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Julia Iotapa dite Iotapa (fille d’Antiochus III)

jeudi 16 octobre 2025, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 8 février 2014).

Julia Iotapa dite Iotapa (fille d’Antiochus III) (av. 17-vers 52)

Reine de Commagène

carte Royaume de Commagène

Épouse de son frère, le roi Antiochus IV. Fille de Antiochus III de Commagène et la reine Iotapa de Commagène. Ses parents étaient frères de sang. Elle était d’origine arménienne, grecque et mède.

Grâce à son ancêtre la reine Laodice VII Théa, qui était la mère du roi Antiochus 1er Theos de Commagène, elle était une descendante direct des monarques de l’empire séleucide [1].

Elle était la sœur de futur roi Antiochus IV de Commagène. Iotapa et son frère semblaient très jeune, quand leur père est mort en 17.

L’empereur romain Tibère avait convenu avec les citoyens de Commagène [2] de faire de leur royaume une partie de la province romaine de Syrie [3]. De 17 à 38, Iotapa avait vécu et fut élevé à Rome, avec son frère.

L’empereur Caligula permit à Iotapa et Antiochus IV de retourner à Commagène en 38. En outre, l’empereur avait même agrandi leur territoire avec une partie de la Cilicie [4] en bordure de la côte. Caligula leur a également donné un million de pièces d’or le montant total des recettes de Commagène durant les 20 années comme province romaine.

Julia Iotapa semblait être morte avant que Commagène fut annexée par l’empereur romain Vespasien en 72. Quand elle est morte, Antiochus IV en son honneur a fondé une ville appelée Iotapa [5].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Julia Iotapa (fille d’Antiochus III)/Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Séleucides sont une dynastie hellénistique issue de Séleucos 1er, l’un des diadoques d’Alexandre le Grand, qui a constitué un empire formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de l’Anatolie à l’Indus. Le cœur politique du royaume se situe en Syrie, d’où l’appellation courante de « rois de Syrie ». Les Séleucides règnent jusqu’au 2ème siècle av. jc sur la Babylonie et la Mésopotamie dans la continuité des Perses achéménides.

[2] La Commagène, était un royaume situé au centre sud de l’actuelle Turquie, avec comme capitale Samosate près de la ville moderne d’Adıyaman, au bord de l’Euphrate. Aujourd’hui la Commagène est célèbre pour son sanctuaire situé sur le mont Nemrod (Nemrut Dağı).

[3] La Syrie est l’une des provinces les plus importantes de l’Empire romain, tant par sa richesse que sur le plan militaire. Étendue de la Méditerranée à l’Euphrate, elle constitue un riche creuset de civilisations, composées entre autres de Juifs, de Phéniciens, ou de Nabatéens, hellénisés pour la plupart d’entre eux. La Syrie est conquise par Pompée en 64 av. jc. En 63 av. jc, après avoir vaincu le roi Mithridate VI, il transforme le royaume de Syrie en province romaine, mettant ainsi fin à la dynastie séleucide. L’acquisition du territoire n’est cependant pas sa mission originelle. Le gouvernement de cette riche région constitue rapidement un enjeu majeur à Rome. Crassus, qui l’a obtenu, y trouve la mort en tentant une expédition militaire contre les Parthes en 53 av. jc, à Carrhes. Sous Auguste, la province est placée sous l’autorité d’un légat d’Auguste propréteur de rang consulaire, résidant à Antioche, la capitale. Les frontières de la province connaissent à plusieurs reprises des modifications. Le royaume de Judée, devenu province de Judée, est renommé Syrie-Palestine durant le règne de l’empereur Hadrien, mais n’appartient pas à la province de Syrie proprement dite. Les frontières varient aussi avec l’Arabie nabatéenne. La Syrie englobe l’Iturée et le territoire de Palmyre. Si les conquêtes de Trajan sont éphémères, la frontière sur l’Euphrate est durablement déplacée jusqu’à Doura Europos, lors de la guerre parthique de Lucius Verus, entre 161 et 166. À partir de la seconde moitié du 2ème siècle, le sénat romain comprend un nombre important de Syriens, comme Claudius Pompeianus ou Avidius Cassius sous Marc Aurèle. Dans la première moitié du 3ème siècle, des Syriens accèdent au pouvoir impérial, avec la dynastie des Sévères.

[4] La Cilicie est une ancienne province romaine située dans la moitié orientale du sud de l’Asie Mineure en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’est par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province d’Adana : région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée. Vers 27, sous l’empereur Tibère, la Cilicie est rattachée à la province de Syrie. Certaines parties de la région restent néanmoins dirigée par des souverains locaux jusqu’à l’annexion complète par Vespasien en 74. La province est suffisamment importante pour qu’un proconsul y soit nommé.

[5] moderne Aytap , Turquie