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Benjamin Hoadly

mardi 28 mai 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 25 juillet 2015).

Benjamin Hoadly (1676-1761)

Évêque de Bangor, de Hereford, de Salisbury et de Winchester

Portrait de Benjamin Hoadly ecclésiastique anglais, qui fut successivement évêque de Bangor, Hereford, Salisbury et Winchester, célèbre pour avoir initié la controverse Bangorienne (Galerie nationale du portrait Londres)Il fit ses études au Collège St Catherine de Cambridge [1] et fut ordonné prêtre en 1700. Il fut recteur de Saint Pierre le Pauvre à Londres [2] de 1704 à 1724, et de St Léonard de Streatham de 1710 à 1723.

Sa participation à la controverse avec Francis Atterbury a commencé au début de sa carrière, quand il préconisa la conformité des rites religieux des églises écossaises et anglaises pour le bien de l’union. Il devint le chef de file de l’église unitaire et trouva la faveur du parti Whig [3].

La Chambre des communes [4], dominé par le parti Whigs, le recommanda à la reine Anne , et il devint recteur de Streatham en 1710. Lorsque George 1er succéda au trône, il devient aumônier du roi et fut nommé évêque de Bangor [5] en 1716.

En 1717, son sermon sur “La nature du Royaume du Christ” provoqua la controverse de Bangor. Il fut ensuite nommé dans différents évêchés. En tant que évêque, il a rarement rendu visite à ses diocèses et a vécu, à Londres, où il fut très actif en politique.

De la fin de l’été 1722 à Janvier 1725 Hoadly publia des lettres sur des sujets contemporains, articulant ses principes whigs et la défense de la Glorieuse Révolution [6] de 1688.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Benjamin Hoadly/Traduit par mes soins

Notes

[1] St Catharine’s College est un des 31 collèges de l’université de Cambridge au Royaume-Uni. Fondé en 1473, l’édifice comprend trois corps de bâtiments construits par Robert Grumbold.

[2] St Peter le Poer est une ancienne église paroissiale qui était située du côté ouest de Broad Street dans la Cité de Londres. D’origine médiévale, elle est reconstruite en 1540, puis en 1792 sur un projet de Jesse Gibson avec une nef circulaire. Elle est démolie en 1907.

[3] Le parti whig est un parti politique apparu au 17ème siècle en Angleterre qui, à compter de la fin du 17ème siècle, militait en faveur d’un parlement fort en s’opposant à l’absolutisme royal. Il s’opposait au parti Tory de l’époque. Le terme, apparu au 17ème siècle, désigne à l’origine un brigand écossais.

[4] La Chambre des communes est la chambre basse du Parlement du Royaume-Uni. Le Parlement comprend également la reine et la chambre haute, la Chambre des lords. La Chambre des communes est élue au suffrage universel direct : elle se compose de 650 députés, représentant chacun une circonscription et élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Le gouvernement est responsable devant la Chambre des communes : la majorité des membres, et notamment le Premier ministre, sont également membres de la Chambre des communes.

[5] L’évêque de Bangor est un prélat anglican de l’Église au pays de Galles. Il est responsable du diocèse de Bangor, dans le Nord-Ouest du pays de Galles, et sa cathédrale est la cathédrale Saint-Deiniol de Bangor.

[6] La Glorieuse Révolution d’Angleterre, aussi appelée Seconde Révolution anglaise, fut une révolution faussement décrite dans un premier temps comme « pacifique » (1688-1689). Terme à nuancer tout d’abord en raison des combats sévères qui opposèrent les partisans catholiques à l’armée néerlandaise de Guillaume III, ainsi qu’à cause de la sanglante contre-révolution qui s’ensuivit en Irlande peu de temps après. Elle eut pour conséquence de renverser le roi Jacques II (Jacques VII d’Écosse) et provoqua l’avènement de la fille de celui-ci, Marie II, et de son époux, Guillaume III prince d’Orange, à la suite de l’invasion néerlandaise de l’Angleterre menée par ce dernier. La révolution renforça la monarchie mixte et réaffirma le rôle du parlement face à la couronne.