Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 15ème siècle > Philippe de Luxembourg dit le cardinal du Luxembourg

Philippe de Luxembourg dit le cardinal du Luxembourg

lundi 29 août 2016, par lucien jallamion

Philippe de Luxembourg dit le cardinal du Luxembourg (1445-1519)

Cardinal du Mans

Portrait au crayon de Philippe de Luxembourg dit le cardinal du Luxembourg. Cardinal du Mans (BNF). Source : wiki/ Philippe de Luxembourg/ domaine publicFils de Thibaud de Luxembourg , petit-neveu du cardinal Louis de Luxembourg , arrière-petit-neveu du cardinal Pierre de Luxembourg et oncle du cardinal Louis II de Bourbon de Vandôme .

Il est évêque du Mans en 1477, de Thérouanne [1] en 1498 et cardinal, évêque de Saint-Pons-de-Thomières  [2] en 1509, d’Arras [3] en 1512. C’est un des plus riches prélats du royaume. Il est nommé en 1516 légat [4] du pape en France. Il est le fondateur du collège du Mans à Paris [5].

Philippe est élu évêque du Mans en succession de son père. Il résigne en 1507 au profit de son neveu François de Luxembourg , mais il occupe de nouveau le siège du Mans après la mort de son neveu en 1509.

Le pape Alexandre VI le crée cardinal lors du consistoire du 21 janvier 1495, à la demande de son cousin, le roi Charles VIII.

Il ne participe pas aux deux conclaves de 1503 [6], ni à celui de 1513 [7]. Il est encore évêque d’Arras en 1514-1516 et abbé commendataire de l’abbaye de Jumièges [8], de l’abbaye de Saint-Vincent [9] près du Mans et de l’abbaye Saint-Martin de Sées [10].

En 1516 il est nommé légat apostolique en France. Il officia aux obsèques de la reine Anne en la cathédrale Notre-dame puis à l’abbaye de Saint-Denis et après que François 1er monta sur le trône, couronna la reine Claude.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Philippe de Luxembourg/ Portail du Vatican/ Cardinal français

Notes

[1] Thérouanne (en picard Therwane, en néerlandais Terwaan ou Terenburg, en flamand Therenburch) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais. Ce fut le siège d’un diocèse important (évêché de Thérouanne), érigé par saint Achaire. Le plus célèbre de ses évêques est saint Omer. Saint Erkembode, moine bénédictin irlandais, devint évêque de Thérouanne au 8ème siècle. Au Moyen Âge, Thérouanne a fait partie du comté de Flandre, puis du comté d’Artois lorsqu’il s’en est détaché. La cité fut pillée par les Normands en 880 et 882. Les étudiants de son diocèse faisaient partie de la Nation Picarde aux universités de Paris, Orléans et Bologne. Par sa position stratégique, Thérouanne a représenté un enjeu militaire important, en particulier pendant les guerres d’Italie. Après un dernier siège, débuté le 11 avril 1553, Thérouanne a été prise le 20 juin 1553, puis rasée dans le courant de l’été 1553 sur l’ordre de Charles Quint, qui y aurait même fait répandre symboliquement du sel. Par la suite, Thérouanne devient un site abandonné. Le diocèse est supprimé en 1557, entraînant une recomposition de l’administration ecclésiastique.

[2] Le diocèse de Saint-Pons-de-Thomières est un ancien diocèse de l’Église catholique en France. Il est un des diocèses historiques de l’ancienne province du Languedoc. Le diocèse de Saint-Pons-de-Thomières est érigé le 28 février 1318 par la bulle Alma mater Ecclesia du pape Jean XXII. Son territoire faisait partie auparavant du diocèse de Narbonne. Le diocèse est supprimé par la Constitution civile du clergé, adoptée par l’Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790 et sanctionnée par Louis XVI le 24 août suivant.

[3] Le diocèse d’Arras est un diocèse de l’Église catholique en France. Il a été érigé au 6ème siècle. Il est un diocèse historique de l’Artois. Depuis 1801, il couvre le département du Pas-de-Calais. Depuis 1853, les évêques diocésains d’Arras relèvent le titre d’évêque de Boulogne et celui d’évêque de Saint-Omer.

