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Jean II de Chambes ou Jambes

dimanche 14 janvier 2024, par lucien jallamion

Jean II de Chambes ou Jambes (1400/1410-vers1474)

Chevalier-Seigneur de Montsoreau et d’Argenton-Conseiller et chambellan des rois de France Charles VII et Louis XI1

Avancé en âge lors de l’accès au trône de Louis XI, il obtint les seigneuries de Saintes [1], de Périgord [2], d’Angoulême [3] et du Haut Limousin [4] par lettres données à Amboise [5] le 24 avril 1469.

Tout d’abord, il devint “escuier d’escuerie” du roi Charles VII, selon les lettres du roi en date du Bourg-de-Déols [6], du 11 mars 1426, lui octroyant 200 livres tournois. Puis, il devint Pannetier [7] du roi en 1438.

Ensuite, il fut nommé conseiller et chambellan [8] le 8 janvier 1442, après l’avoir accompagné en tant que commissaire royal aux États, tenus à Montferrant [9] en novembre 1441. Il est à la tête, avec Jean d’Estampes , Jacques Cœur, Tanguy IV du Chastel et Etienne de Cambray des États généraux de la province de Languedoc [10], qui se rassemblèrent à Montpellier [11] en 1444. En 1457, il est avec Tanguy du Chastel, nommé pour tenir les États de Languedoc rassemblés à Carcassonne [12].

Charles VII l’avait nommé capitaine d’Aigues-Mortes [13], d’après des lettres du don de 300 livres tournois, datées à Blois du 26 février 1428. Puis, ceux de Talmont-sur-Gironde [14] du 11 septembre 1451 ainsi que de Niort [15] du 15 juillet 1456 lui furent accordés.

Ensuite il devint le gouverneur de la Rochelle [16] le 20 janvier 1455, selon les lettres datées de Mehun-sur-Yèvre [17].

En 1450, Jean II de Chambes acquiert les domaines de Montsoreau et de la Coutancière à son beau frère Louis II Chabot alors endetté. Il entreprend de faire construire l’essentiel de l’actuel Château de Montsoreau.

Il se distingua également par ses talents diplomatiques. Il fait partie de l’ambassade envoyée par Charles VII, avec Jacques Cœur, Charles de Poitiers, l’archevêque de Reims, Saint-Vallier et Tanguy IV du Chastel pour opérer l’annexion de la ville au Royaume de France.

Charles VII l’envoya en 1452 auprès du dauphin Louis, futur Louis XI, afin de résoudre le conflit entre eux, à la suite du mariage de ce dernier sans autorisation.

Puis, il fut chargé de négocier la capitulation de Bordeaux [18] pendant la campagne de 1453 en Guyenne [19].

Avec Thibaud de Lucé, évêque de Maillezais [20], par lettres datées de Montilz-lèz-Tours [21]]] du 11 avril 1453, il négocia un traité d’alliance avec les envoyés de Frédéric II de Saxe , comte palatin du Rhin [22] et duc de Bavière [23], traité qui fut conclu à Tours le 13 avril 1453. Il est envoyé, le 8 juin 1454 dans plusieurs ambassades, à Rome et en Turquie. Encore en 1459, il alla à Venise [24], pendant le congrès convoqué à Mantoue [25] par le pape Pie II afin de préparer une croisade.

La même année, il se rend à Mantoue et rencontre l’ambassade envoyée par Charles VII composée de l’archevêque de Tours [26], l’évêque de Paris [27] et de Thomas de Courcelles afin de rencontrer le pape Pie II.

Jean II de Chambes épousa, par contrat à Saumur [28] le 17 mars 1445, Jeanne, première dame d’honneur de la Reine, fille de Thibault Chabot [29], chevalier, seigneur de la Grève [30] et de Montsoreau [31] et de dame Brunissant d’Argenton [32]. Il acquit en 1450 de son beau-frère, Louis Chabot, la seigneurie de Montsoreau.

