Fils de Thingfrith et descendant d’Eowa, frère du roi Penda, qui avait régné 1 siècle plus tôt, il monta sur le trône après une période de guerre civile provoquée par l’assassinat d’Ethelbald, en triomphant de Beornred, un autre prétendant au trône.
Il est probable qu’il passa les premières années de son règne à asseoir sa position sur les peuples des Midlands [1], comme les Hwicce [2] et les Magonsæte [3]. Après 762, il tira avantage de l’instabilité du Kent pour se proclamer son suzerain, et contrôlait le Sussex [4] en 771, bien que son autorité ait été contestée dans les 2 royaumes.
Dans les années 780, il étendit son pouvoir sur la plus grande partie du sud de l’Angleterre, s’alliant avec Beorhtric de Wessex, qui épousa Eadburh, fille d’Offa, et reprit le contrôle du sud-est. Il devint également suzerain de l’Est-Anglie [5], et fit décapiter le roi Ethelberht II d’Est-Anglie en 794.
Il était un roi chrétien, mais il entra en conflit avec l’Église, notamment avec Jaenberht, l’archevêque de Cantorbéry. Il parvint à persuader le pape Adrien 1er de diviser l’archidiocèse de Cantorbéry en 2, créant un nouvel archidiocèse à Lichfield [6].
De nombreux historiens considèrent Offa comme le plus puissant monarque anglo-saxon avant Alfred le Grand. Sa domination ne s’étendit jamais sur la Northumbrie [7], bien qu’il ait marié une de ses filles, Elfflæd, au roi northumbrien Ethelred 1er en 792. Il mourut en 796, et son fils Ecgfrith lui succéda. Il régna moins de 5 mois, puis Coenwulf devint roi.