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Quintus Lutatius Catulus (consul en 78 av. jc)

lundi 20 septembre 2021, par lucien jallamion

 Quintus Lutatius Catulus (consul en 78 av. jc)

Homme politique de la Rome antique

Emblème de la République romaine.Fils de Quintus Lutatius Catulus consul en 102 av. jc. En 78 av. jc, il est consul. Il s’est opposé aux changements constitutionnels de Marcus Aemilius Lepidus. Quand Lepidus a mené une révolte, Catulus et Pompée l’ont défaite. Il était le chef du groupe ultra conservateur.

En 66 av. jc, il s’oppose à la loi de Manilius, la lex Manilia [1], qui donne à Pompée le pouvoir de poursuivre la guerre contre Mithridate en Orient, à la place de Lucullus. Il était l’un des adversaires de Jules César.

En 65 av. jc, il est censeur [2], mais il abdique avant la fin de son mandat.

En 63 av. jc, il essaie de compromettre césar lors de la conjuration de Catilina [3]. La même année, il brigue la charge de Pontifex maximus [4] contre le même César, qui l’emporte.

Il est l’arrière-grand-père de l’empereur Galba. Celui-ci lui vouait une grande admiration et faisait systématiquement mention de cette ascendance sur les inscriptions accompagnant ses statues

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Quintus Lutatius Catulus (consul en -78)/ Portail de la Rome antique/ Catégories : Consul de la République romaine

Notes

[1] Cette loi proposée en 66 av. jc par le tribun de la plèbe Manilius accordait un pouvoir militaire exceptionnel dans la province d’Asie à un général afin qu’il défasse Mithridate VI roi du Pont et ennemi de Rome. Elle fut soutenue devant les comices par Cicéron, dans son discours Pro lege Manilia, dit aussi De Imperio Cn. Pompei. Cette loi bénéficia à Pompée qui venait juste d’éliminer la piraterie en Méditerranée orientale et disposait donc de troupes disponibles et aguerries pour intervenir en Asie mineure.

[2] Le censeur est un magistrat romain. Deux censeurs sont élus tous les cinq ans parmi les anciens consuls par les comices centuriates. Le pouvoir des censeurs est absolu : aucun magistrat ne peut s’opposer à leurs décisions, seul un autre censeur qui leur succède peut les annuler. Après 18 mois de mandat, ils président une grande cérémonie de purification, le lustrum, à la suite de laquelle ils abdiquent. La censure est la seule magistrature romaine qui n’autorise pas la réélection. Les censeurs ne sont plus élus à partir de la dictature de Sylla, et leurs pouvoirs sont repris par les empereurs romains.

[3] La conjuration de Catilina est un complot politique visant la prise du pouvoir à Rome en 63 av. jc par le sénateur Lucius Sergius Catilina. Devenue la capitale d’un empire en croissance rapide, la Ville est alors depuis longtemps à l’abri d’une attaque ennemie, mais depuis la Guerre sociale (de 91 à 88), elle doit faire face à de nombreux troubles qui mettent à mal les institutions de la République romaine et sa population. Le complot ourdi par Catilina et ses partisans ne ressemble pourtant en rien à ce que la République romaine a connu jusqu’alors. Déçu par un double échec lors de l’élection au consulat, Catilina organise secrètement une conjuration qui vise à éliminer une partie de l’élite politique romaine et à s’emparer du pouvoir politique suprême en s’appuyant sur les frustrations d’une partie de la nobilitas romaine et de certains notables italiens. Sur sa route, le conspirateur voit ses visées contrecarrées par la détermination du consul Cicéron, dont le mandat touche à sa fin au moment des faits. En bon orateur, Cicéron dénonce Catilina publiquement et avec virulence, puis conduit la contre-offensive militaire qui met finalement la conjuration en déroute. Catilina meurt au combat au début 62, tandis que Cicéron, salué du titre de « Pater patriae », connaît d’abord la gloire pour avoir sauvé la République, avant que cette même affaire ne le contraigne à l’exil en 58.

[4] Dans la Rome antique, pontifex maximus (grand pontife) est le titre donné au pontife à la tête du collège pontifical. Ce titre est le plus élevé de la religion romaine. Les pontifes sont chargés de l’entretien du pont sacré (pont Sublicius) et de surveiller la bonne observance des pratiques religieuses. Ils s’occupent aussi des temples ne disposant pas de clergé propre. Le recrutement des pontifes se fait par cooptation et la charge de pontife est exercée à vie.