelów fait partie du district (powiat) częstochowski qui est localisé dans la voïvodie de Silésie. Le village est situé sur la rivière Białka à 35 km à l’est de Częstochowa.

[13] Olomouc est une ville de la Tchéquie, chef-lieu de district et capitale régionale. Elle se trouve dans la région historique de Moravie.

[14] La Petite-Pologne est une des régions historiques de Pologne. Située au sud-est du territoire de l’actuelle république de Pologne, elle avait une superficie triple de celle de la voïvodie qui aujourd’hui porte ce nom. Sa capitale est Cracovie. Le nom de Petite-Pologne provient d’une habitude polonaise. Lorsqu’un nouveau village est situé près d’un plus ancien, le nouveau prend le nom de l’ancien précédé du terme petit, l’ancien village étant lui-même précédé de grand.

[15] Chef-lieu de la voïvodie de Petite-Pologne, elle est située à 300 km au sud de Varsovie, sur la Vistule. Datant du 7ème siècle, c’est une des villes les plus anciennes et les plus importantes de Pologne, dont le patrimoine architectural est très bien conservé. La ville historique se situe au pied de la colline du Wawel. Cracovie était, avant Varsovie, la capitale de la Pologne et elle est souvent considérée comme le véritable centre du pays avec ses traditions et son passé vieux de plus de 1 000 ans. Elle est le centre culturel et scientifique du pays, avec l’Université jagellonne de Cracovie, la deuxième plus ancienne université d’Europe centrale (1364, après celle de Prague fondée en 1348 ; celle de Varsovie date de 1816).

[16] Le Wawel est une colline fortifiée qui surplombe la Vistule et la vielle ville de Cracovie, l’ancienne capitale de la Pologne. En plus d’être l’ancien siège des rois polonais, la colline du Wawel abrite également une cathédrale qui est à la fois un sanctuaire et une nécropole nationale, où des rois, des reines, des poètes et des héros nationaux de la Pologne sont enterrés. C’est un lieu privilégié pour les Polonais car il constitue un témoignage important de l’histoire de la nation.

[17] La Cujavie, ou Coujavie, ou Couïavie, est une région historique de la Pologne, bordée par la Vistule à l’est et la Noteć à l’ouest, par la Noteć et la Krówka au sud. Au début du Moyen Âge, la Cujavie faisait partie de la Grande-Pologne et se limitait principalement à la région de Kruszwica. Au 12ème siècle, l’influence politique des ducs locaux s’est étendue à une grande partie de la Mazovie. Grâce aux sols très fertiles et à la densité élevée des rivières, la région s’est développée très rapidement. L’histoire politique de la Cujavie est aussi compliquée que celle de la région voisine de Mazovie. Au 11ème siècle, Kruszwica devient le siège d’un évêché. Il est très vite supprimé mais vers 1123 un nouvel évêché est fondé à Włocławek qui devient la capitale de la région. En 1186 ou 1194, Mieszko III le Vieux s’empare de la région qu’il offre à son fils Boleslas qui devient duc de Cujavie. En 1195, à la mort de Boleslas, la Cujavie réintègre le duché de Mazovie. Vers 1231, Conrad 1er de Mazovie recrée le duché de Cujavie et l’offre à son fils Casimir 1er de Cujavie. Après sa mort en 1267, la Cujavie est divisée en deux parties (ayant pour capitales Inowrocław et Brześć Kujawski) sur lesquelles règneront ses successeurs.

[18] Konin est une ville de la voïvodie de Grande-Pologne, dans le centre-ouest de la Pologne. Elle est le chef-lieu du powiat de Konin, même si elle ne fait pas partie de son territoire (la ville constitue un powiat à elle seule). Konin est la troisième ville la plus peuplée de la voïvodie. Elle est située sur l’axe Berlin - Poznań - Varsovie - Moscou et est également proche de l’Allemagne.

