Héraclès de Macédoine
samedi 2 février 2019, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 31 juillet 2011).
Héraclès de Macédoine (vers 328 av.jc-309 av.jc)
Fils illégitime d’Alexandre le Grand et de Barsine, fille du satrape [1] d’Ionie [2], Artabaze. À la mort d’Alexandre le Grand en juin 323, seul Néarque considère qu’Héraclès est son successeur légitime. Il suit dès lors les pas de sa mère, Barsine, qui se retire à Pergame [3] lorsque Alexandre épouse Roxane. La suite de son enfance est très mal connue.
En 310, Polyperchon entre de nouveau en conflit contre Cassandre pour la régence de Macédoine. Il prend alors sous sa protection Héraclès et le présente comme un successeur potentiel du défunt Alexandre IV, assassiné par Cassandre. Cassandre ne faisant pas le poids face aux 20 000 hommes levés par Polyperchon, il propose à Polyperchon un accord visant au partage de la Grèce. Sur ordre de Polyperchon, Héraclès et sa mère sont exécutés en 309.
P.-S.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Héraclès de Macédoine/ Portail de la Grèce antique/ Catégories : Personnalité de la Grèce antique
Notes
[1] Un satrape est le gouverneur d’une satrapie, c’est-à-dire une division administrative de l’Empire perse.
[2] L’Ionie est une région du monde grec antique située à l’ouest de l’Asie mineure, entre Phocée et Milet. Elle correspond à la région située dans un rayon de 170 km autour de la ville actuelle d’Izmir. Elle emprunte son nom à Ion, ancêtre légendaire des peuples de cette région. C’est en Ionie que se sont développées les premières formes de science de la philosophie en Occident, chez les penseurs appelés Présocratiques. Les côtes ioniennes présentent beaucoup d’avantages économiques : de bons abris naturels facilitant l’établissement de ports pour le commerce avec des communications aisées vers l’arrière-pays, un climat agréable, des vallées ouvertes pour la culture des céréales et l’élevage des chevaux, des plateaux pour l’élevage des moutons, des collines pour les arbres fruitiers et les oliviers. Dans l’Antiquité, elle fédérait douze cités grecques, du continent et des îles : Chios, Éphèse, Érythrée, Clazomènes, Colophon, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Priène, Samos et Téos. Halicarnasse les rejoignit après. Brillant foyer de la civilisation hellénique aux 7ème et 6ème siècle av. jc, elle appartient à une ensemble plus vaste appelé « Grèce d’Asie » ou « Grèce de l’Est ».
[3] Pergame est une ancienne ville d’Asie Mineure, en Éolide située au nord de Smyrne, au confluent du Caïque et du Cétios, à environ 25 km de la mer Égée. À l’heure actuelle, son nom est Bergama (Turquie, province d’Izmir).