Jeanne Chabot donna naissance à au moins à 2 filles et 1 fils.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jean II de Chambes : Portail du Moyen Âge tardif/ Catégories : Famille de Chambes

Notes

[1] Saintes est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime. Au 16ème siècle, les conflits entre factions catholiques et protestantes conduisent à la destruction partielle de plusieurs monuments de la ville. La paix revenue voit le développement d’une politique de contre-Réforme marquée par l’implantation de nombreux ordres religieux, tandis que la relative tolérance vis-à-vis des huguenots s’amenuise au fil des années, provoquant une émigration d’une partie de la population réformée.

[2] Le Périgord est un ancien comté qui recouvrait approximativement l’actuel département français de la Dordogne. Le Périgord est apparue sous Charlemagne. Le comté était la base des divisions territoriales réalisées pour délimiter un « pagus », dont l’administration civile était confiée à un comte nommé par l’empereur. Ce vassal avait délégation de pouvoir pour administrer une cité et tous les « pagi » qui s’y rattachaient. Le premier d’entre eux nommé par Charlemagne, pour le Périgord, fut Wildbade en 778. En 1360, le Périgord passe sous souveraineté anglaise par le traité de Brétigny. Charles d’Orléans, comte de Périgord est fait prisonnier à l’issue de la bataille d’Azincourt, en 1415. Il reste prisonnier en Angleterre jusqu’en 1440. Le 14 décembre 1430, Charles d’Orléans donne à son frère naturel Jean, bâtard d’Orléans, futur comte de Dunois, le comté de Périgord en échange de celui de Porcien. Mais cette donation était peut-être fictive. Finalement, le 4 mars 1438, pour se procurer les fonds nécessaires à sa rançon, Charles d’Orléans vend le comté à Jean de Châtillon dit Jean de L’Aigle, fils de Jean 1er de Châtillon, seigneur de Laigle, comte de Penthièvre, vicomte de Limoges, moyennant la somme de 16 000 réaux d’or et 10 000 florins qui étaient dus par feu Louis d’Orléans à Olivier de Clisson, dont Jean de Bretagne était héritier.

[3] Angoulême est une commune du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Charente. Ancienne capitale de l’Angoumois sous l’Ancien Régime, Angoulême a longtemps été une place forte convoitée, en raison de sa position de carrefour de voies de communication importantes, et a subi de nombreux sièges. Jean Calvin, promoteur du protestantisme et ami de Louis du Tillet, archidiacre d’Angoulême, obligé de fuir Paris en 1533, se réfugie à Angoulême et dans les grottes de Rochecorail à Trois-Palis. Il y rédige une partie de l’Institution de la religion chrétienne dont la première édition est publiée en latin à Bâle en 1536. Angoulême est touchée par la révolte des pitauds : en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois. Ces provinces ne payaient cet impôt sur le sel. La révolte éclate autour d’Angoulême, et les paysans des campagnes environnantes prennent la ville en juillet 1548. Lors de la première guerres de Religion, la ville prend les armes : elle est reconquise en 1563 par Montpensier. En 1565, Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal, accompagné de la cour. En octobre 1568, la ville est prise par les protestants.

[4] Le Limousin est une ancienne région administrative, issue d’une région historique et culturelle française et qui était composée des trois départements de la Corrèze (19), de la Creuse (23) et de la Haute-Vienne (87). Elle est située en totalité dans la partie nord-ouest du Massif central. Ses frontières sont à peu de chose près les mêmes que celles de la cité gallo-romaine des Lémovices. Faisant intégralement partie de l’Occitanie historique dont elle constitue une bordure septentrionale, la région administrative Limousin était principalement issue du regroupement des anciennes provinces du Limousin et de la Marche, mais elle correspondait surtout à l’ancien diocèse de Limoges, lui-même calqué sur la cité des Lémovices. L’ancien comté carolingien de Limoges occupait aussi le même espace. La province fut, de l’Antiquité au 12ème siècle, une composante essentielle de l’Aquitaine.

