Il fut prêtre catholique polonais puis archevêque de Gniezno et devint un des défenseur fort de l’idée de la réunification de la Pologne, divisée en plusieurs duchés après la mort de Boleslaus III le Wrymouth. Pour unifier les terres de poli culturellement et s’opposer à la culture allemande agressive, il favorisa fortement le culte de Saint Wojciech, un des saints de patron de la Pologne. Il essaya de diminuer les tensions entre les ducs des diverses régions de la Pologne et les évêques catholiques, notamment entre l’évêque de Wrocław Tomasz Zaremba et le duc d’Henry IV le juste de Silésie, qu’il réussira à réconcilier.
Jakub Świnka fut également un défenseur du duc de la grande Pologne Przemysł II.
Après le congrès de Kalisz, tenu en janvier 1293, l’alliance entre Przemysł II et Wladislaus et son frère Casimir fut conclue pour reprendre les terres de Pologne conquise par Wenceslas II de Bohême. Świnka devint un membre à part entière de l’alliance recueillant l’appui du pape et de l’église catholique.
Le 26 juillet, 1295, il conclu sa première victoire politique malgré le non agrément papal par le couronnement Przemysł II comme roi de la Pologne dans la cathédrale de Gniezno. En raison de la sa grande autorité, l’acte du couronnement ne fut remis en cause par aucune règle européenne de l’époque.
Cependant, le règne de Przemysł II ne dura seulement 7 mois. Le 8 février, 1296, il fut assassiné dans Rogoźno. Après la mort soudaine de Wenceslas II le 21 juin 1305, il soutint encore Wladislaus.
Après 1311 il se retira de la politique en raison de sa santé. Il est mort le 4 mars, 1314 et fut enterré dans l’église Saint Georges à Gniezno.