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Aymar de Chaste ou Aymar de Clermont-Chaste

lundi 16 septembre 2024, par lucien jallamion

Aymar de Chaste ou Aymar de Clermont-Chaste (mort en 1603)

Seigneur de Gessans et de La Bretonnière-Officier de marine français

Il sert durant les guerres entre l’Espagne et la France entre 1582 et 1598. il est issu de la branche de Clermont-Chastes [1] de la Maison de Clermont-Tonnerre [2]. Il est le fils de François de Chaste, bailli [3] du Velay [4] en 1542, et de Paule de Joyeuse [5].

Il est reçu chevalier de Malte [6] au prieuré d’Auvergne le 25 juin 1566, et nommé commandeur de Limoges [7] en 1578. Gouverneur de Dieppe [8], dont il ouvrit les portes à Henri IV en 1589, et d’Arques-la-Bataille [9], il fut ambassadeur de France en Angleterre à partir du milieu du 16ème siècle, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, puis il fut nommé grand maître de l’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem [10] en 1593, et Vice-amiral [11] des mers du Ponant [12] en 1582.

À ce titre, Aymar de Chaste a aidé le roi Don António en 1583, lors de la bataille des Açores [13], en commandant la flotte franco-portugaise. Toutefois, il est alors battu par l’espagnol Álvaro de Bazán.

Il fortifia la ville de Dieppe, puis il hérita en 1602 des privilèges de Pierre de Chauvin, recevant d’Henri IV le titre de Vice-roi de la Nouvelle-France [14]. Pour mener à bonne fin son projet de colonisation du Canada, il forma la compagnie de Monts*, dans laquelle entrèrent de très riches négociants.

François Gravé reçut le commandement de l’expédition, Samuel de Champlain fut engagé comme simple observateur. Ils partent de Honfleur [15] le 15 mars 1603. Arrivés au Canada, ils laissèrent leurs vaisseaux à Tadoussac [16], et remontèrent le Fleuve Saint-Laurent [17], en barque jusqu’au Sault Saint-Louis [18], près du futur Montréal [19]. Ces explorateurs dressèrent des cartes et cherchèrent l’endroit le plus favorable à un établissement.

Aymar de Chaste développa la Traite des fourrures et les Français dominèrent ce marché pendant plus de 10 ans. Il meurt le 13 mai 1603 avant le retour de l’expédition en France.

Selon l’hypothèse la plus plausible, le toponyme Cap-Chat, au Québec [20], trouverait son origine dans la déformation du nom d’Aymar de Chaste.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Aymar de Chaste/ Portail de la Nouvelle-France/ Amiral français du XVIIe siècle

Notes

[1] Autrefois située dans la province du Dauphiné, Chatte est une commune française, située dans le département de l’Isère.

[2] La maison de Clermont, puis de Clermont-Tonnerre, est une famille subsistante de la noblesse française, d’extraction chevaleresque, originaire du Dauphiné. Sa filiation est prouvée depuis le 11ème siècle. Cette famille de Clermont est originaire du Dauphiné, plus précisément du petit village de Clermont-en-Viennois (faisant aujourd’hui partie de la commune de Chirens) situé en haut d’une colline près du lac de Paladru. Non loin de ce village subsistent les ruines d’un château féodal construit vers les 12ème et 13ème siècles par les premiers Clermont, siège de la baronnie puis du comté de Clermont (Antoine, en 1547). La première mention du château date de 1107. Cette terre était le siège de la première des anciennes baronnies du Dauphiné

[3] Le bailli était, dans l’Ancien Régime français, un officier de judicature représentant de l’autorité du roi ou du prince dans le bailliage, chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l’administration en son nom. Il s’agissait de l’équivalent de nos actuels préfets. La juridiction dont est responsable un bailli s’appelle un bailliage. En France méridionale, le terme généralement utilisé était sénéchal et la circonscription la sénéchaussée. En Provence, les couples de mots « bayle », « baillie » et « viguier », « viguerie » étaient répandus. Les bailliages ont été établis au 12ème siècle sur le domaine royal, notamment par Philippe Auguste. Il était à l’origine porté par des commissaires royaux qui rendaient la justice, percevaient les impôts et recevaient, au nom de la couronne, les plaintes du peuple contre les seigneurs. Leur juridiction, régularisée avec les Capétiens fut d’abord très étendue ; mais l’abus qu’ils firent de leur puissance obligea les rois à la réduire. Vers le 16ème siècle, le rôle du « bailli » était devenu simplement honorifique, le lieutenant général du bailliage et d’autres officiers se répartissant son pouvoir. Néanmoins, leur office était noble et d’épée ; Charles IX, en 1560, les déclara officiers de robe courte.

