Notes
[1] Pergame est une ancienne ville d’Asie Mineure, en Éolide située au nord de Smyrne, au confluent du Caïque et du Cétios, à environ 25 km de la mer Égée. À l’heure actuelle, son nom est Bergama (Turquie, province d’Izmir).
[2] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul.
[3] La Bithynie et Pont est une province romaine située en Asie mineure, le long de la côte du Pont-Euxin (mer Noire). Elle a été constituée par la réunion de l’ancien royaume de Bithynie, annexé en 74 av. jc, et d’une partie de l’ancien royaume du Pont, annexé en 63 av. jc. La capitale de la province était Nicomédie (aujourd’hui Izmit), ancienne capitale des rois de Bithynie, à l’extrémité orientale de la mer de Marmara.
[4] Laodicée la Brûlée est une ancienne ville d’Asie Mineure, l’une des cinq villes de ce nom fondées par Séleucos 1er Nicator en l’honneur de sa mère Laodice (. C’est actuellement une localité à 35 km au nord de Konya, dans le district de Sarayönü, sur la route d’Akşehir.
[5] La Lycaonie était une région historique de l’Asie Mineure, limitée par la Cappadoce au nord-est, la Galatie au nord, la Phrygie au nord-ouest, l’Isaurie à l’ouest et la Cilicie au sud-est. Sa capitale était Ikônion/Iconium, aujourd’hui Konya.
[6] La Lydie était une région occidentale de l’Asie Mineure, bordée au nord par la Mysie, au sud par la Carie et à l’est par la Phrygie. Comprenant les vallées de l’Hermos, du Méandre et du Pactole, la Lydie était située sur le parcours des grandes routes commerciales, et disposait de nombreuses ressources minières propres.
[7] Un légat est dans la Rome antique un chargé de mission délégué hors de Rome par le Sénat romain ou par un magistrat supérieur détenteur de l’imperium, puis par l’empereur.
[8] La Judée ou Iudaea est une province romaine créée en l’an 6 sur une partie du territoire des royaumes hasmonéen et hérodien. Elle tire son nom du royaume israélite de Juda. Elle couvre les régions de Judée, de Samarie et d’Idumée.
[9] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.
[10] Les guerres daciques de Trajan sont deux campagnes militaires de l’empereur romain Trajan contre le royaume dace de Décébale en 101-102 et 105-106. Elles aboutissent, en l’an 106, à l’annexion du royaume dace et à la création d’une nouvelle province, la Dacie romaine.
[11] La Dacie est, dans l’Antiquité, un territoire de la région carpato-danubiano-pontique correspondant approximativement à ceux des actuelles Roumanie, Moldavie et des régions adjacentes.
[12] gouverneur
[13] La région historique de Cappadoce se trouve au centre de l’Anatolie, en Turquie.
[14] La Galatie est une région historique d’Anatolie (autour de l’actuelle Ankara), dont le nom vient de Gaulois (en grec Galates), peuple celte qui, dans l’Antiquité, après 279 avant Jésus-Christ y a migré. Géographiquement, elle est délimitée par le royaume du Pont et la Paphlagonie au nord, la Cappadoce à l’est, le royaume de Pergame au sud et la Bithynie à l’ouest.
[15] La guerre parthique de Trajan regroupe l’ensemble des campagnes menées par Trajan entre 114 et 117 pour étendre les limites de l’Empire romain en Orient. Elle fait suite à une succession de conflits plus ou moins importants entre Rome et le royaume des Parthes qui se disputent notamment la suprématie sur le royaume-tampon d’Arménie. Ces campagnes ont pour conséquences directes l’annexion et la création de provinces éphémères comme l’Arménie et la Mésopotamie. Ces conquêtes sont de courte durée puisqu’elles seront abandonnées par Hadrien, successeur de Trajan.
[16] Les Sarmates sont un ancien peuple scythique de nomades des steppes, appartenant sur le plan ethno-linguistique au rameau iranien septentrional du grand ensemble indo-européen. Ils étaient établis à l’origine entre le Don et l’Oural.
[17] Les Roxolans étaient un peuple sarmate de l’Antiquité qui s’est dissous au 4ème siècle lors de l’invasion des Huns. Ils étaient apparentés aux Alains, avec lesquels ils partageaient un mode de vie nomade.
[18] Les Iazyges ou Jazyges ou Yaziges sont, comme les Roxolans, une des branches occidentales des Sarmates, un peuple des steppes d’origine scythique selon Hérodote, donc iranienne. Ils apparaissent autour de la Méotide et font partie des premiers groupes sarmates à avoir migré vers l’ouest. La force principale des Iazyges réside dans leur archerie et leur cavalerie très mobile. Leur nom est proche de ceux d’Asses, Osses, Iasses ou Ossètes portés par les Alains et leurs descendants, mais les protochronistes des pays slaves affirment qu’il vient du mot slave iazyk qui signifie « langue », « langage ».