Son père nommé Saxon faisait partie de la noblesse. Il a été formé dans le clergé de la cathédrale de Metz, sous la direction de Drogon . Il a probablement été custode [1] de la cathédrale Saint-Étienne [2].
Il a peut être été abbé de Saint-Arnould et a donc assisté au concile de Mayence de 848.
Il est élu évêque de Metz en 855. Il est sacré par l’archevêque Thietgaud de Trèves assisté par Arnulf de Toul et Hatton de Verdun.
En 859, il accompagne Hincmar de Reims en députation auprès de Louis II de Germanie qui a envahi la Francie occidentale de Charles II le Chauve pour obtenir la libération des territoires occupés.
Il a participé au concile de Coblence de 860.
En 862 il soutient le divorce de Lothaire II et de Theutberge. Après le concile de Metz de 863 qui condamne ce divorce, il est déposé par le pape Nicolas 1er. On a de lui une lettre écrite au pape où il implore son pardon. Avec le soutien de Charles le Chauve il parvient à être réhabilité à son poste. Il écrit ensuite une lettre au pape pour prendre la défense de Lothaire, affirmant qu’il a quitté sa maîtresse et a repris Theutberge pour épouse. Cette missive reste sans effet.
En 863 il chasse de l’abbaye de Gorze [3] le laïc Bivin de Vienne, nommé par le roi Lothaire, et y place Betton.
Après la mort de Nicolas 1er en 868, il se rend à Rome pour présenter ses hommages au nouveau prélat Adrien II, Lothaire meurt avant son retour.
En 869 il préside au couronnement de Charles le Chauve à Metz.
Il a participé au concile de Douzy qui a condamné Hincmar de Laon en 871.
Il est mort le 31 août 875.