[4] Le Velay est une région naturelle française correspondant à une ancienne province située au sud-est du Massif central. Il correspond à l’ancien territoire gaulois des Vellavii que mentionne Jules César, ou des Velauni qui apparaissent sur les cartes de Ptolémée. Ses limites naturelles sont bien délimitées par le relief et les cours d’eau. Le comté épiscopal du Velay fut longtemps rattaché à l’ancien Languedoc royal dont il constituait l’état le plus septentrional. Il forme aujourd’hui les deux tiers est du département de la Haute-Loire

[5] La maison de Joyeuse est une ancienne famille noble française, particulièrement influente au 16ème siècle, qui tire son nom de la ville de Joyeuse, dans le Vivarais (Ardèche). Elle est une branche de la famille de Châteauneuf-Randon. Elle a donné trois maréchaux de France et compte parmi ses membres le célèbre Anne, duc de Joyeuse (1560-1587), qui fut l’un des mignons du roi Henri III.

[6] L’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, aussi appelé ordre des Hospitaliers ou encore La Religion (terme principalement utilisé dans la marine de l’Ordre) est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existé de l’époque des croisades jusqu’au début du 19ème siècle.

[7] À partir du 12ème siècle, Limoges, lieu de couronnement traditionnel des ducs d’Aquitaine, est l’une des principales villes de la dot d’Aliénor d’Aquitaine. La majeure partie de son histoire médiévale se calque sur celle des guerres entre Plantagenêts et Capétiens. Richard Cœur de Lion est couronné duc d’Aquitaine lors de deux cérémonies tenues successivement à Poitiers, puis, dans la grande tradition des monarques d’Aquitaine, à Limoges en 1172. À la tête de l’empire Plantagenêt, le roi-chevalier meurt en avril 1199 à Châlus, place-forte défendant l’accès sud-ouest de Limoges, lors d’une expédition punitive contre son vicomte, Adémar V de Limoges. Au 14ème siècle, les affrontements entre rois de France et rois d’Angleterre, détenteurs du duché d’Aquitaine dont relève Limoges, culminent à l’occasion de la guerre de Cent Ans. Entre deux événements guerriers, Limoges doit faire face aux pillages des routiers et brabançons désœuvrés. Constituant toujours une « ville double », partagée entre la Cité et le Château, les bourgeois (par leurs consuls), évêques et vicomtes de Limoges jouent des alliances et protections, chacun selon les opportunités du moment. Ainsi, en 1370, la Cité ouvre ses portes aux troupes du roi de France, alors que le Château reste fidèle au roi anglais. Cet événement sera d’ailleurs l’occasion, pour le Prince Noir, de mettre à sac la Cité.

[8] Dieppe est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime. La conquête de l’Angleterre par les Normands à partir de 1066 donne toute son importance au petit port de pêche, alors à l’ombre de la cité d’Arques, pour le développement des relations transmanches. Le 6 décembre 1067, c’est notamment de Dieppe que Guillaume le Conquérant rembarque pour la Grande-Bretagne. La ville connaît une prospérité croissante durant le 12ème siècle ; un château y est édifié en 1188 par Henri II Plantagenêt. Cependant, en 1195, le château de Dieppe est rasé et la ville incendiée par les troupes du roi de France Philippe-Auguste. Deux ans plus tard, ce dernier accorde les terres de Dieppe à l’archidiocèse de Rouen mais en 1204, après la chute de Château-Gaillard et la prise de Rouen, Dieppe et la Normandie sont annexées au royaume de France par Philippe-Auguste. En repassant sous le contrôle français, le site de Dieppe perd sa position avantageuse et la source de sa prospérité basée sur les relations entre la Normandie et l’Angleterre. Durant la guerre de Cent Ans, Dieppe se retrouve au cœur du conflit entre la France et l’Angleterre. En 1345, le roi Philippe de Valois, par lettres patentes, supprime le droit de gabelle et accorde aux Dieppois quelques libéralités dans le commerce. À partir de 1364, des pêcheurs dieppois se font navigateurs et partent au loin chercher des épices et de l’ivoire (date du premier voyage vers l’Afrique). Mais en 1420, à la suite de la bataille d’Azincourt, Dieppe est occupée par les Anglais qui la traitent en cité rebelle. Dieppe est finalement libérée de l’occupation anglaise le 28 octobre 1435 quand la ville est reprise par les Français commandés par le capitaine Charles Desmarets. Celui-ci dote la ville de grandes fortifications et entreprend de faire construire un nouveau château. Cependant, 8 ans plus tard, en 1443, les Anglais de nouveau assiègent la ville à partir du Pollet. Dieppe résiste aux troupes de Talbot et repousse définitivement les assaillants grâce aux renforts amenés par Jean de Dunois, le bâtard d’Orléans, et par le dauphin Louis, futur Louis XI