[5] Amboise est une ville d’Indre-et-Loire située sur les bords de la Loire, dans l’arrondissement de Loches. La cité doit sa renommée au célèbre château royal d’Amboise qui la domine, à la porte de l’Horloge, à la collégiale Saint-Denis, au château du Clos Lucé où s’éteignit Léonard de Vinci, à la demeure royale de Château-Gaillard construite par Charles VIII en 1496, célèbre pour ses jardins aménagés par Dom Pacello da Mercogliano et à la proche pagode de Chanteloup. Son nom est aussi attaché à la sanglante conjuration de 1560. L’histoire de la ville se confond pour l’essentiel avec celle de ses châteaux : le château royal où réside la cour du roi Charles VIII puis de François 1er, le château du Clos Lucé, où vécut Léonard de Vinci. Très attaché à la vieille forteresse où il avait passé sa jeunesse, Charles VIII avait décidé la métamorphose du château royal au lendemain de son mariage avec Anne de Bretagne. Louis XII et, surtout, François 1er, arrivé au château d’Amboise à l’âge de 4 ans y donnera de nombreuses fêtes, en poursuivirent les aménagements du logis renaissance.

[6] Déols est une commune française située dans le département de l’Indre

[7] Artisan fabriquant des perles en os pour des chapelets, des boutons, etc.

[8] Un chambellan ou chambrier est un gentilhomme chargé du service de la chambre d’un monarque ou d’un prince, à la cour duquel il vit.

[9] Fondée ex nihilo au tournant du 12ème siècle, Montferrand a été tour à tour comtale, seigneuriale (sires de Beaujeu, 13ème siècle) et royale à partir de 1292 (vente de Louis II de Beaujeu à Philippe IV Le Bel le 25 juillet 1292). La ville a reçu la plus ancienne charte de franchises de la région (vers 1196-1198) qui érige sa communauté d’habitants en universitas juridiquement autonome jusqu’à 1731, moment où l’édit de Troyes de 1630 est appliqué, qui a fusionné les deux villes de Clermont et Montferrand, longtemps rivales. Montferrand est aujourd’hui un quartier de la ville de Clermont-Ferrand, dans le département français du Puy-de-Dôme

[10] Le Languedoc est un territoire du sud de la France traditionnellement divisé en Haut Languedoc, qui correspond approximativement à l’actuelle région Midi-Pyrénées, et Bas Languedoc, qui correspond approximativement à l’ancienne région Languedoc-Roussillon. Le Languedoc fait partie de l’Occitanie, vaste espace géographique de langue d’oc. Le territoire du Languedoc (région où l’on parle la langue d’oc) est rattaché au domaine royal au 13ème siècle à la suite de la croisade contre les Albigeois mettant fin au catharisme. Le territoire sous contrôle des États de Languedoc s’est ensuite progressivement réduit à l’ancienne province du Languedoc. C’est en 1359 que les villes des trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Toulouse concluent entre elles une « union perpétuelle » puis exigent des officiers royaux d’être « convoquées ensemble » et non plus séparément, par sénéchaussée. Vers la fin du 14ème siècle, pays des trois sénéchaussées, auquel le nom de Languedoc allait être réservé, désigne les deux sénéchaussées de Beaucaire Nîmes et de Carcassonne et la partie occidentale de celle de Toulouse, conservée au traité de Brétigny. Le pays de Foix, qui relève de la sénéchaussée de Carcassonne jusqu’en 1333 puis de celle de Toulouse, cesse d’appartenir au Languedoc. En 1469, le Languedoc est amputé de presque toute la partie de la sénéchaussée de Toulouse située sur la rive gauche de la Garonne. Le roi Louis XI détache les deux jugeries de Rivière (Montréjeau) et de Verdun (aujourd’hui Verdun-sur-Garonne) de la sénéchaussée toulousaine pour les incorporer au duché de Guyenne, apanagé à son frère, le prince Charles. En contrepartie, le roi incorpore au Languedoc quelques communautés d’habitants du diocèse de Comminges, situées sur la rive droite de la Garonne, connues comme le Petit Comminges

[11] La Seigneurie de Montpellier était une juridiction médiévale centrée sur la ville de Montpellier (France) et de ses environs. La Seigneurie de Montpellier voit le jour le 26 novembre 985, lorsque le comte Bernard II de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhèm en échange de son dévouement, l’ancien territoire situé entre l’antique voie domitienne, le Lez et La Mosson. Ses héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d’un château et d’une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