[4] Le légat apostolique, ou plus communément légat du pape, ou légat pontifical, est un représentant extraordinaire du pape chargé d’une mission spécifique, généralement diplomatique. Il se distingue en cela du nonce apostolique qui est un ambassadeur permanent du Saint-siège auprès des gouvernements étrangers.

[5] Le collège du Mans fut fondé par le cardinal Philippe de Luxembourg, évêque du Mans, en vue de pourvoir à l’entretien, le logement, la nourriture et l’instruction de 10 boursiers du diocèse du Mans. Le cardinal Louis de Bourbon-Vendôme y affecta l’hôtel que les évêques du Mans possédaient dans la capitale, rue de Reims, sur la montagne Sainte-Geneviève. Le collège commença à fonctionner en 1526. Vers 1613, ses revenus étant insuffisants, le collège fit alliance avec le collège de Reims voisin, pour former, par la réunion des deux établissements, un collège de plein exercice, sous le principalat de Jean Morel. Les basses classes se firent au Collège du Mans et le Collège de Reims fournit l’enseignement supérieur, et les deux maisons furent mises en communication par une galerie de traverse que l’on construisit sur la rue Chartière. En 1682, les Jésuites du collège de Clermont (futur lycée Louis le grand) achetèrent ses bâtiments et transférèrent le collège à l’hôtel de Marillac, rue d’Enfer. En 1764, le collège du Mans fut réuni à l’Université de Paris.

[6] élection de Pie III et de Jules II

[7] élection de Léon X

[8] L’abbaye Saint-Pierre de Jumièges en Seine-Maritime fut fondée par saint Philibert, fils d’un comte franc de Vasconie vers 654 sur un domaine du fisc royal à Jumièges.

[9] L’abbaye royale Saint-Vincent est une ancienne abbaye bénédictine française située au Mans dans la Sarthe. Ce qu’il en reste aujourd’hui est occupé par le lycée Bellevue. Il s’agit une abbaye médiévale construite en 572, formant ce qui allait être plus tard le faubourg Saint-Vincent. L’édifice est aujourd’hui situé dans le quartier des Maillets. Entre 1130 et 1230, l’abbaye connaît une période de grande croissance. La possession de terres se multiplie avec des vignes, des prés, des bois… A son apogée, l’abbaye possède 7000 hectares de domaines, et ce jusqu’aux confins du royaume d’Angleterre. À cela, il faut ajouter cinquante prieurés sous ordre direct et une soixantaine d’églises dans tout l’Ouest de la France. En Angleterre, l’Abbaye possède sept églises.

[10] L’abbaye Saint-Martin de Sées est une abbaye bénédictine située à Sées (anciennement Séez) dans le département de l’Orne. En 1050, l’année de la restauration de l’abbaye de Saint-Évroult, celle de Saint-Martin est entreprise par Roger de Montgommery, vicomte d’Exmes, marié à Mabile de Bellême fille de Guillaume Talvas II, l’évêque de Sées étant le frère de Guillaume II Talvas. Roger de Montgommery et Mabile de Bellême donnent un riche apanage autour de Sées, l’église d’Aunou-sur-Orne, la dîme du moulin de Macé, les impôts de Sées. Ils donnent le monastère à Thierry de Mathonville, depuis abbé de Saint-Évroult qui envoie un de ses moines, Roger avec deux moines laïcs et plusieurs serviteurs mais les constructions sont rasées par Quillaume Soreng et la reconstruction est achevée en 1056. En 1060, Roger de Montgommerry, Robert et Osmelin de Say et Picot donnent l’église et la dîme des moulins de la Roche-Mabile, une ferme avec un moulin, un bois, une terre, l’église de la Ferrière-Bochard, tout ce que Roger possède dans la région, des oblats, une maison, un jardin, 10 acres de terre, deux moulins, les droits de pêche et la dîme d’Urou. En 1061, la charte de fondation est confirmée par Guillaume, prince de Normandie