Il a deux fils : Lucius Marcius Philippus consul en 56, second mari d’Atia, la nièce de César et mère d’Octave et Gellius Publicola adopté.
En 104 av. jc, il est tribun de la plèbe [1], il a fait une loi agraire, dont nous ignorons le contenu, sauf un mémorable rapport qui disait qu’il y avait seulement 2 000 hommes romains qui possédaient une propriété terrienne. Il semble avoir fait cette loi pour augmenter sa popularité, mais voyant que cette loi ne pouvait être votée, il l’abandonna.
En 100 av. jc, il défend la république avec d’autres hommes d’État pour la protéger de Lucius Appuleius Saturninus. En 93 av. jc, il perd les élections consulaires. En 91 av. jc, il est consul.
Durant cette année Marcus Livius Drusus, le tribun de la plèbe, fait une loi au sujet de la distribution du blé, l’attribution de la terre publique, et la création de colonies en Italie et en Sicile. Drusus a au début la pleine confiance du Sénat, essayant par ses mesures de réconcilier le peuple à la partie sénatoriale.
Marcius appartient quant à lui au parti populaire [2], et il s’oppose violemment à Drusus. Durant des débats il est blessé et évacué du Sénat par les partisans de Drusus. Drusus en profite pour faire passer ses lois. Il se réconcilie avec le Sénat quand les partisans de Drusus commencent à se méfier de lui et convainc alors le Sénat de déclarer les lois de Drusus caduques.
Durant son consulat, il a recommandé au Sénat de réclamer l’Égypte. Durant la guerre civile [3], il est resté neutre, bien que Cicéron mentionne qu’il était un partisan de Sylla. Il est resté à Rome en paix, durant la période de pouvoir de Cinna.
En 86 av. jc, il est censeur [4] avec Marcus Perperna et on dit qu’il expulse son propre oncle Appius Claudius du Sénat. Après la mort de Sylla, il fait résistance à des tentatives de changer des lois de Sylla. Puis il soutient Gnaeus Pompeius.
Il était l’un des orateurs les plus distingués de son temps. Sa réputation a continué au siècle d’Auguste, sans doute aidée par le mariage de son fils avec la mère du premier princeps. Sa richesse lui avait permis d’avoir le goût et l’habitude du luxe.