Né à Cirta [1]en Numidie [2]. C’est vraisemblablement à la réussite, mal connue, de son père que Fronton doit d’avoir été sénateur. Il commença par le poste modeste de triumvir capitalis [3]
Choisi par Hadrien pour être le précepteur de Marc Aurèle et de Vérus, ami de Antonin Fronton devient consul en 142 et se retrouve au cœur d’un réseau de solidarité de sénateurs dont beaucoup sont africains et comprenant aussi son beau-fils Aufidius Victorinus.
Fronton est connu pour avoir entretenu une importante correspondance, qui ne nous est toutefois parvenue que sous la forme de palimpsestes [4] et reste donc fragmentaire.
Il échangea des lettres en latin et en grec avec des empereurs ses élèves Antonin le Pieux, Marc Aurèle et Lucius Verus, l’historien Appien et divers membres des grandes familles sénatoriales. Son approche de la rhétorique [5], qu’il considère comme source de tout savoir, même philosophique, fait son originalité.