[12] La vicomté de Carcassonne apparaît pour la première fois en 1082. C’est à cette date que Bernard Aton IV Trencavel, vicomte de Nîmes et d’Albi, revendiquant les droits de sa mère Ermengarde, réclame les comtés de Carcassonne et de Razès, ainsi que les vicomtés de Béziers et d’Agde, et s’en empare. Les Trencavel deviennent alors seigneurs de fait, sans porter le titre de vicomtes. Ermengarde meurt en 1101, et son fils Bernard-Aton Ier (IV de Nîmes et d’Albi) est proclamé formellement vicomte de Carcassonne, Razès, Béziers et Agde. Barcelone tente de s’y opposer à plusieurs reprises.

[13] Aigues-Mortes, est une commune française située dans la pointe sud du département du Gard. Au début du 14ème siècle, Philippe le Bel utilisa le site fortifié pour y incarcérer les Templiers. Entre le 8 et le 11 novembre 1307, 45 d’entre eux furent mis à la question, reconnus coupables et retenus prisonniers dans la Tour de Constance.

[14] Talmont-sur-Gironde est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime. Ancienne bastide fondée par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Édouard 1er en 1284, cette petite cité campée sur un promontoire dominant l’estuaire de la Gironde fut autrefois une redoutable place-forte, dont ne subsistent désormais que quelques pans de remparts et les vestiges d’une tour médiévale à demi ruinée

[15] Niort est une commune du centre-ouest de la France, chef-lieu du département des Deux-Sèvres. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 mètres, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd’hui l’imposant donjon double et quelques traces de fondations place Saint-Jean. En 1224 le connétable Mathieu II de Montmorency ramène la ville dans le giron français pour le compte de Louis VIII. En 1244, Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346 (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue « port franc » en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.

[16] La Rochelle est une ville du Sud-Ouest de la France, capitale historique de l’Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime. Au 16ème siècle la doctrine de Calvin investit La Rochelle qui devient l’un des principaux foyers du protestantisme. Des sièges mémorables s’ensuivent : celui de 1573 par le frère du roi Charles IX, aboutit à un compromis ; celui de 1628, conduit par Richelieu en personne et au cours duquel le maire Jean Guiton immortalise la résistance héroïque de la cité, amène la construction d’une digue de 1 500 mètres pour isoler la ville de la mer et donc de ses alliés les Anglais, et s’achève avec sa reddition à Louis XIII. La dynamique de prospérité continue cependant tout aussi forte jusqu’à la perte du Canada et de la Louisiane, deux destinations majeures de l’export rochelais, lors du traité de Paris de 1763.

[17] Le château de Mehun-sur-Yèvre est une ancienne forteresse médiévale située dans la commune de Mehun-sur-Yèvre, département du Cher, anciennement dans le duché de Berry. Actuellement en ruines, il est situé sur une éminence rocheuse qui domine la confluence de l’Yèvre et de l’Annain. L’existence d’un château défensif à Mehun-sur-Yèvre remonte sans doute au 9ème siècle, il appartint aux familles de Mehun, de Vierzon au 11ème siècle, puis de Courtenay-Champignelles au 12ème siècle, avant de passer à la maison d’Artois. Après confiscation des biens de Robert III d’Artois en 1332, il revient finalement à la Couronne et donc à la famille royale des Valois. Le château a connu ses heures de gloire au Moyen Âge vers les 14ème siècle et 15ème siècle mais fut très vite délaissé par les rois après le règne de Charles VII et les visites de Jeanne d’Arc entre 1429 et 1431.