[9] Arques-la-Bataille est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime

[10] L’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, ou ordre des hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem, est un ordre hospitalier fondé à Jérusalem aux 11ème ou 12ème siècle pour accueillir les pèlerins atteints de la lèpre, il ouvrira ses portes aux croisés et chevaliers lépreux pendant les croisades nommés Lazarites. Certains de ses chevaliers lépreux participent à la défense des états latins d’Orient. Après la perte de la Terre sainte, il se regroupe en France autour de leur grand maître à la commanderie de Boigny-sur-Bionne jusqu’à la confiscation de tous les biens de l’ordre en France à la Révolution.

[11] La dignité de vice-amiral existe depuis le Moyen Âge. Sa fonction est de seconder l’amiral, qui n’est pas à l’origine un officier militaire, mais le chef de toute organisation juridique et administrative liée à la mer et aux côtes. Il existe de nombreux vice-amiraux, sous la dépendance des amiraux : vice-amiral de France, créé par saint Louis, chargé des côtes de Picardie et de Normandie sous l’autorité de l’amiral de France, vice-amiral de Bretagne sous l’autorité de son amiral, vice-amiral de Guyenne, vice-amiral de Poitou et de Saintonge, tous deux sous l’autorité de l’amiral de Guyenne et vice-amiral de Provence sous l’autorité de l’amiral des Mers du Levant. À partir de la seconde moitié du 16ème siècle, l’amirauté de Bretagne est rattachée à l’office de gouverneur de la province et le vice-amiral disparaît. L’amiral de France, et par contre-coup le vice-amiral, a encore au 16ème siècle quelques prérogatives en matière de nomination et de décisions maritimes. En 1627, Richelieu fusionne les amirautés de France, de Provence et de Guyenne, dans un office de grand-maître et surintendant général de la navigation et commerce de France. De même les vice-amirautés sont fusionnées dans un office d’intendant général de la navigation et commerce de France. En 1669, la dignité d’amiral de France est recréée, avec toutes les amirautés régionales (à l’exception de la Bretagne) réunies en elle. De même sont créés deux vice-amiraux, l’un dit du Levant, pour la Méditerranée, l’autre dit du Ponant, pour l’Atlantique. En 1778 est créé un office de vice-amiral des mers d’Asie et d’Amérique pour Charles Henri d’Estaing et en 1784 un autre de vice-amiral des mers d’Inde pour le bailli de Suffren. Alors que l’amiral de France n’a commandé à la mer que dans des cas rarissimes, les vice-amiraux étaient de vrais chefs militaires, promus pour leur mérites et constituant de fait le sommet de la hiérarchie maritime. L’office de vice-amiral fut supprimé en 1791.

[12] La flotte du Ponant est créée par le cardinal de Richelieu. Elle a alors trois bases principales : Le Havre, Brest et Brouage. Sous Louis XIV, Brest s’affirme comme l’arsenal principal, soutenu par ceux de Rochefort et de Lorient. Sous Louis XVI s’y ajoute Cherbourg dont les infrastructures sont à peine commencées quand débute la Révolution française.

[13] La bataille des Açores ou de bataille de Vila Franca ou de bataille de l’île Terceira (26 juillet 1582), est la première bataille navale de l’histoire, où, des galions se sont affrontés. Elle a eu lieu dans le contexte de l’invasion du Portugal par l’armée espagnole de Philippe II pour la succession du trône du Portugal. Elle vit s’affronter l’armada espagnole commandée par Alvaro de Bazan marquis de Santa Cruz à la marine française de Philippe Strozzi envoyé pour soutenir Prior de Crato, prétendant portugais au trône, et ainsi éviter que l’empire portugais ne tombe entre les mains de l’empire espagnol.

