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Bernard de Pardiac ou Bernard VIII d’Armagnac

mercredi 31 juillet 2024, par lucien jallamion

Bernard de Pardiac ou Bernard VIII d’Armagnac (1400-1462)

Comte de Pardiac et de Castres-Vicomte de Carlat et de Murat

Seigneur de Chissay [1], de Civray [2], Gençay [3], de Melle [4] et de Séverac [5] et par mariage comte de la Marche [6], comte de Castres [7] et duc de Nemours [8].

Fils de Bernard VII, comte d’Armagnac [9] et de Pardiac [10], et de Bonne de Berry .

Il fut précepteur du dauphin Louis, futur Louis XI. Il combat à la Bataille de Patay [11] le 18 juin 1429. Le roi Charles VII le fait lieutenant général [12] de la Marche et gouverneur du Limousin [13] en 1441, et lieutenant général de Languedoc [14] et de Roussillon [15] en 1461. C’est l’un des compagnons d’armes de Jeanne d’Arc.

Il fit assassiner le maréchal de France Amaury de Sévérac sur ordre de son frère Jean IV d’Armagnac à Gages en 1427.

Bon chevalier, homme pieux et politique sage. Voilà les qualités que l’on lui reconnaît lorsqu’il prend en main l’éducation du dauphin.

Il épouse en 1429 Éléonore de Bourbon duchesse de Nemours et comtesse de la Marche, fille de Jacques II de Bourbon , roi consort de Naples [16], comte de la Marche et de Castres, et de Béatrice de Navarre , fille du roi Charles III de Navarre. Ils eurent 2 fils, Jacques et Jean, abbé d’Aurillac [17] et 2 filles.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bernard d’Armagnac, Count of Pardiac »

Notes

[1] Chissay-en-Touraine est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher. Localisée au sud-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale

[2] Civray est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne. Durant la guerre de Cent Ans, les villes, comme Civray, résistent derrière leurs fortifications. Civray a pu, ainsi, accueillir les habitants des campagnes avoisinantes, voire des artisans fuyant les régions les plus touchées comme l’Angoumois ou la Saintonge. Les foires, se tiennent dorénavant à l’abri des murs des villes. Mais les campagnes autour de Civray sont dévastées : arbres fruitiers et ceps de vigne arrachés, récoltes détruites ou brulées. Les champs sont abandonnés. La famine devient endémique et favorise les épidémies comme la peste noire (1348-1350) qui toucha Civray. Melle, Chizé et Civray sont rattachées au comté du Poitou par Charles V, et des comtes en sont alors seigneurs, notamment Jean de Berry et Charles ; puis Charles du Maine (en 1452), suivi de Charles d’Angoulême et sa femme Louise de Savoie en 1487, reçoivent ces seigneuries.

[3] Gençay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne

[4] Melle est une commune nouvelle française résultant de la fusion au 1er janvier 2019 des communes de Mazières-sur-Béronne, Melle, Paizay-le-Tort, Saint-Léger-de-la-Martinière et Saint-Martin-lès-Melle

[5] Sévérac-le-Château, ou Severac lo Castèl en occitan, est une ancienne commune française située dans le département de l’Aveyron, en région Occitanie, devenue, le 1er janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle Sévérac d’Aveyron. Elle est sise autour d’un piton rocheux, site favorable pour la construction d’un château au Moyen Age.

[6] Le comté de la Marche apparaît au nord du Limousin à la fin du 10ème siècle et dure jusqu’à la Révolution française. Il passe entre les mains de différentes familles avant d’être généralement détenu à partir de 1525 par la famille royale.

[7] La ville de Castres-en-Albigeois était au Moyen Âge une dépendance de la vicomté d’Albi. Les puissants Trencavel, vicomtes d’Albi accordèrent à la ville une charte instituant une Commune et la ville fut dirigée par des consuls. Pendant la croisade des Albigeois, la ville se rendit rapidement à Simon de Montfort, qui la donna en fief à son frère Guy de Montfort.

[8] Préalablement comté français à la suite de l’acquisition de Philippe le Hardi en 1274, Nemours fut érigé en duché-pairie en 1404 par le roi Charles VI et donné à Charles III le Noble, roi de Navarre, en échange de la ville de Cherbourg qu’il avait rachetée en 1399 à Richard II d’Angleterre.

[9] Le comté d’Armagnac est un ancien comté gascon compris avec le comté de Fezensac dans le duché de Gascogne et avait pour capitale Lectoure.

[10] Le comté de Pardiac est une partie du comté d’Astarac, comprenant le pays de Rivière-Basse, qui fut donné en apanage par le comte Arnaud II d’Astarac à son fils cadet Bernard 1er. Il passa ensuite dans les familles de Montlezun, puis d’Armagnac.

