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Tiridate II

dimanche 10 avril 2022, par ljallamion (Date de rédaction antérieure : 4 septembre 2013).

Tiridate II

Roi d’Arménie de 217 à 252

Tiridate II Roi d'Arménie de 217 à 252

Il succède à son père Khosrov 1er. Selon Dion Cassius, Tiridate reçoit une couronne de Macrin qui accepte également de délivrer sa mère qui était captive des Romains depuis 11 mois.

Sous son règne, vers 238 selon certaines sources, l’Arménie va tomber sous la domination de la nouvelle puissance montante, les Perses sassanides [1] qui ont mis fin à la dynastie arsacide des Parthes [2].

Selon la tradition arménienne et les anciens historiens, Tiridate II est tué en 252 par Anak, un seigneur parthe [3] de la Maison de Suren [4] . Ses enfants, Tiridate III et Khosrov II, se réfugient auprès des Romains.

Les Perses du Roi Shapur 1er occupent le pays et le roi installe sur le trône d’Arménie Artavazde V . Les Romains viennent en aide aux Arméniens occupés, mais l’empereur Valérien est capturé, en 260 à Édesse [5], par Shapur qui le met à mort.

La période qui suit est très confuse et les sources se contredisent sur la chronologie et le nom des rois. En général on admet qu’à la mort de Tiridate II, Artavazde V lui succède comme vassal des Sassanides.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Portail de l’Arménie/ Roi d’Arménie

Notes

[1] Les Sassanides règnent sur le Grand Iran de 224 jusqu’à l’invasion musulmane des Arabes en 651. Cette période constitue un âge d’or pour la région, tant sur le plan artistique que politique et religieux. Avec l’Empire romano byzantin, cet empire a été l’une des grandes puissances en Asie occidentale pendant plus de quatre cents ans. Fondée par Ardashir (Ardéchir), qui met en déroute Artaban V, le dernier roi parthe (arsacide), elle prend fin lors de la défaite du dernier roi des rois (empereur) Yazdgard III. Ce dernier, après quatorze ans de lutte, ne parvient pas à enrayer la progression du califat arabe, le premier des empires islamiques. Le territoire de l’Empire sassanide englobe alors la totalité de l’Iran actuel, l’Irak, l’Arménie d’aujourd’hui ainsi que le Caucase sud (Transcaucasie), y compris le Daghestan du sud, l’Asie centrale du sud-ouest, l’Afghanistan occidental, des fragments de la Turquie (Anatolie) et de la Syrie d’aujourd’hui, une partie de la côte de la péninsule arabe, la région du golfe persique et des fragments du Pakistan occidental. Les Sassanides appelaient leur empire Eranshahr, « l’Empire iranien », ou Empire des Aryens.

[2] Les Arsacides sont la dynastie des rois parthes ayant régné sur l’Iran pour former l’empire parthe. Fondée en 250 av. jc par Arsace 1er, elle conserve le trône jusqu’en l’an 224 de notre ère, et est remplacée par celle des Sassanides. Selon les Chroniques géorgiennes, une lignée de princes arsacides règne également sur l’Ibérie (Karthli) à partir de 189 avec Rev 1er le Juste fils d’un « Grand Roi » parthe anonyme identifié par Cyrille Toumanoff avec Vologèse V et d’une princesse autochtone. Cette famille s’éteint avec la princesse Abechoura, fille du roi Aspagour 1er, qui épouse en 284 Mirvan III d’Ibérie, le fondateur de la dynastie dite des Chosroïdes.

[3] La Parthie est une région historique située au nord-est du plateau iranien, ancienne satrapie de l’empire des Achéménides et berceau de l’Empire parthe qui domine le plateau iranien et par intermittence la Mésopotamie entre 190 av. jc. et 224 ap. jc. Les frontières de la Parthie sont la chaîne montagneuse du Kopet-Dag au nord (aujourd’hui la frontière entre Iran et Turkménistan) et le désert du Dasht-e Kavir au sud. À l’ouest se trouve la Médie, au nord-ouest l’Hyrcanie, au nord-est la Margiane et au sud-est l’Arie. Cette région est fertile et bien irriguée pendant l’antiquité, et compte aussi de grandes forêts à cette époque.

[4] Maison de Suren ou Suréna ou Suren-Pahlav sont l’une des deux familles nobles parthes mentionnées par leur nom dans les sources de la période arsacide.

[5] Édesse était la capitale de l’Osroène, un petit État d’abord indépendant de 132 av. jc à 216 ap. jc, devenu province romaine en 214, puis incorporé au diocèse d’Orient. Vers 204, Abgar IX se convertit au christianisme. C’est, dans l’histoire du christianisme, le premier roi chrétien. À la suite de cette conversion, le christianisme syriaque se développa autour d’Édesse et de nombreux monastères furent construits, en particulier celui de la colline, le Torâ d-Ourhoï. En 216, l’empereur Romain Caracalla s’empara définitivement du petit royaume, qui devint une province romaine. En 262, le roi des Perses sassanides Chahpuhr Ier occupa brièvement Édesse puis l’abandonna du fait de l’arrivée du roi de Palmyre Odenath II venu défendre la ville. Celui-ci, allié de l’empereur romain Gallien, avait en charge la défense de ses territoires en Orient. À partir de 250, Édesse, où le christianisme avait bien progressé, accueillit les chrétiens chaldéens, chassés de Perse par les Sassanides.