[14] La Nouvelle-France était une colonie et plus précisément une vice-royauté du royaume de France, située en Amérique du Nord et ayant existé de 1534 à 1763. Elle faisait partie du premier empire colonial français et sa capitale était Québec. Elle fut d’abord une colonie comptoir administrée par des compagnies coloniales, puis une colonie de peuplement sous le gouvernement royal du Conseil souverain. Ses descendants sont les Acadiens, les Brayons, les Cadiens, les descendants des habitants de l’ancienne colonie française du Canada, maintenant répandus sur tout le Canada, qui se disaient anciennement Canadiens ou Canadiens français (surtout quand il s’agissait de se distinguer des Canadiens anglais), y compris les Québécois francophones, Créoles louisianais et Métis. Le territoire de la Nouvelle-France était constitué des colonies suivantes : l’Acadie, le Canada, et la Louisiane. À son apogée vers 1745, il comprenait ainsi le bassin versant du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Mississippi, le Nord de La Prairie, et une grande partie de la péninsule du Labrador.

[15] Honfleur est une commune portuaire normande située sur la rive sud de l’estuaire de la Seine, en face du Havre. Son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny. Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu’à la fin du 18ème siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de religion dans la seconde partie du 16ème siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590. Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes. Le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l’un des cinq principaux ports négriers de France.

[16] Tadoussac est un village canadien qui fait partie de la municipalité régionale de comté de La Haute-Côte-Nord dans la région administrative de la Côte-Nord au Québec. Il est situé au bord du fleuve Saint-Laurent. Tadoussac devint le premier établissement français en Amérique du Nord au nord de la Floride lorsqu’on y installe un poste de traite de la fourrure. En effet, en 1599, le roi Henri IV accorda le monopole du commerce de la fourrure à Tadoussac à François Dupont-Gravé et Pierre de Chauvin qui fondèrent l’établissement en 1600. À cette époque, la région de Tadoussac était habitée durant les mois d’été par une tribu innue dont le chef était Begourat.

[17] Le fleuve Saint-Laurent est un fleuve situé au nord-est de l’Amérique du Nord reliant les Grands Lacs à l’océan Atlantique. Il est le seul émissaire du bassin des Grands Lacs. Sur la première partie de son parcours, il marque la frontière entre le Canada et les États-Unis, plus précisément entre la province canadienne de l’Ontario et l’État américain de New York, avant de traverser la province de Québec, pour se jeter dans le golfe du Saint-Laurent, dans l’ouest de l’océan Atlantique. Long de 1 197 km, son estuaire est le plus grand sur Terre avec une largeur de 48 km et une longueur de 370 km. À lui seul, le Saint-Laurent draine environ 25 % des réserves d’eau douce de la planète.

[18] Les rapides de Lachine sont des rapides du fleuve Saint-Laurent situés entre le lac Saint-Louis et le bassin de La Prairie, au Québec (Canada) au sud de l’île de Montréal. Ils sont un obstacle naturel considérable à la navigation sur le fleuve en interdisant l’accès plus en amont à toute embarcation, grosse ou petite. Ces rapides déterminent à eux seuls l’importance géostratégique de Montréal, bien avant l’arrivée des premiers explorateurs européens au 16ème siècle. L’eau y est impétueuse, le dénivelé de 13 m en à peine 10 km produit un courant prodigieux et tout l’arsenal de pièges propre aux rapides les plus dangereux s’y trouve. Remonter ce courant à la voile ou à l’aviron était impossible. On pouvait toutefois le descendre à condition d’être un adroit navigateur.

[19] Ville-Marie est le premier nom français donné à Montréal, ville du Québec. Elle a été développée sur le site de la bourgade iroquoienne d’Hochelaga, sise sur l’île de Montréal sur le fleuve Saint-Laurent.

[20] Le Québec est une province du Canada dont les frontières correspondent au territoire de la nation québécoise. Vivent également au sein du territoire québécois onze nations autochtones. La capitale du Québec est la ville de Québec, et sa métropole est Montréal. La langue officielle du Québec est le français. Situé dans la région centrale du pays, entre l’Ontario à l’ouest, Terre-Neuve-et-Labrador au nord-est et le Nouveau-Brunswick à l’est, il partage également une frontière internationale sud-est avec les États-Unis. Deuxième province la plus peuplée du Canada, derrière l’Ontario, le Québec compte une population composée d’une grande majorité de francophones avec des minorités anglophones, allophones ainsi que onze nations autochtones. Il s’agit de la seule province canadienne à avoir le français comme seule langue officielle, parlé par 93,7 % de la population