Il est considéré comme le créateur de la forme renaissance de la traduction, il est actif à Florence dans la première moitié du Quattrocento [1].
Secrétaire apostolique du pape Innocent VII puis de ses trois successeurs, Leonardo Bruni se retire à Florence où il succède à Coluccio Salutati à la chancellerie après avoir fait partie de son cercle de lettrés qui comprenait, entre autres, Poggio Bracciolini et l’érudit Niccolò Niccoli, pour discuter des œuvres de Pétrarque et de Boccace.
Il rédige “Historiarium Florentinarum Libri XII” [2], ce qui lui vaut la citoyenneté florentine et une exemption d’impôts à vie. Cette Histoire de Florence, en 12 livres, rédigée en latin et publiée en 1610, est le plus important de ces ouvrages.
Il fut un des premiers à étudier la littérature grecque et contribua grandement à l’étude du latin et du grec, en impulsant la traduction d’Aristote, de Plutarque, de Démosthène, de Platon et d’Eschine.
Son monument funéraire se trouve dans la nef de Santa Croce [3] et c’est une œuvre en marbre de Bernardo Rossellino de 1444.