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Caius Aquilius Gallus

jeudi 17 juin 2021, par ljallamion

Caius Aquilius Gallus (116 av. jc-44 av. jc)

Juriste romain-Préteur en 66 av. jc

emblème république romaineIl fut préteur [1] en même temps que Cicéron, qui fut d’autre part son ami. Durant son activité de préteur, il introduisit dans le droit romain l’actio de dolo [2]. Néanmoins, après cette préture, il ne continua pas le cursus honorum [3] et abandonna la carrière politique pour se consacrer entièrement et exclusivement à son activité de jurisconsulte.

Au cours de sa carrière de jurisconsulte, il refusa systématiquement de se détourner de l’étude des lois, et n’appliqua jamais ce droit aux faits en plaidant. On rapporte effectivement que lorsque quelqu’un lui demandait un conseil sur des faits, et non sur des problèmes juridiques, il répondait nihil hoc ad nos : ad Ciceronem [4].

Dans sa jeunesse, Caius Aquilius Gallus fut, tout comme Cicéron, un des disciples du juriste Quintus Mucius Scaevola, et lui-même eut de nombreux disciples, parmi lesquels Servius Sulpicius Rufus, qui fut un adversaire acharné de Quintus Mucius Scaevola.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Caius Aquilius Gallus/ Portail de la Rome antique/ Portail de la philosophie antique/ Catégorie : Juriste romain

Notes

[1] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.

[2] l’action de dol qui permettait à une personne s’étant fait escroquer par ruse de se retourner contre son escroc pour obtenir réparation

[3] Le cursus honorum est l’ordre d’accès aux magistratures publiques sous la Rome antique. Défini très tôt à une époque mal déterminée, il n’est formalisé que par la lex Villia Annalis en 180 av. jc. Cet ordre est obligatoire et permet de gagner des compétences et d’avoir pour magistrats suprêmes des hommes mûrs et expérimentés.

[4] il n’y a là rien pour moi, mais pour Cicéron