[18] Bordeaux est une commune du Sud-Ouest de la France. Capitale de la Gaule aquitaine sous l’Empire romain pendant près de 200 ans. Au début du 5ème siècle, Bordeaux fut prise par les Wisigoths, puis par les Francs de Clovis un siècle plus tard. Au plus tard après la division de la partie du royaume de Caribert de Paris, en 567, Bordeaux appartenait à la Neustrie. Après le mariage du roi neustrien Chilperic, la ville, ainsi que Cahors, Béarn et Bigorre, furent cependant offerts en guise de dot à son épouse Galswinthe. Ces villes étaient situées stratégiquement dans la région du beau-père Athanagild, le roi des Wisigoths. Après que Chilpéric eut ordonné l’assassinat de sa femme, cet héritage est passé au royaume d’Austrasie, selon un règlement d’un Malberg convoqué par Gontran, roi de Bourgogne. Finalement, en 573, Chilpéric, avec son fils Clovis en tant que commandant de l’armée, tente de reprendre les villes. Bien que la conquête de Bordeaux ait réussi à court terme, les troupes de Clovis furent de nouveau expulsées un mois plus tard par le margrave austrasien Sigulf. À la fin du 7ème siècle, Bordeaux devient la capitale du duché d’Aquitaine.

[19] La Guyenne est une ancienne province, située dans le sud-ouest de la France. Ses limites ont fluctué au cours de l’histoire sur une partie des territoires des régions françaises Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Portant le titre de duché, la Guyenne avait pour capitale Bordeaux. Son nom est apparu au 13ème siècle en remplacement du terme d’« Aquitaine ». Sous l’Ancien régime, la Guyenne était l’une des plus grandes provinces de France et regroupait divers pays et provinces plus petites comme le Périgord, l’Agenais, le Quercy et le Rouergue. Le terme de « Guyenne propre » correspondait à la région de Bordeaux, également appelée le Bordelais. La Guyenne était couramment associée avec la Gascogne dont la capitale était Auch et qui regroupait notamment l’Armagnac, le Bigorre, le Labourd, la Soule et le Comminges. Guyenne et Gascogne partageaient ainsi le même gouvernement général militaire.

[20] L’évêché de Maillezais est créé en 1317, et installé dans l’abbaye Saint-Pierre de Maillezais ; le dernier abbé est élu premier évêque de Maillezais. Le siège est transféré à La Rochelle en 1666. Par décision du 9 février 2009, le Vatican a décidé de restaurer le siège épiscopal de Maillezais qui sera attribué in partibus à un évêque auxiliaire ou en poste au Saint-Siège. Ceci n’a pas de conséquence sur le diocèse qui lui n’est pas rétabli.

[21] [[La seigneurie de Montils-lèz-Tours, qui prendra plus tard le nom de Plessis, devient à partir de 1444 une résidence royale, où le roi Charles VII séjourne à plusieurs reprises. Puis, la demeure est achetée le 15 février 1463 par Louis XI, fils et héritier de Charles VII, pour la somme de 5300 écus, afin d’y bâtir une nouvelle demeure. Précédemment, une forteresse du 11ème siècle y fut érigée, embellie par des travaux voulus notamment par Charles VII. L’aménagement des nouveaux bâtiments et des cachots voulus par Louis XI se déroulera jusqu’en 1470.

[22] La dignité de comte palatin du Rhin tire son origine de la dignité plus ancienne des comtes palatins de Lotharingie. Le titre apparut à la mort de Hermann II, comte palatin de Lotharingie de la dynastie des Ezzonides ; sa veuve Adélaïde de Weimar-Orlamünde apporta alors la dignité de comte palatin en dot à son nouvel époux Henri II de Laach. L’Empereur à cette occasion s’assure d’en réduire le pouvoir, afin d’éviter l’émergence d’une dynastie rivale comme ce fut le cas avec les Ezzonides. Le titre fut assorti d’un territoire dont l’extension se modifia au cours des siècles, le Palatinat du Rhin. Les comtes palatins du Rhin étaient également les premiers électeurs du Saint Empire avec la charge d’archi-sénéchal d’Empire, d’où leur nom d’Électeur palatin. En 1214, la dignité échut à la maison de Wittelsbach en la personne de Louis 1er de Bavière à partir duquel elle devint de fait héréditaire. Cette maison transmit à plusieurs branches collatérales le titre assorti de possessions familiales.

