Il appartient à l’école florentine [1], et qui fut le maître de Fra Angelico.
Si Lorenzo Monaco est siennois [2] de naissance sa formation est florentine, dans la plus pure tradition giottesque et sensible aux travaux de Spinello Aretino et d’ Agnolo Gaddi .
En 1391, il devient moine bénédictin camaldule [3] au monastère florentin de Sainte-Marie-des-Anges [4] où il travaille comme miniaturiste dans le scriptorium [5] et comme peintre sur panneau, considéré à l’époque comme le peintre majeur des sujets sacrés à Florence. Il peint plus sporadiquement à fresque et son œuvre majeure dans cette technique est la décoration de la chapelle de la famille Bartolini [6] à la basilique Santa Trinita [7].
En 1401, son style s’oriente vers le gothique flamboyant, dit gothique tardif de la tradition byzantine en Italie. Dans ses nombreux retables à fond dorés, on retrouve un style caractéristique des mouvements sinueux des figures et des drapés, des couleurs brillantes et très riches, d’originales compositions architecturales.
Malgré sa réclusion monacale, ses réalisations montrent une certaine connaissance des nouveautés de l’époque, de la peinture siennoise et de la peinture nordique.
Il sera le dernier représentant important du style giottesque, avant la révolution de la Renaissance apportée par Fra Angelico et Masaccio.