[19] Koło est une ville localisée au centre de la Pologne. Elle fait partie du district (powiat) kolski situé dans la voïvodie de Grande-Pologne. Elle est située sur la Warta, dans la partie orientale de la Grande-Pologne à 130 km à l’est de Poznań, 180 km à l’ouest de Varsovie et 90 km au nord-ouest de Łódź.

[20] Nakło nad Notecią est une ville de la voïvodie de Couïavie-Poméranie, dans le centre-nord de la Pologne, et le chef-lieu du powiat de Nakło. Elle se situe dans la partie occidentale de la voïvodie de Couïavie-Poméranie et dans la Krajna, une région historique à la frontière entre les régions historiques de Poméranie et de Grande-Pologne.

[21] Tczew est une ville de Pologne. Elle est le chef-lieu d’un district (powiat) du même nom situé dans la voïvodie de Poméranie. Située sur la Vistule, à 26 km de la mer Baltique. C’est la plus grande ville de la région Kociewie, le pays des Kociewiacy, un groupe ethnique polonais voisin des Kachoubes. Tczew se trouve à 35 km au sud-est de Gdańsk, à 28 km au nord de Gniew, à 18 km au nord-ouest de Malbork et à 26 km au nord-est de Pelplin.

[22] La marche de Brandebourg est un ancien État du Saint Empire romain. Elle tire son nom de l’ancienne résidence des margraves à Brandebourg-sur-la-Havel. Fondée le 11 juin 1157, elle joue un rôle majeur dans l’histoire de l’Allemagne. La Bulle d’or de 1356 confirme le margrave au statut de prince électeur, lui permettant ainsi d’élire le roi des Romains. De ce fait, son margraviat devient plus connu sous le nom d’électorat de Brandebourg. Le territoire englobe la Vieille-Marche à l’ouest du fleuve Elbe, la Moyenne-Marche s’étendant entre l’Elbe et l’Oder, et la Nouvelle-Marche (l’ancien pays de Lubusz) dans l’est, ainsi que la Prignitz et l’Uckermark au nord. La dynastie des Hohenzollern obtient la souveraineté en 1415 et déplace la résidence au château de Berlin. Sous leur règne, le margraviat croît en puissance et s’étend territorialement. À partir de 1618, ils règnent également sur le duché de Prusse en union personnelle ; en 1701, l’État de Brandebourg-Prusse est érigé en royaume de Prusse. Le margraviat devient alors de fait une province

[23] L’État monastique des chevaliers Teutoniques ou État teutonique, fut fondé, en 1226, par les chevaliers de l’ordre Teutonique. Il se transforma, en 1525, en duché de Prusse, future province de Prusse-Orientale, part de l’État prussien. Après des tentatives en 997 et 1147 pour soumettre les Baltes occidentaux, le duché de Mazovie intensifia ses attaques, à partir de 1209, pour soumettre ces peuples païens. En représailles, ceux-ci firent des incursions en Mazovie. Ne parvenant pas à les vaincre, le duc Conrad 1er de Mazovie invita, d’abord, les chevaliers de l’ordre Teutonique à s’installer en Pologne, à la frontière avec les Borusses, puis les encouragea à pénétrer sur les territoires de ceux-ci en 1231. Au milieu du 13ème siècle, les Borusses tentèrent une ultime révolte qui ne fit que précipiter leur déclin. Les Prussiens du sud-ouest furent vaincus et conquis en une dizaine d’années ; ceux du sud-est et du nord-est furent conquis dans la seconde moitié du 13ème siècle. L’empereur Frédéric II de Hohenstaufen, plus intéressé par l’action politique que religieuse de l’ordre (composé surtout de chevaliers allemands), octroya au grand maître de l’Ordre tous les privilèges d’un prince d’Empire, dont le droit de souveraineté sur les territoires nouvellement conquis. Par cette bulle signée à Catane, en 1224, la Prusse, la Livonie et plusieurs provinces voisines furent déclarées Reichsfreie. Ce décret soumit les provinces susmentionnées directement à l’autorité de l’empereur du Saint Empire et à l’Église. En outre, par la bulle d’or impériale de Rimini (mars 1226) et la bulle d’or papale de Rieti (1234), la Prusse devint possession officielle de l’ordre Teutonique. La bulle d’or de Rieti autorisait également les membres de l’ordre de Dobrin qui avait échoué dans sa mission de christianiser les Prussiens et dont les effectifs étaient restés modestes à rejoindre l’ordre Teutonique. Ce dernier fusionna en 1237, avec les chevaliers Porte-Glaive (ou ordre de Livonie), ce qui lui permit de s’étendre au nord et de se renforcer.

