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Jean VIII d’Harcourt

dimanche 17 janvier 2016 (Date de rédaction antérieure : 20 août 2012).

Jean VIII d’Harcourt (1396-1424)

Comte d’Aumale et de Mortain-Chef de guerre

château d'Harcourt

Fils de Jean VII d’Harcourt, comte d’Harcourt [1], et de Marie d’Alençon.

En 1417, il est nommé lieutenant et capitaine général de Normandie, capitaine des ville et château de Rouen. Il bat les Anglais à la bataille de la Brossinière [2]. Il participe à la bataille d’Azincourt [3] et à la bataille de Verneuil [4] où il est tué le 17 août 1424.

N’ayant pas d’héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-michel passa à son cousin Jean d’Orléans, comte de Dunois, compagnon de Jeanne d’Arc, époux de Marie d’Harcourt.

Il est le père naturel de Louis II d’Harcourt.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Georges Martin, Histoire et Généalogie de la Maison d’Harcourt, 1994

Notes

[1] Lorsque le chef viking Rollon obtient en 911, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, les territoires qui vont constituer la Normandie, il distribue lui-même des domaines à ses principaux fidèles. La seigneurie d’Harcourt, près de Brionne, fut ainsi attribuée par Rollon à Bernard le Danois, un de ses parents, ancêtre des seigneurs d’Harcourt, qui reçut également le comté de Pont-Audemer. Anquetil d’Harcourt est le premier à en prendre le nom au début du 11ème siècle.

[2] En 1423, la bataille dite la « besoigne » de la Brossinière (commune de Bourgon, Mayenne), dite parfois la bataille de la Gravelle, oppose les armées anglaise et française, alors que la guerre de Cent Ans a repris depuis peu. Le 26 septembre 1423, John de la Pole, commandant les troupes anglaises qui avaient envahi la France, voyait son offensive brisée par les hobereaux faméliques du comte d’Aumale.

[3] La bataille d’Azincourt (Artois) se déroule le vendredi 25 octobre 1415 pendant la guerre de Cent Ans. Les troupes françaises, fortes de quelque 18 000 hommes, tentent de barrer la route à l’armée du roi d’Angleterre Henri V, forte d’environ 6 000 hommes et qui tente de regagner Calais, devenue anglaise depuis 1347, et donc par là même l’Angleterre. Débarquée dès le 13 août au lieu-dit « Chef-de-Caux », près de la ville d’Harfleur, l’armée anglaise parvient au bout d’un mois et demi de siège (17 août-7 octobre 1415) à prendre cette dernière, s’assurant ainsi d’une tête de pont en Normandie. Jugeant la saison trop avancée, Henri V se refuse à marcher sur Paris, et comme son aïeul Édouard III en 1346, il se dirige alors avec son armée vers le Nord de la France en vue de rembarquer vers l’Angleterre. L’ost du roi de France, Charles VI, parvient à rattraper les Anglais le 24 octobre. La bataille qui s’ensuit se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers en majorité gallois, équipés de grands arcs à très longue portée. Cette bataille, où la chevalerie française est mise en déroute par des soldats anglais inférieurs en nombre, est souvent considérée comme la fin de l’ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, suprématie qui ne fait que se renforcer par la suite avec l’invention des armes à feu.

[4] La bataille de Verneuil fut une bataille de la guerre de Cent Ans, qui se déroula le 17 août 1424, à 3 km au nord de Verneuil, à proximité du Château de Charnelles, en Normandie. Elle se solda par une victoire de l’armée anglaise.