[23] Le duché de Bavière est une ancienne principauté allemande qui fut membre du Saint-Empire romain germanique puis rattaché à l’Électorat de Bavière. Sa capitale était la ville de Munich. Vers l’an 600, le territoire de l’actuel État libre de Bavière était occupé par trois tribus : les Baiern, qui ont donné leur nom au pays (Bavière se dit Bayern en allemand), les Francs et les Suèves. Tandis que l’actuelle Bavière du Nord tombait sous la souveraineté des Francs, les Alamans et les Bavarois formaient, au sud, des territoires souverains séparés par la rivière Lech. À ses débuts, le duché de Bavière s’étendait loin vers l’est et le sud, jusqu’à la Carinthie actuelle, en Basse-Autriche et en Haute-Italie. Mais le cœur du pays se situait sur le Danube. Aux 10ème et 12ème siècles, ces territoires ont donné naissance aux duchés de Bavière, de Carinthie et d’Autriche. Le principal siège ducal était Ratisbonne.

[24] Venise est une ville portuaire du nord-est de l’Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle s’étend sur un ensemble de 121 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par 435 ponts. Située au large de la lagune vénète, entre les estuaires du Pô et du Piave, Venise est renommée pour cette particularité, ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel

[25] Mantoue est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom en Lombardie, région de la plaine du Pô. Gouvernées par la maison de Gonzague, Mantoue et Sabbioneta sont liées par une même histoire mais aussi par une tradition urbanistique, architecturale et artistique commune fondée sur les principes de la Renaissance italienne.

[26] Le diocèse de Tours a été érigé dès le 3ème siècle. Celui-ci correspondait à la province romaine Lugdunensis Tertia (Lyonnaise III), province créée apparemment sous Maxime (Clemens Maximus augustus), vers 385, par subdivision de la province dioclétienne de Rotomagus / Rouen (Lyonnaise IIe). Il a été élevé au rang d’archidiocèse au 5ème siècle. Au 4ème siècle, le diocèse a été marqué par la figure emblématique de Saint Martin de Tours qui le dirige entre 371 et 397.

[27] L’archidiocèse de Paris est le principal archidiocèse métropolitain de l’Église catholique en France. L’évêché de Paris aurait été créé au 4ème siècle. Selon la tradition, Paris aurait été évangélisée par saint Denis, premier évêque de la ville, mais le premier évêque de Paris attesté est Victorin (Victorinus) cité en 346. L’évêché n’a pendant plusieurs siècles qu’une importance relative dans le royaume, Sens ou Reims ayant un rôle primordial dans la partie nord

[28] Saumur est une commune française sous-préfecture du département de Maine-et-Loire. Au temps de la Fronde, Saumur resta fidèle au roi. Mazarin et toute la cour y vinrent, en 1652, pour agir contre Angers, un moment révolté. Turenne, abandonnant la Fronde, y rejoignit la cour et y fit sa réconciliation avec elle. La révocation de l’édit de Nantes, en 1685, frappa cruellement Saumur. C’est la plus grande calamité dont cette ville ait été atteinte dans tout le cours de son histoire. Les protestants émigrèrent en masse et la population tomba à 6 000 habitants, c’est-à-dire qu’elle diminua dans la proportion des deux tiers, ces deux tiers renfermant la partie prépondérante par ses lumières, son activité, son industrie et ses richesses. L’édifice de prospérité élevé par Duplessis-Mornay s’écroula complètement.

[29] La famille de Chabot est une famille subsistante de la noblesse française d’extraction chevaleresque sur preuves de 1269. Elle est originaire du Bas-Poitou. La famille de Chabot forma de nombreuses branches, dont celles des barons de Retz, des barons de Saint-Gelais, et la branche aînée des barons et comtes de Jarnac. Cette dernière donna naissance en 1645 à la branche de Rohan-Chabot, ducs de Rohan (en 1648), par le mariage d’Henri Chabot avec Marguerite de Rohan, fille et héritière d’Henri de Rohan, premier duc de Rohan.

[30] La Grève est une ancienne municipalité française située dans le département de la Vendée. Issue de la transformation de la paroisse Sainte-Agathe-de-la-Grève, elle est absorbée en 1791 par Saint-Martin-des-Noyers.

[31] Montsoreau est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire

[32] Argenton-Château est une ancienne commune française, située dans le département des Deux-Sèvre