[24] Świecie est une ville de la voïvodie de Couïavie-Poméranie, dans le centre de la Pologne, et le chef-lieu du powiat de Świecie. Située dans la région Kociewie, pays des Kociewiacy, un groupe ethnique polonais voisin des Kachoubes. Elle se trouve au point de confluence entre la rivière Wda et la Vistule.

[25] Venise est une ville portuaire du nord-est de l’Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle s’étend sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par 435 ponts. Située au large de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cette particularité, ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel

[26] La forteresse teutonique de Marienbourg est située à Malbork, en Poméranie, dans le territoire actuel de la Pologne. Elle fut le palais de l’Ordre des chevaliers teutoniques, d’où les Teutoniques, de retour de croisade, tentèrent de bâtir une théocratie aux dépens du royaume de Pologne voisin : l’État monastique des chevaliers Teutoniques. La terre de Poméranie fut longtemps objet de conflits opposant la Prusse, fief d’origine des chevaliers teutoniques (depuis la Bulle d’or de Rimini), et les rois de Pologne. Ces derniers la définissaient comme la Poméranie orientale, et l’intégrèrent dans la province de « Prusse royale » peuplée d’Allemands.

[27] L’archidiocèse de Gniezno est un archidiocèse catholique situé en Pologne. Sa fondation, en l’an mil, marqua la création de l’Église de Pologne, en hommage au martyre de Wojciech. Traditionnellement, l’archevêque de Gniezno porte le titre de primat de Pologne.

[28] Le diocèse aurait été créé un peu avant l’an 1000, et l’on a suggéré qu’il aurait pu avoir été fondé par Mieszko 1er, le roi de Pologne en 984. L’invasion tchèque de 1039 a détruit les archives ecclésiastiques, et en conséquence, les premiers évêques, appelés Prochorus, Proculpus et Proppo, sont méconnus ou légendaires. La première liste épiscopale a été compilée en 1266, la deuxième en 1347. Au départ, le diocèse comprenait les villes de Sandomir et Lublin, et toute la Petite-Pologne. Les évêques étaient parfois ducs de la Sévérie (Sievers), entre la Silésie et Cracovie.

[29] Danemark, Suède et Norvège

[30] Le Mecklembourg, est une région historique de l’Allemagne septentrionale s’étendant le long de la baie du Mecklembourg sur la mer Baltique. L’ancien État immédiat du Saint-Empire, avec son histoire et sa culture propres, constitue aujourd’hui la partie Ouest du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.

[31] La Cujavie, Coujavie ou Couïavie est une région historique de la Pologne, bordée par la Vistule à l’est et la Noteć à l’ouest, par la Noteć et la Kurówka au sud. Au milieu du 13ème siècle, la Cujavie quitte la sphère de la Mazovie pour partager le destin du territoire de Dobrzyń, territoire qui sera perdu par les Polonais au profit de l’ordre Teutonique. En 1332, les Chevaliers Teutoniques attaquent et occupent la Cujavie. En 1343, la Cujavie et la région de Dobrzyń sont récupérées par la Pologne (Traité de Kalisz) et progressivement incorporées dans un pays en train de renaître après le morcellement féodal. Devenue région de la Pologne, la Cujavie conservera sa division traditionnelle en deux sous-régions qui deviendront les voïvodies d’Inowrocław et de Brześć Kujawski.

