Né à Florence [1], il travailla comme orfèvre dans l’atelier de Ghiberti puis comme mosaïste à Venise et dessina les vitraux pour la cathédrale de Florence.
Il fut aussi peintre, décorateur, marqueteur. Il peint le Monument équestre de Sir John Hawkwood en 1436, les scènes de la vie de Noé en 1446.
Un peu avant Piero della Francesca, il prend conscience des nouveautés introduites par Masaccio. A partir de 1431, il plonge dans l’étude de la perspective à points de fuite multiples.
En 1456, il peint les 3 batailles. Leur géométrie complexe préfigure les oeuvres de Piero della Francesca. Dans certaines de ses oeuvres, il reste un peu archaïque comme dans les Deux Saint Georges ou La Chasse.
En 1465, il peint un retable, la Communion des apôtres. Dans cette oeuvre, il se montre artiste, savant et poète.
La curiosité et son ouverture d’esprit en firent un véritable homme de la Renaissance. Passionné de géométrie, il se révéla en peinture, un “poète de la science, sachant créer par la perspective l’illusion ou l’effet dramatique”.
Il unit dans ses compositions la rigueur mathématique, la puissance des lignes et l’audace des couleurs et des formes au service de son talent de conteur et de son goût du merveilleux.