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Gaius Julius Alexander Berenicianus

samedi 8 octobre 2016, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 3 novembre 2013).

Gaius Julius Alexander Berenicianus

Prince de Cilicie

Carte de la Cilicie

Deuxième fils du roi Gaius Julius Alexander et de la reine Julia Iotapa de Cetis. Il est né, élevé et éduqué dans Cetis.

Il était juif, nabatéen [1], Édomite [2], grecs, arméniens, médian [3] et des origines perse.

Ses grands-parents paternels étaient le roi Tigrane VI d’Arménie et de son épouse Opgalli. Grâce à Tigrane, il était un descendant du roi Archélaüs de Cappadoce et du roi de Judée [4], Hérode le Grand et son épouse Mariamne.

Il est peu probable qu’il est tenté d’exercer une influence sur la politique de Judée. Son nom indique que les liens familiaux de la dynastie hérodienne n’ont pas été totalement rompus. Ses grands-parents maternels étaient le roi Antiochus IV de Commagène et la reine Julia Iotapa.

Quand ses parents se sont mariés à Rome en 58, l’empereur Néron couronna ses parents comme monarques et leur dona la région de Cilicie [5].

En 94, il fit sont entré au sénat romain. Puis, il servi comme consul suffect [6] ou comme consul ordinarius [7] en 116. Entre 132-133, il était proconsul [8] de la province romaine d’Asie [9].

Alors qu’il était proconsul d’Asie, il semble avoir été un mécène.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Gaius Julius Alexander Berenicianus /Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Nabatéens étaient un peuple commerçant du sud de la Jordanie et de Canaan, et du nord de l’Arabie, dont les peuplements dans les oasis au temps de Flavius Josèphe ont donné le nom de Nabatène à la région frontalière entre la Syrie et l’Arabie, entre l’Euphrate et la mer Rouge. Leur capitale était la cité troglodytique de Pétra, située aujourd’hui en territoire jordanien. Leur commerce se déroulait principalement entre les oasis, où ils pratiquaient l’agriculture de manière intensive. Ces oasis étaient reliées par des routes commerçantes. Les frontières de cet ensemble n’étaient pas précisément définies. L’empereur romain Trajan soumet les Nabatéens définitivement et les incorpore à l’Empire, où leur culture se dissipe et disparaît.

[2] Édom est un petit royaume du Proche-Orient ancien situé au sud de la mer Morte, au sud de la Transjordanie et de la Judée, de part et d’autre de la vallée de la Aravah. Le terme Édom désigne à la fois un peuple, les Édomites, et une région.

[3] À l’époque hellénistique, la Médie tombe sous le contrôle des Grecs, et est incluse après les conflits opposant les Diadoques dans les territoires contrôlés par les Séleucides, après avoir été un temps dominée par Antigone le Borgne. L’ancien général Atropatès qui dirigeait le contingent mède de l’armée perse à la bataille de Gaugamèles, se rallie par la suite à Alexandre le Grand et devient satrape du nord de la Médie, qui devient la Médie Atropatène, futur Azerbaïdjan, qu’il parvient à rendre autonome du pouvoir séleucide. La capitale de ce royaume se trouvait à Gazaca. Après plusieurs décennies d’indépendance, le roi Artabanzanes doit conclure un traité de vassalité avec Antiochos III en 220 av.jc. Cette région reste peu hellénisée, à la différence du sud de la Médie, centré autour d’Ecbatane. Plusieurs villes nouvelles y sont fondées par les souverains séleucides, et l’ancienne Rhaga est renommée Europa. Un satrape local, Molon, se révolte en 220 contre Antiochos III, qui le défait. Entre 163 et 160, c’est un autre satrape de Médie, Timarque, qui se révolte contre Démétrios 1er Sôter, et réussit à prendre le pouvoir en Babylonie, avant d’être finalement soumis. Les révoltes qui secouent le royaume séleucide vers 150 profitent au roi parthe Mithridate 1er qui prend alors la Médie, ainsi que l’Atropatène. Après plusieurs décennies de luttes, le pouvoir des Arsacides est finalement assuré en Médie, en dépit des attaques des nomades orientaux, Scythes ou Tokhariens. La région est réorganisée administrativement, et la ville de Rhaga/Europa est renommée Arsacia.

[4] La Judée est le nom historique et biblique d’une région montagneuse qui correspond aujourd’hui à une partie de la Cisjordanie et du sud d’Israël. Son nom vient de la tribu de Juda dont elle constituait le territoire. Dans l’Antiquité, c’était une région plutôt reculée au relief escarpé. La Judée a été le centre de plusieurs royaumes et provinces antiques : le royaume de Juda à l’âge du fer, la province perse de Yehoud Medinata, les dynasties des hasmonéens et des hérodiens puis la province romaine de Iudaea.

[5] La Cilicie est une ancienne province romaine située dans la moitié orientale du sud de l’Asie Mineure en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’est par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province d’Adana : région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée. Vers 27, sous l’empereur Tibère, la Cilicie est rattachée à la province de Syrie. Certaines parties de la région restent néanmoins dirigée par des souverains locaux jusqu’à l’annexion complète par Vespasien en 74. La province est suffisamment importante pour qu’un proconsul y soit nommé.

[6] consul suppléant

[7] ordinaire

[8] Homme politique exerçant l’administration d’une province romaine après un consulat dans la Rome antique

[9] La province romaine d’Asie comprenait la Carie, la Lydie, la Mysie, la Phrygie et la Troade.