[32] La Papauté d’Avignon désigne la résidence du pape en Avignon (France). Cette résidence, qui déroge à la résidence historique de Rome (Italie) depuis saint Pierre, se divise en deux grandes périodes consécutives : La première, de 1309 à 1378, celle de la papauté d’Avignon proprement dite, correspond à une époque où le pape, toujours reconnu unique chef de l’Église catholique, et sa cour se trouvent installés dans la ville d’Avignon au lieu de Rome. La seconde, de 1378 à 1418, coïncide avec le Grand schisme d’Occident où deux papes rivaux (et même trois si l’on considère l’éphémère pape de Pise) prétendent régner sur la chrétienté, l’un installé à Rome et l’autre en Avignon.

[33] Inowrocław est une ville de Pologne. C’est un chef-lieu de powiat (en français : district) dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie. Elle est situé sur la Noteć, à 35 km au sud-ouest de Torun et 42 km au sud-est de Bydgoszcz

[34] La principauté (ou royaume) de Galicie-Volhynie, appelée aussi Galicie-Volhynie en français ou Rus’ de Halytch-Volodymyr, est un État de l’Europe orientale formé par l’union des principautés ruthènes de Galicie et Volhynie (dite aussi Lodomérie) à la fin du 12ème siècle. À son apogée aux 13 et 14ème siècles, elle s’étend du Wieprz à l’Ouest aux deux rivières Boug, septentrionale et méridionale à l’Est, englobant la Ruthénie rouge et la Ruthénie noire ; outre son territoire proprement-dit, elle étend son influence sur ses vassaux : la principauté de Tourov et Pinsk et les duchés valaques de la future Moldavie entre la Pocoutie et la mer Noire,

[35] Les Tatars ou Tartares est un nom collectif donné à des peuples turcs d’Europe orientale et d’Asie. La plupart des Tatars vivent au centre et au sud de la Russie, en Ukraine, en Bulgarie, en Chine, au Kazakhstan, en Roumanie, en Turquie, et en Ouzbékistan. Ils forment par ailleurs, l’un des cinquante-six groupes ethniques recensés par la République populaire de Chine.

[36] L’État de Lituanie se forme en 1230, quand les tribus baltes menacées dans le Nord par les chevaliers Porte-Glaive et à l’ouest par les chevaliers teutoniques se réunissent sous la direction de Mindaugas. Après que le Grand-Duc Ladislas II Jagellon devient également roi de Pologne en 1386, les deux États se rassemblent en 1440 sous l’autorité d’un souverain unique. En 1569, l’union de Lublin est signée et une nouvelle entité, l’union de Pologne-Lituanie, émerge pour faire place en 1569 à la république des Deux Nations.

[37] La Nouvelle-Marche est une région historique d’Europe centrale, dont le territoire est celui des acquisitions de l’ancienne marche de Brandebourg sur la rive est du fleuve Oder. Elle est attribuée à la Pologne par la démarcation de la ligne Oder-Neisse en 1945 ; la plus grande partie appartient aujourd’hui à la voïvodie de Lubusz.

[38] Międzyrzecz est une ville de Pologne dans la voïvodie de Lubusz. Elle est le chef-lieu du powiat de Międzyrzecz, ainsi que de la gmina de Międzyrzecz. Elle est située dans l’ouest de la région historique de Grande-Pologne, au confluent de l’Obra et Paklica, à 48 km au sud de Gorzów Wielkopolski (capitale de la voïvodie) et à 68 km au nord de Zielona Góra (siège de la diétine régionale). Elle est entourée par des forêts et des lacs.

[39] Wieluń est une ville du centre de la Pologne. Située dans la voïvodie de Łódź depuis 1999, elle était précédemment dans la voïvodie de Sieradz. Fondée en 1217, la localité est fortifiée en 1281 et obtient le statut de ville en 1283. La cité prospère durant le Siècle d’or polonais. Elle est ravagée par des incendies en 1791 et en 1858.

[40] Płock, parfois francisée en Plotsk, est une ville de la voïvodie de Mazovie, dans le centre de la Pologne. Elle est une ville-powiat et le siège administratif (chef-lieu) du powiat de Płock, sans en faire partie.

