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Othon 1er de Bourgogne ou Othon 1er de Hohenstaufen

dimanche 11 avril 2021, par ljallamion

Othon 1er de Bourgogne ou Othon 1er de Hohenstaufen (1170-1200)

Comte palatin de Bourgogne et comte de Luxembourg

Fils de l’empereur germanique Frédéric Barberousse et de l’impératrice et comtesse Béatrice 1ère de Bourgogne.

En 1190 Othon épouse Marguerite de Blois, fille du comte Thibaut V de Blois et de Chartres et d’ Alix de France fille du roi Louis VII.

La même année son père Frédéric Barberousse décède. Son fils aîné, Henri VI du Saint Empire lui succède comme empereur et Othon lui succède comme comte palatin de Bourgogne [1].

Le 14 août 1196, à la suite du décès du comte Henri IV de Luxembourg sans héritier mâle, Othon reçoit le comté de Luxembourg [2] de son frère l’empereur Henri VI qui en a hérité.

Le 13 janvier 1200, il est assassiné à Besançon [3]. Il repose dans la crypte de la Cathédrale Saint-Jean de Besançon [4].

Ermesinde 1ère de Luxembourg , fille du comte Henri IV de Luxembourg épouse du comte Thiébaut 1er de Bar négocie avec l’empereur la succession du comté de Luxembourg.

Jeanne 1ère de Bourgogne succède à son père comme comtesse de Bourgogne à l’âge de 9 ans. Elle décède en 1205 à l’âge de 14 ans. Sa sœur Béatrice II de Bourgogne hérite du comté avec son époux, le comte Othon II de Bourgogne , fils de Berthold IV von Diessen , comte d’Andechs [5] et duc de Méranie [6], et d’Agnès de Basse-Lusace [7].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Othon Ier de Bourgogne/ Portail de la Franche-Comté/ Comte de Bourgogne

Notes

[1] Le comté de Bourgogne, appelée aussi Franche Comté de Bourgogne était un important comté fondé en 986 par le comte Otte-Guillaume de Bourgogne et dont le territoire correspond aujourd’hui approximativement à l’actuelle région de Franche-Comté. Il avait pour capitale Dole (château de Dole) et était gouverné du 10ème au 17ème siècle par les comtes palatins de Bourgogne. Ce comté est formé par la réunion des quatre circonscriptions administratives carolingiennes (pagi bourguignons) : l’Amous (région de la Saône, de l’Ognon et du Doubs), l’Escuens (région de Château-Chalon), le Portois (région de Port-sur-Saône) et le Varais (région enserrée dans le « M » que forme le tracé de la rivière le Doubs).

[2] Le comté de Luxembourg, en tant que principauté territoriale, est une création des descendants de Sigefroi. Conrad 1er est le premier à porter explicitement le titre de comes de Luccelemburc. Le château fort Lucilinburhuc devient le point d’ancrage à partir duquel s’opère le rassemblement territorial au cours des 11, 12 et 13ème siècles. L’agrandissement du territoire se fait par les mariages, par l’achat de terres, par les liens de vassalité et surtout par la guerre. Les comtes de Luxembourg réussissent à soumettre leurs rivaux, même s’ils subissent parfois des revers comme à la bataille de Worringen en 1288, où le comte Henri VI et trois de ses frères tombent, mortellement blessés. À la fin 13ème siècle, le comté de Luxembourg occupe un vaste espace situé entre Meuse et Moselle. Il a la particularité d’être situé à cheval sur la frontière linguistique, une partie étant germanophone et une autre francophone.

[3] Commune de l’est de la France, préfecture du département du Doubs. Au cours des 12ème et 13ème siècles, les Bisontins luttent contre l’autorité des archevêques et obtiennent finalement leurs libertés communales en 1290. Tout en restant soumise à l’Empereur, Besançon se gouverne par elle-même, grâce à un conseil de 28 notables élus au suffrage universel masculin à plusieurs degrés et à un conseil de 14 gouverneurs désignés par les notables. Besançon restera ainsi une « ville libre » pendant près de 400 ans. Les ducs de Bourgogne, devenus maîtres de la Franche-Comté, sont les « protecteurs » de la ville libre impériale que reste toujours Besançon. C’est pour la cité une période de prospérité.

[4] La cathédrale Saint-Jean est une église, basilique et cathédrale carolingienne franc-comtoise à Besançon, construite dès le 3ème siècle puis reconstruite plusieurs fois, notamment au 9ème siècle et au 11ème siècle ; elle comprend des parties romanes, gothiques et baroques . L’édifice est l’un des rares en France à comprendre deux chœurs opposés ; il recèle une trentaine de tableaux classés aux monuments historiques, une horloge astronomique considérée comme un chef-d’œuvre du genre, ainsi que « la Rose de Saint-Jean », un autel circulaire datant du 11ème siècle et entièrement réalisé dans du marbre blanc. Sa légitimité même de siège diocésain fut maintes fois remise en cause, notamment par le proche chapitre de Saint-Étienne, mais le pape franc-comtois Calixte II rétablit ce droit à cette église, considérée comme la « maison mère ». De nombreuses personnalités furent enterrées au sein du bâtiment, notamment des comtes de Bourgogne mais aussi des archevêques de la ville.

[5] Les comtes d’Andechs ont été une famille noble allemande dont le berceau se trouve au château fort d’Andechs (au sud-ouest de Munich), en Bavière. Ils sont documentés résidant à Diessen au 11ème siècle et font tous partie des plus importantes dynasties bavaroises outre les Welf. Parmi les membres les plus éminents furent notamment sainte Edwige de Silésie, la fille du comte Berthold IV, et sa nièce sainte Élisabeth de Hongrie. La lignée comtale s’éteignit en 1251.

[6] Le duché de Méranie est un ancien État du Saint Empire, qui existe de 1180 à 1248, avec pour capitale Merano. Les seigneurs de Méranie possèdent la plus grande partie du Tyrol et même de l’Istrie, mais comme vassaux de la Bavière. À la chute de Henri le Lion en 1180, leurs possessions sont déclarées fiefs immédiats de l’Empire. Comme hérités du dernier comte de Dachau en Bavière, qui avait porté le titre de duc de Dalmatie, ils prennent le titre ducal, confirmé par Frédéric Barberousse. Othon 1er acquiert encore en 1208 le comté palatin de Bourgogne en Franche-Comté, en épousant Béatrix II, héritière de ce pays. Une fille de Berthold IV, Agnès de Méranie, devient la troisième femme de Philippe-Auguste. Mais dès 1218, la maison de Méranie s’éteint dans les mâles par la mort d’Othon II, et ses possessions sont divisées entre la maison de Chalons, celle de Goritz, la Bavière, Venise, etc.

[7] La Lusace est une région du nord-est de l’Allemagne, aux confins de la Pologne (Silésie) et de la République tchèque (Bohême), à l’est de la Saxe et au sud du Brandebourg. On distingue deux parties : Haute Lusace et Basse Lusace. La Lusace est toujours habitée par la minorité slave des Sorabes dont les ancêtres, le peuple des Milceni s’installèrent sur ce territoire au 9ème siècle. La Lusace fut province hongroise de 1469 à 1490.