Notes
[1] L’archidiocèse de Naples est un archidiocèse métropolitain de l’Église catholique d’Italie appartenant à la région ecclésiastique de Campanie. Le diocèse est érigé au 1er siècle.
[2] Gaeta ou Gaëte est une commune de la province de Latina dans le Latium en Italie. Au début du Moyen Âge, après l’invasion des Lombards, Gaeta est restée sous la souveraineté de l’Empire byzantin. Dans les années suivantes, et à l’instar d’Amalfi, Sorrente et Naples, il semblerait que Gaeta se soit constituée en port pratiquement indépendant et qu’elle ait continué un commerce prospère avec le Levant. Son histoire, cependant, est plutôt obscure jusque vers 830, date à laquelle la ville devient une seigneurie dominée par des hypati, ou consuls : le premier d’entre eux fut Constantin (839-866) puis Marin et Docibile 1er (867-906). Le plus grand fut Jean 1er (906-933) qui écrasa les Sarrasins au Garigliano en 915, gagnant l’honneur de patricius de l’empereur Constantin VII de Byzance. Au 11ème siècle, le duché tombe entre les mains des comtes normands d’Aversa, devenus princes de Capoue, et Gaeta est définitivement annexée à leur royaume par Roger de Sicile en 1135. La cité continue toutefois de battre sa propre monnaie jusqu’en 1229.
[3] L’archidiocèse de Sorrente-Castellammare di Stabia est un archidiocèse de l’Église catholique en Italie, suffragant de l’archidiocèse de Naples et appartenant à la région ecclésiastique de Campanie. Selon la tradition, l’apôtre saint Pierre, lors de son voyage à Rome , s’arrête dans la baie de Crapolla aujourd’hui sur le territoire de Massa Lubrense. Le martyrologe fait mémoire le 19 mars du martyre à Sorrente de Marc, Quintus et de ses compagnons au 3ème siècle. L’origine du diocèse de Sorrente est également incertaine. Les traditions hagiographiques et liturgiques donnent quatre évêques, René, Valère, Athanase et Baculo, qui ont vécu à une époque inconnue entre le 5ème siècle et le 7ème siècle. Le premier d’entre eux, René, a peut-être vécu dans la première moitié du 5ème siècle. Le premier évêque historiquement connu est Rosario qui, avec l’évêque Ours de Stabia, prend part au concile de Rome de 499 organisé par le pape Symmaque. Un siècle plus tard, le recueil de lettres du pape Grégoire le Grand nous fait connaître l’évêque Jean, par une lettre d’avril 591 ; le même évêque participe au concile de Rome de 595 ; enfin, Giovanni est toujours le destinataire de certaines lettres du pape au cours des derniers mois de 598. Il meurt certainement entre 599 et le début des années 600, car on sait que son successeur présumé, saint Amand, est déclaré mort le 13 avril 617. L’époque à laquelle le diocèse de Sorrente est élevée au rang de siège métropolitain est également incertaine.
[4] La province de Bénévent est une province italienne située dans la région de Campanie. Elle a une superficie de 2071 km² et comprend 78 communes,. Le chef-lieu provincial est Bénévent. Au Moyen Âge, la place forte de Bénévent est cependant prise par les Ostrogoths du roi Totila qui la rasent en 542 et vers 571, elle est prise par un détachement de Lombards venus du Nord de l’Italie et dirigés par le duc Zotton, premier duc lombard de Bénévent. Ce puissant duché se rend très vite autonome par rapport au roi des Lombards, siégeant à Milan puis à Pavie et ne fut qu’épisodiquement soumis au pouvoir royal. En 662, le duc Grimoald, devient roi des Lombards et rattache Bénévent au royaume lombard. Bénévent tombe plus tard aux mains des Normands dirigés par le comte Drogon d’Apulie en 1047, avant d’être ratachée à la Papauté en 1053. Elle devient dès lors possession papale jusqu’en 1806, quand Napoléon l’accorde à Talleyrand avec le titre du prince de Bénévent. Rendue au pape en 1814, elle est réunie au royaume d’Italie en 1860.
[5] Salerne, en italien Salerno, est une ville italienne de la province de Salerne en Campanie. Capitale de la principauté de Salerne de 861 à 1076, elle fut prise en 1077 par Robert Guiscard. Choisie par les Normands comme capitale de l’Italie du Sud au 11ème siècle, la ville fut le creuset du style « normand arabo-byzantin » Salerne accueillit la plus ancienne université de médecine d’Europe, la Schola Medica Salernitana, la plus importante source de savoir médical en Europe au début du Moyen Âge.
[6] Capoue, rattachée à Salerne par le traité de 849 entre Salerne et Bénévent parvient à s’en affranchir vers 861.
[7] Le légat apostolique ou plus communément légat du pape, ou légat pontifical, est un représentant extraordinaire du pape chargé d’une mission spécifique, généralement diplomatique. Il se distingue en cela du nonce apostolique qui est un ambassadeur permanent du Saint Siège auprès des gouvernements étrangers.
[8] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.
[9] Amalfi puissance maritime était comme Capoue intéressée à limiter le pouvoir de sa rivale Salerne