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Pharasman III d’Ibérie

jeudi 3 juillet 2025, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 8 août 2011).

Pharasman III d’Ibérie (mort en 182 ou 185)

Roi d’Ibérie du 2ème siècle

Royaume d'IbérieMonarque aux origines discutées, son règne de près de 40 ans est souvent oublié des chroniques géorgiennes [1], qui ne le citent que comme l’un des nombreux souverains n’ayant que peu marqué l’histoire antique de la Géorgie, même si les sources étrangères font preuve de relations importantes avec Rome et son empereur, Antonin le Pieux.

Il aurait été le fils unique du roi Rhadamiste 1er et aurait accédé au trône à la mort de celui-ci, alors qu’il était encore mineur. En raison de son âge, sa grand-mère paternelle Ghadana s’occupe provisoirement de la régence, jusqu’en 146.

Il est principalement connu pour un célèbre voyage qu’il entreprend à Rome sous le règne d’Antonin le Pieux, probablement en 154. Il se rend à Rome avec sa cour et son fils. Là, après des entretiens avec l’empereur Antonin, il se livre à des exercices guerriers avec ses compagnons devant les hauts dignitaires romains. Il reçoit également le droit de sacrifier au Capitole, ce qui est alors considéré comme un rare privilège, tandis qu’une statue du roi est érigée au temple de Bellone et une inscription en l’honneur du voyage du roi d’Ibérie [2] est déposée sur le Forum. À la suite de cet accueil, Rome rend à l’Ibérie les territoires de Géorgie occidentale annexés pendant le règne d’Hadrien, étendant ainsi les domaines ibères jusqu’au Pont-Euxin [3].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/Portail du monde antique/ Catégories/ Monarque de l’Antiquité/Roi d’Ibérie

Notes

[1] Les Chroniques géorgiennes désignent conventionnellement le principal recueil de textes historiques médiévaux de Géorgie Kartlis Tskhovreba , le Karthli étant la région de la Géorgie ancienne et médiévale connue dans l’Antiquité classique et encore sous l’Empire byzantin sous le nom d’Ibérie du Caucase. Les chroniques sont également connues sous le nom d’« Annales royales de Géorgie » car elles constituent l’essentiel du corpus officiel de l’histoire du royaume de Géorgie.

[2] L’Ibérie, aussi connue sous le nom d’Ivérie, est le nom donné par les Grecs et les Romains à l’ancien royaume de Karthlie et correspondant approximativement aux parties méridionale et orientale de l’actuelle République de Géorgie. Les Ibères du Caucase forment une base pour le futur État géorgien et, en même temps que les Colches de Colchide, le noyau de la population géorgienne actuelle. La région n’était, jadis, habitée que par quelques tribus qui faisaient partie du peuple appelé « Ibères ».

[3] La mer Noire est une mer située entre l’Europe et l’Anatolie. Large d’environ 1 150 km d’ouest en est et de 600 km du nord au sud, elle s’étend sur une superficie de 413 000 km². Elle communique au nord avec la mer d’Azov par le détroit de Kertch, et au sud-ouest avec la Méditerranée par le Bosphore, la mer de Marmara et le détroit des Dardanelles. Dans l’Antiquité, les Grecs la désignèrent d’abord par Skythikos Pontos. Les Scythes, peuple de langue iranienne, la désignèrent comme Axaïna, c’est-à-dire « indigo ». Les Grecs quand ses courants et ses vents leur devinrent familiers, la désignèrente comme Pontos Euxeinos, traduit en français par Pont-Euxin.Les Romains l’appelèrent Mare Caecili, terme qui fut traduit par la suite par les bulgares en « mer Cécile ».Au 13ème siècle, elle apparaît sur les portulans génois, dans les chroniques de Wavrin et de Villehardouin sous les noms de mer Majoure c’est-à-dire « grande mer ». Le terme de Noire apparu dans les textes et les cartes à partir du 15ème siècle.