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Kachta

lundi 19 avril 2021, par ljallamion

Kachta

Roi de Napata de 760 à 747 av. jc

Frère d’ Alara , il se fait reconnaître comme pharaon à Éléphantine [1]. Les prêtres revendiquant l’autorité suprême le poussent à s’emparer de la Thébaïde [2].

Il a deux épouses dont sa sœur Pabatjma et 5 enfants dont Piânkhy et Chabaka qui lui succèdent et Amenardis 1ère, future divine adoratrice d’Amon [3].

Kachta est enterré à Napata [4] sous une pyramide qui fut édifiée pour lui dans la nécropole royale d’El-Kourrou [5].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Kachta/ Portail de l’Égypte antique/ Pharaon

Notes

[1] L’île Éléphantine est une île d’Égypte située sur le Nil, en face du centre-ville d’Assouan dont elle fait partie. Elle constitue une des nombreuses îles et rochers qui forment la première cataracte du Nil. Dans l’Égypte antique, l’île était une ville, capitale du premier nome de Haute Égypte, celui « du Pays de l’arc » ou « du Pays de Nubie » (tA-sty).

[2] La Thébaïde, était une région méridionale de l’Égypte antique. Son nom provient de sa capitale Thèbes. On comprend sous cette appellation, tantôt seulement les sept nomes de la Haute-Égypte (Tentyra, Coptos, Thèbes, Hermonthis, Latopolis, Apollinopolis Magna, Ombos), tantôt les huit qui forment la partie sud de la Moyenne-Égypte (Diospolis Parva, Abydos, This, Chemmis, Aphroditopolis, Antaeopolis, Hypselis, Lycopolis), ainsi que la Grande Oasis, qui sous les Romains formait aussi un nome. Sous les Ptolémées, la Thébaïde forma un district administratif dirigé par l’Épistratège de Thèbes, qui avait également la responsabilité de la navigation sur la mer Rouge et l’océan Indien. Sous l’Empire romain, Dioclétien créa la province de Thébaïde, contrôlées par les légions. Elle fut ultérieurement divisée en Thébaïde supérieure pour la moitié méridionale avec Thèbes pour chef-lieu, et Thébaïde inférieure pour la moitié septentrionale avec pour chef-lieu Ptolémaïs. La partie habitée de la Thébaïde était entourée à l’est et à l’ouest de déserts dans lesquels se retirèrent les premiers ermites et anachorètes chrétiens, comme saint Macaire, saint Pacôme, saint Antoine l’Ermite ; cela explique le sens de « lieu isolé et sauvage », servant de retraite, que le mot a pris en français dans la langue littéraire.

[3] Le titre de Divine adoratrice puis d’Épouse du dieu, ou Main du Dieu, fut successivement porté par des catégories totalement différentes de femmes égyptiennes. Il désigne des prêtresses consacrées au service d’Amon, tout comme d’autres divines adoratrices sont attachées à la déesse Hathor ou placées au service d’Atoum, de Min et de Sobek. Il semble qu’en leur qualité de « Main du dieu » elles aient pour rôle d’éveiller la pulsion sexuelle du dieu créateur. Les épouses du dieu sont des dames du plus haut rang, membres de la famille royale.

[4] Napata est à la fois le nom d’un royaume antique d’Afrique et le nom de sa capitale. Son nom est attaché à la « deuxième période » du royaume de Koush. Situé en aval de la quatrième cataracte du Nil, les ruines de la ville antique sont situées au pied du Gebel Barkal, un promontoire rocheux qui domine la vallée et le fleuve et qui très tôt a été identifié comme une montagne sacrée dans laquelle résidait le dieu Amon lui-même.

[5] El-Kourrou est une vaste nécropole antique utilisée entre la fin du 9ème siècle et le 7ème siècle avant notre ère. Ce site est situé près de la ville moderne de Karima au nord du Soudan. Cette nécropole abrite plusieurs dizaines de sépultures de rois et de membres de familles royales, certaines sous un simple tumulus de pierres, d’autres dans un mastaba de briques crues, ou encore dans une pyramide. Ces dernières ont été édifiées avec l’avènement des pharaons noirs de la XXVème dynastie qui y ont leurs tombes, à l’exception de Taharqa.