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L’histoire pour le plaisir

Bertrand de Beauvau

lundi 1er juillet 2019

Bertrand de Beauvau (1382-1474)

Seigneur de Pressigny, de Sillé-le-Guillaume et de Briançon-Diplomate et homme d’État français

Fils cadet de Jean III de Beauvau et de Jeanne de Tigny.

Il débuta sa carrière au service de Louis II d’Anjou. Ses actes militaires, sa carrière de diplomate et de créancier à la cour des ducs d’Anjou, à savoir Louis III d’Anjou et René 1er d’Anjou, et enfin des rois de France, Charles VII et Louis XI lui permirent d’amasser une fortune considérable.

Il fut aussi sénéchal d’Anjou [1], premier président laïc de la Chambre des comptes à Paris [2] et sénateur de l’Ordre du Croissant [3]. Il se mariera quatre fois et fut 4 fois veuf. Ses trois premières épouses décéderont toutes de la même façon : en mettant au monde leur septième enfant.

Grand ami de Jacques Cœur et de René d’Anjou, roi de Sicile, Bertrand de Beauvau, réputé amateur d’art, fait construire plusieurs châteaux, comme Ternay [4] et Pimpéan [5].

En 1462, Louis XI le chargea d’aller auprès le duc de Milan, en tant qu’ambassadeur, avec Charles 1er d’Amboise et François Royer.

Il fut le grand bienfaiteur du couvent des Augustins d’Angers [6] dont il fut à l’origine de la chapelle construite en 1468 sur son initiative.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Bertrand de Beauvau/ Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire/ Diplomate français

Notes

[1] Dans le système féodal français, un sénéchal était un officier d’un seigneur (titré ou non) chargé de la justice seigneuriale (haute, moyenne ou basse) et présidait habituellement les plaids de la seigneurie, cour se réunissant régulièrement pour régler les litiges survenus dans le ressort de la seigneurie, privée ou royale.

[2] Les chambres des comptes étaient en France, sous l’Ancien Régime, des juridictions souveraines spécialisées dans les affaires de finances. La Chambre des comptes de Paris, la plus ancienne, est l’ancêtre de l’actuelle Cour des comptes.

[3] L’ordre du Croissant est un ordre de chevalerie français du Moyen Âge. Un premier ordre du Croissant fut créé à Messine, en 1268, par Charles d’Anjou, frère du roi de France Louis IX, en mémoire de la bataille du lac Ficin, dans la plaine de Tagliacozzo, près de l’Aquila, où il vainquit et fit prisonnier Conradin, petit-fils de l’empereur Frédéric II. Il le conféra aux gentilshommes et princes allemands qui l’avaient secondé dans cette guerre, et à plusieurs autres seigneurs qu’il désirait attacher à sa cause. Les chevaliers devaient justifier de quatre degrés de noblesse du côté paternel. Cet ordre subsista peu de temps. Le second ordre du croissant, totalement distinct du précédent, fut fondé le 11 août 1448 à Angers par René d’Anjou dit le Bon, roi de Sicile et de Jérusalem, en l’honneur de saint Maurice. L’ambition de cet ordre était d’être d’un niveau de prestige comparable à celui de la Toison d’or, créé quelques années auparavant. Nul ne pouvait y être reçu ni porter le croissant, « s’il n’était duc, prince, marquis, comte, vicomte ou issu d’ancienne chevalerie, et gentilhomme de ses quatre lignées, et que sa personne fut sans vilain cas de reproche ».

[4] Le château de Ternay est un château français implanté sur la commune de Ternay dans le département de la Vienne. Le château et sa chapelle furent construits au 15ème siècle par Bertrand de Beauvau, premier vassal du roi de France Charles VII. Le chantier débuta en 1439 et dura 13 ans. Bertrand de Beauvau fit venir à Ternay des artistes vénitiens qui sculptèrent les décors de la chapelle. À sa mort en 1474, à l’âge de 93 ans, c’est son petit-fils qui hérite du château, tous ses fils étant morts avant lui.

[5] Le château est situé dans le département de Maine-et-Loire, sur la commune de Grézillé.

[6] Le couvent des Augustins d’Angers est un ancien couvent fondé au 12ème siècle à Angers, dans le département de Maine-et-Loire. L’ancien couvent est situé au n° 8-10 rue de la Harpe dans La Doutre, un quartier du centre-ville d’Angers sur la rive droite de la Maine. Il s’étendait au maximum sur une surface de 8 000 m², entre les rues Vauvert au nord-est, de la Harpe à l’est et Lionnaise à l’ouest. Il comprenait une église, un grand cloître, un réfectoire, un dortoir et un cimetière