Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 1er siècle de notre ère > Anaclet ou Clet (Cletus) ou Anenclet

Anaclet ou Clet (Cletus) ou Anenclet

mercredi 1er janvier 2020, par ljallamion

Anaclet ou Clet (Cletus) ou Anenclet

3ème évêque de 79 à vers 91

Il succède à Lin vers début octobre 79.

Selon une tradition, il aurait fondé la ville légendaire de Saint-Clet [1], dans les Côtes-d’Armor. On connaît de manière certaine l’existence d’un personnage nommé Anacletus, abrégé d’ordinaire en Cletus, qui mourut en martyr au cours de la persécution de Domitien sans doute entre 88 et 96.

Eusèbe de Césarée, Irénée de Lyon et Augustin d’Hippone affirment qu’Anaclet et Clet ne furent qu’une seule et même personne.

Au 9ème siècle, le pseudo-Isidore, auteur des Fausses décrétales [2], forgea trois lettres qu’il mit sous le nom d’Anaclet.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Jean-Marie Salamito, Philippe Levillain (dir.), Dictionnaire historique de la papauté, Paris, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-618577).

Notes

[1] Saint-Clet est une commune située dans le département des Côtes-d’Armor. Saint-Clet appartient au pays historique du Goëlo. Sous l’ancien régime, Saint-Clet était une paroisse appartenant à l’évêché de Tréguier et au comté du Goëlo. La paroisse a possiblement été fondée dans la seconde moitié du 1er siècle par Anaclet, alors évêque de Rome. En voyage en Armorique, il s’arrêta une nuit dans une ferme à côté de laquelle se trouvait une fontaine, où selon la légende il aurait baigné le fils du paysan atteint de la peste, qui guérît alors. Cette fontaine se trouve actuellement à côté de la chapelle de Clérin.

[2] On appelle Fausses décrétales ou encore Pseudo-Isidoriana une collection de décrétales pseudépigraphes, faussement attribuées à un certain Isidore Mercator, lui-même longtemps confondu avec Isidore de Séville. Il s’agit d’un immense travail de falsification de documents canoniques. Rédigées dans les années 830 et 840, les Fausses décrétales constituent l’une des plus importantes sources de droit canonique médiéval.