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Jean II de Jérusalem

jeudi 29 mai 2025, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 1er octobre 2014).

Jean II de Jérusalem

Evêque de Jérusalem

Il succède à Cyrille sur le trône épiscopal de Jérusalem [1]. Certains lui attribuent aujourd’hui les 5 Catéchèses mystagogiques qui sont en général transmises en même temps que les 19 Catéchèses baptismales de Cyrille de Jérusalem.

L’autorité de Jean fut durement contestée à 2 reprises par Jérôme de Stridon, alors abbé à Bethléem [2]. Au moment de la première controverse origéniste [3], déclenchée par l’évêque Épiphane, Jérôme a vivement critiqué l’accueil réservé par Jean aux 400 moines “origénistes” [4] chassés des déserts égyptiens par l’évêque d’Alexandrie Théophile. La polémique déclenchée en 414 par Jérôme lui-même puis par un autre prêtre latin du nom d’Orose de Braga dit Paul Orose, était dirigée contre le diacre Pélage, qui était alors accueilli à Jérusalem tandis que sa doctrine “pélagienne” était en proie en Occident à de violentes critiques, en particulier d’Augustin d’Hippone.

Du fait de sa “damnatio memoriae”, les œuvres de Jean II n’ont en général pas été conservées sous son nom, mais, outre les Catéchèses mystagogiques, il est fort probable que certaines homélies, en grec, géorgien ou arménien, doivent lui être restituées.

On lui attribue aussi l’édition du “lectionnaire liturgique de Jérusalem”, conservé dans une vieille version arménienne.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jean II de Jérusalem/ Portail du christianisme/ Évêque de Jérusalem

Notes

[1] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif

[2] Bethléem est une ville située en Cisjordanie, une région de Palestine, à environ 10 km au sud de Jérusalem, qui compte essentiellement des Palestiniens musulmans. La ville compte une petite communauté de chrétiens palestiniens, une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde. Son agglomération s’étend aux villes de Beit Jala et Beit Sahour. La ville est un important centre religieux. La tradition juive, qui l’appelle aussi Éphrata, en fait le lieu de naissance et de couronnement du roi d’Israël David. Elle est considérée par les chrétiens comme le lieu de naissance de Jésus de Nazareth. C’est un lieu de pèlerinage qui génère une activité économique importante à la période de Noël. La ville est également le siège d’un lieu saint du judaïsme, le tombeau de Rachel, situé à l’entrée de la ville.

[3] Disciple d’Origène

[4] Disciple d’Origène