Probablement chef de l’école catéchétique d’Alexandrie [1], conjointement avec Achillas. Il prospéra alors que Théonas était évêque d’Alexandrie [2], et mourut à Rome après 309.
Son talent d’écrivain exégétique et de prédicateur lui valut l’appellation d’Origène le Jeune. Philippe de Sidè , Photius et d’autres affirment qu’il était un martyr. Cependant, puisque saint Jérôme nous assure qu’il a survécu à la persécution de Dioclétien et a passé le reste de sa vie à Rome le terme martyr ne peut signifier qu’il a subi des souffrances, et non la mort, pour sa foi.
Il a écrit un ouvrage [3] comprenant 12 traités ou sermons, dans certains desquels il répète les points dogmatiques attribués par certains auteurs à Origène, tels que la subordination du Saint-Esprit au Père et au Fils, et la préexistence des âmes humaines. Ses sermons connus sont : l’un sur l’Évangile de saint Luc [4] ; un sermon de Pâques sur Osée [5] ; un sermon sur la Mère de Dieu [6] ; quelques autres sermons de Pâques ; et un éloge funèbre sur saint Pamphile, qui avait été l’un de ses disciples [7].
Seuls des fragments de ses écrits subsistent.