[11] La bataille de Patay est un événement majeur de la guerre de Cent Ans, qui s’est déroulé le 18 juin 1429 entre les armées française et anglaise. Bien que la victoire de Charles VII sur Henri VI d’Angleterre soit souvent mise au crédit de Jeanne d’Arc, l’essentiel du combat eut lieu à l’avant-garde de l’armée française

[12] Le lieutenant général de province était un personnage, issu souvent de la haute aristocratie, qui représentait le roi dans les provinces du royaume. Son rôle était théoriquement d’assurer la suppléance du gouverneur. En fait, les rois espéraient ainsi que leurs influences se neutraliseraient mutuellement, empêchant ainsi toute tentative de révolte. La charge de lieutenant général devint au 17ème siècle et surtout au 18ème siècle purement honorifique : le titulaire résidait à la Cour et se contentait de toucher les revenus sans effectuer de réel travail. De plus, les rois avaient tendance à nommer les fils successeurs de leur père, ce qui fit que les offices de lieutenant général firent quasiment partie du patrimoine de ces familles aristocratiques. Il ne faut pas confondre l’office de lieutenant général avec celui de « lieutenant de roi ». Le lieutenant de roi était subordonné au lieutenant général et son rôle (par essence le même : représenter le roi dans les provinces) n’était tenu que dans des ressorts beaucoup plus réduits.

[13] Le Limousin est une ancienne région administrative, issue d’une région historique et culturelle française et qui était composée des trois départements de la Corrèze (19), de la Creuse (23) et de la Haute-Vienne (87). Elle est située en totalité dans la partie nord-ouest du Massif central. Ses frontières sont à peu de chose près les mêmes que celles de la cité gallo-romaine des Lémovices. Faisant intégralement partie de l’Occitanie historique dont elle constitue une bordure septentrionale, la région administrative Limousin était principalement issue du regroupement des anciennes provinces du Limousin et de la Marche, mais elle correspondait surtout à l’ancien diocèse de Limoges, lui-même calqué sur la cité des Lémovices. L’ancien comté carolingien de Limoges occupait aussi le même espace. La province fut, de l’Antiquité au 12ème siècle, une composante essentielle de l’Aquitaine.

[14] Le Languedoc est un territoire du sud de la France traditionnellement divisé en Haut Languedoc, qui correspond approximativement à l’actuelle région Midi-Pyrénées, et Bas Languedoc, qui correspond approximativement à l’ancienne région Languedoc-Roussillon. Le Languedoc fait partie de l’Occitanie, vaste espace géographique de langue d’oc. Le territoire du Languedoc (région où l’on parle la langue d’oc) est rattaché au domaine royal au 13ème siècle à la suite de la croisade contre les Albigeois mettant fin au catharisme. Le territoire sous contrôle des États de Languedoc s’est ensuite progressivement réduit à l’ancienne province du Languedoc. C’est en 1359 que les villes des trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Toulouse concluent entre elles une « union perpétuelle » puis exigent des officiers royaux d’être « convoquées ensemble » et non plus séparément, par sénéchaussée. Vers la fin du 14ème siècle, pays des trois sénéchaussées, auquel le nom de Languedoc allait être réservé, désigne les deux sénéchaussées de Beaucaire Nîmes et de Carcassonne et la partie occidentale de celle de Toulouse, conservée au traité de Brétigny. Le pays de Foix, qui relève de la sénéchaussée de Carcassonne jusqu’en 1333 puis de celle de Toulouse, cesse d’appartenir au Languedoc. En 1469, le Languedoc est amputé de presque toute la partie de la sénéchaussée de Toulouse située sur la rive gauche de la Garonne. Le roi Louis XI détache les deux jugeries de Rivière (Montréjeau) et de Verdun (aujourd’hui Verdun-sur-Garonne) de la sénéchaussée toulousaine pour les incorporer au duché de Guyenne, apanagé à son frère, le prince Charles. En contrepartie, le roi incorpore au Languedoc quelques communautés d’habitants du diocèse de Comminges, situées sur la rive droite de la Garonne, connues comme le Petit Comminges

[15] Le comté de Roussillon est une ancienne principauté féodale située dans les Pyrénées orientales. Le comté de Roussillon serait né à l’époque wisigothique comme une subdivision administrative du royaume wisigoth. Ses limites correspondaient à la civitas Ruscinonensis antique (d’où il tient son nom), c’est-à-dire l’actuel département des Pyrénées-Orientales sans la Cerdagne ni le Capcir. Probablement détruit par l’invasion arabe de 721, le comté renaquit au moment de la reconquête carolingienne, et fut intégré à la Marche d’Espagne, puis au marquisat de Gothie. Le Roussillon est alors aux mains de comtes nommés ou reconnus par le pouvoir impérial, mais cette tutelle se fait moins forte au cours du 9ème siècle, et après la fin de la dynastie carolingienne, il est considéré comme un bien patrimonial qui passe au tout début du 10ème siècle aux mains de la dynastie d’Empuries. À ce moment, son territoire se réduit à la partie orientale de l’actuel département des Pyrénées-Orientales. La capitale de ce comté est d’abord Château-Roussillon, puis la ville de Perpignan. Le comté reste dans les mains de cette dynastie jusqu’en 1172, à la mort du comte Girard II de Roussillon, qui lègue son comté à son parent et suzerain le roi Alphonse II d’Aragon.

[16] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.

[17] L’abbaye d’Aurillac étant une abbaye chef d’ordre, dépendante directement du Saint-Siège, ses abbés exerçaient les fonctions d’un évêque ; ils étaient mitrés et crossés. Au temporel, les abbés d’Aurillac, qui étaient les héritiers du fief du comte Géraud et qui rendaient hommage directement au roi, étaient seigneurs d’Aurillac et de sa région, ils portaient le titre de comte.