Notes
[1] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif
[2] Le royaume de Juda est un petit royaume du Proche-Orient ancien établi par les Israélites à l’âge du fer. Selon la Bible, il existe de 931 à 586 av. jc, concomitamment avec le royaume d’Israël et en rivalité avec lui. L’archéologie permet de tracer l’existence de Juda en tant que royaume à partir du 8ème siècle av. jc. N Selon la Bible, sa création serait le résultat d’un schisme après la mort du roi Salomon. Après une période d’essor sous la domination de l’empire néo-assyrien, il est détruit par les Babyloniens sous le règne de Nabuchodonosor II dans un contexte de guerre entre Égyptiens et Babyloniens.
[3] Libna, Libnah ou Lobana est une ville indépendante, probablement proche de la côte ouest d’Israël, qui avait son propre roi au moment de la conquête israélite de Canaan. Elle a sans doute été un important producteur de revenus et s’est rebellé contre le Royaume de Juda
[4] Le royaume de Babylone s’est épanoui en Mésopotamie du sud du début du 2ème millénaire avant jc jusqu’en 539 av. jc, date de la prise de sa capitale par le roi Cyrus II de Perse. Cet État s’affirme à partir de la cité de Babylone dans le courant du 18ème siècle av. jc, sous l’impulsion du plus grand roi de sa première dynastie, Hammurabi. Après son pillage par les Hittites en 1595 av jc, Babylone passe sous l’autorité d’une dynastie d’origine kassite qui stabilise ce royaume pendant plus de quatre siècles. Cette période marque le début de la rivalité avec le royaume voisin situé au nord, l’Assyrie, qui marque les siècles suivants. Après plusieurs siècles d’instabilité entre 1100 et 800 av. jc, la Babylonie passe sous la coupe de l’Assyrie pendant plus un siècle (728-626 av. jc), avant d’initier une réaction qui aboutit à la destruction de l’Assyrie et à la formation de l’empire néo-babylonien (626-539 av. jc) par Nabopolassar et Nabuchodonosor II. Cette dernière phase de l’histoire du royaume de Babylone est brève, s’achevant en 539 av. jc par sa conquête par le roi perse Cyrus II. Dès lors, Babylone n’est plus dominée par une dynastie d’origine autochtone : aux Perses Achéménides (539-331 av. jc) succèdent les Grecs Séleucides (311-141 av. jc), puis les Parthes Arsacides (141 av. jc-224 ap. jc). La Babylonie conserve néanmoins sa prospérité jusqu’aux débuts de notre ère, tandis que sa culture millénaire s’éteint lentement.
[5] Mitzpah en Benjamin est une ville de l’Israël antique appartenant à la tribu de Benjamin. Elle est située dans les monts de Benjamin à quelques kilomètres au nord de Jérusalem. Mitzpah sert de siège au gouvernement de la Judée après le siège et la destruction de Jérusalem par les Babyloniens au début du 6ème siècle av. jc. C’est là que réside Guedalia ben Ahikam. Il est probablement le dernier roi de Juda, bien que ce titre ne lui soit jamais donné dans le Deuxième livre des Rois. Ne faisant pas partie de la lignée du roi David, il ne pouvait être qu’illégitime pour le rédacteur de l’histoire deutéronomiste. Au cours de la révolte des Maccabées, Mitzpa se substitue à Jérusalem dont le Temple a été profané. Les troupes de Judas Maccabée s’y rassemblent à la veille de la bataille d’Emmaüs
[6] Gibeon était une ville de l’ancien Israël de la tribu de Benjamin, à 8 km au nord de Jérusalem. Elle est célèbre pour la légende du soleil arrêté par l’ordre de Josué. Le site serait le village de El-jib dans les territoires palestiniens occupés.
[7] Bethléem est une ville située en Cisjordanie, une région de Palestine, à environ 10 km au sud de Jérusalem, qui compte essentiellement des Palestiniens musulmans. La ville compte une petite communauté de chrétiens palestiniens, une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde. Son agglomération s’étend aux villes de Beit Jala et Beit Sahour. La ville est un important centre religieux. La tradition juive, qui l’appelle aussi Éphrata, en fait le lieu de naissance et de couronnement du roi d’Israël David. Elle est considérée par les chrétiens comme le lieu de naissance de Jésus de Nazareth. C’est un lieu de pèlerinage qui génère une activité économique importante à la période de Noël. La ville est également le siège d’un lieu saint du judaïsme, le tombeau de Rachel, situé à l’entrée de la ville.
[8] Taphnis ou Tell Defenneh est à 13,5 kilomètres à l’ouest du canal de Suez près de la ville d’El Qantara et à 19 km au nord est d’el-Salihièh (antique Phacusa). C’était une ancienne cité pharaonique et une place forte. Taphnis eut son importance comme place forte quand les pharaons abandonnèrent Thèbes, leur capitale du Sud, pour construire la Thèbes du nord à Tanis. Il semble que Taphnis ne fut vraiment florissante qu’à la Basse époque sous les règnes de Psammétique 1er à Ahmôsis II (XXVIème dynastie).
[9] Le Temple de Salomon, également connu comme le premier temple de Jérusalem est selon la Bible hébraïque (I Rois 6-8 & II Chroniques 3-5), un lieu de culte édifié par le roi Salomon sur le mont Moria et détruit lors du siège de Jérusalem par l’armée babylonienne de Nabuchodonosor II.
[10] Babylone était une ville antique de Mésopotamie. C’est aujourd’hui un site archéologique majeur qui prend la forme d’un champ de ruines incluant des reconstructions partielles dans un but politique ou touristique. Elle est située sur l’Euphrate dans ce qui est aujourd’hui l’Irak, à environ 100 km au sud de l’actuelle Bagdad, près de la ville moderne de Hilla. À partir du début du 2ème millénaire av. jc, cette cité jusqu’alors d’importance mineure devient la capitale d’un royaume qui étend progressivement sa domination à toute la Basse Mésopotamie et même au-delà, sous le règne de Hammurabi dans la première moitié du 18ème siècle av. jc.
[11] Le Deuxième Livre des Rois est un livre de l’Ancien Testament classé parmi les Livres des Prophètes dans la tradition juive et dans les livres historiques dans le christianisme. Il suit le Premier Livre des Rois, avec lequel il constituait, à l’origine un seul livre. Depuis le règne d’Ochozias, roi d’Israël, jusqu’à la chute du royaume de Juda, il présente avec plus ou moins de détails chacun des rois d’Israël et de Juda, deux royaumes condamnés par la justice divine après leur rejet des commandements divins.
[12] Le Livre de Jérémie est un livre du Tanakh et de l’Ancien Testament, écrit selon la tradition juive et chrétienne par le prophète Jérémie. Sa rédaction commence avant la destruction de Jérusalem par les Babyloniens car il était déjà répandu et utilisé par les Juifs durant leur exil à Babylone. La quatrième année de Joachim correspond à 605/604 av. jc, c’est-à-dire au moment où la bataille de Karkemish fait basculer le Moyen-Orient de la domination égyptienne à celle de Babylone. Selon le texte, lorsqu’il prend connaissance du contenu du livre, le roi Joachim déchire le rouleau et le jette au feu ; Jérémie doit alors le récrire.