[41] La Haute-Silésie est la partie sud-est de la région géographique et historique de Silésie, située principalement en Pologne (dans la voïvodie d’Opole et la voïvodie de Silésie). La partie ouest de l’ancienne Silésie autrichienne, la Silésie tchèque, appartient à la Tchéquie (au sein de la région de Moravie-Silésie). La ville d’Opole est la capitale traditionnelle de la Haute-Silésie. La vaste région urbaine de Katowice, la principale région industrielle de Pologne, s’étend dans la partie orientale.

[42] Opava est une ville de la région de Moravie-Silésie, en Tchéquie, et le chef-lieu du district d’Opava. La ville se situe dans la région historique de Silésie, près de la frontière polonaise. Opava est arrosée par la rivière éponyme, un affluent de l’Oder. Le centre urbain se trouve à 30 km au nord-ouest d’Ostrava et à 248 km à l’est de Prague

[43] La Vistule est le principal fleuve polonais et le 9ème plus long fleuve d’Europe. La Vistule a donné son nom à une période glaciaire : la glaciation de la Vistule. Elle forme la frontière historique entre peuples slaves et baltes. Elle prend sa source dans les Beskides occidentales en haute Silésie à 1 106 m d’altitude et parcourt 1 047 km à travers la Pologne avant de se jeter dans la mer Baltique près de Gdańsk. Le débit annuel moyen à l’embouchure est de 1 054 m3/s.

[44] Włocławek historiquement francisée en Vladislavie est une ville de la voïvodie de Couïavie-Poméranie, dans le centre de la Pologne. Elle est le chef-lieu du powiat de Włocławek sans en faire partie et a le statut de powiat-ville.

[45] Raciąż est une ville du powiat de Płońsk dans la voïvodie de Mazovie, dans le centre de la Pologne.Elle est une ville-powiat et le siège administratif (chef-lieu) de la gmina de Raciąż, sans en faire partie. Raciąż est située à 100 km de Varsovie

[46] Przedecz est une petite ville de Pologne, située dans la voïvodie de Grande-Pologne, powiat de Koło. Située au sud-ouest de Włocławek, à 30 km de Koło et à 155 km de Poznań. Le site de la ville se trouve en bordure d’un lac, sur les hauteurs de Cujavie.

[47] Radziejów est une ville de Pologne, chef-lieu de district (powiat) de la voïvodie de Couïavie-Poméranie. La ville est située à 45 km à l’ouest de Włocławek et à 76 km au sud-est de Bydgoszcz.

[48] Bydgoszcz est une ville de Pologne, chef-lieu de la voïvodie de Couïavie-Poméranie, dont elle est la plus grande ville, et du powiat de Bydgoszcz.

[49] Nakło nad Notecią est une ville de la voïvodie de Couïavie-Poméranie, dans le centre-nord de la Pologne, et le chef-lieu du powiat de Nakło. Nakło nad Notecią s’est développée sur la rive droite de la Noteć. Elle est aussi traversée par le canal de Bydgoszcz. Elle se situe dans la partie occidentale de la voïvodie de Couïavie-Poméranie. Elle se situe dans la Krajna, une région historique à la frontière entre les régions historiques de Poméranie et de Grande-Pologne.

[50] Chełmno est une ville de la voïvodie de Couïavie-Poméranie en Pologne. C’est le chef-lieu du powiat de Chełmno et aussi la capitale de la région historique appelée pays de Chełmno. La ville se trouve dans le nord de la Pologne. Elle est située dans la vallée de la Vistule, sur la route reliant Łódź à Gdańsk, à 50 km environ de Bydgoszcz et de Toruń.

[51] La bataille de Płowce eut lieu le 27 septembre 1331 entre le royaume de Pologne et l’ordre des chevaliers Teutoniques.

[52] Le légat apostolique, ou plus communément légat du pape, ou légat pontifical, est un représentant extraordinaire du pape chargé d’une mission spécifique, généralement diplomatique. Il se distingue en cela du nonce apostolique qui est un ambassadeur permanent du Saint Siège auprès des gouvernements étrangers.