En 102, il devient consul avec Caius Marius. L’année suivante, ils battent et anéantissent ensemble les Cimbres [1] à Verceil [2].
Il prend le parti de Sylla dans sa lutte contre Marius, mais est poussé au suicide par les partisans de ce dernier.
Catulus est connu aussi comme orateur et comme écrivain, mais il ne reste pratiquement rien de ses écrits.
Il appartient à la gens Lutatia [3]. Il est le fils d’un autre Quintus Lutatius Catulus et de Poppilia .
À partir de 101, Catulus se situe du côté des aristocrates conservateurs, les optimates [4], en lutte contre les populares [5]. Il fait partie des adversaires de Saturninus, puis en 91, il soutient le tribun Drusus.
En 88, Catulus soutient toutefois Sylla dans la guerre civile contre Marius. Quand, en 87, les partisans de Marius prennent le contrôle de Rome, Catulus est accusé de haute trahison par le tribun de la plèbe Marius Gratidianus, le neveu de Marius. Plutôt que de comparaître dans une humiliante parodie de justice, et ne parvenant pas à obtenir la pitié de son ancien collègue Marius, Catulus se suicide par asphyxie en s’enfermant dans une pièce de sa demeure avec un réchaud de charbon de bois.
Catulus était admiré de Cicéron pour l’ampleur de sa culture hellénique. Il parlait et écrivait parfaitement le grec. Son éloquence était pleine de douceur et de charme. Cicéron en fait l’un des interlocuteurs des livres II et III du“ De oratore” et l’évoque dans “les Tusculanes”.
Il est, avec Valerius Aedituus , le fondateur de ce que l’on appellera la poésie sentimentale. Il a composé aussi des Mémoires sur son consulat [6].
Il est encore apprécié au 2ème siècle, et présenté comme un poète érotique par Pline le Jeune et Apulée.
Il ne subsiste de ses écrits que quelques citations.