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Cyrille d’Alexandrie

lundi 20 avril 2020, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 3 septembre 2011).

Cyrille d’Alexandrie (376-444)

Évêque d’Alexandrie en 412

Patriarche d’Alexandrie [1] le 17 octobre 412, neveu et successeur de Théophile, il déploya un grand zèle contre les hérésies, ferma les églises des Novatiens [2] et n’hésitant pas à faire massacrer femmes et enfants, chassa les Juifs de la Cité.

Ces mesures brutales l’engagèrent dans de violents conflits avec Oreste , préfet d’Égypte, et furent l’occasion de scènes sanglantes en 415, au cours desquelles périt la philosophe Hypatie, victime d’un lynchage sur lequel pèse lourdement l’implication du patriarche.

Il s’attacha à éradiquer le paganisme d’Alexandrie. Il combattit également le nestorianisme [3] qu’il fit condamner par le concile d’Éphèse en 431 [4].

Il mourut en 444, après un long magistère de 32 années. Il a été proclamé docteur de l’Eglise en 1882 par le pape Léon XIII .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Cyrille d’Alexandrie/ Portail du christianisme/ Portail du monde byzantin/ Catégories : Personnalité byzantine du Ve siècle/ Docteur de l’Église/ Patriarche d’Alexandrie

Notes

[1] Le titre de patriarche d’Alexandrie est traditionnellement porté par l’évêque d’Alexandrie (en Égypte). L’Église d’Alexandrie est l’une des plus anciennes de la Chrétienté. Aujourd’hui, trois chefs d’Église, dont une catholique, portent le titre de patriarche d’Alexandrie.

[2] Novatien est une personnalité chrétienne du 3ème siècle. Selon l’histoire catholique, il aurait été le 2ème antipape de l’histoire de l’Église romaine, bien que la notion d’antipape soit un contresens pour l’historien dans la mesure où, à l’époque considérée, l’église de Rome ne connaissait pas encore d’épiscopat monarchique, tel que le pratiquaient les églises orientales

[3] Le nestorianisme est une doctrine christologique affirmant que deux personnes, l’une divine, l’autre humaine, coexistent en Jésus-Christ. Cette thèse a été à l’origine défendue par Nestorius, patriarche de Constantinople de 428 à 431. Après la condamnation de Nestorius et de son enseignement, le nestorianisme devient une hérésie. Les Nestoriens rejettent les formulations dogmatiques issues du concile d’Éphèse et des conciles suivants. Le nestorianisme est une des formes historiquement les plus influentes du christianisme dans le monde durant toute la fin de l’Antiquité et du Moyen Âge à partir de l’Église d’Orient.

[4] Le concile d’Éphèse, 3ème concile œcuménique de l’histoire du christianisme, est convoqué en 430 par l’empereur romain de Constantinople Théodose II. Le concile condamne le 22 juin 431 le nestorianisme comme hérésie, et anathématise et dépose Nestorius comme « hérésiarque ». À l’inverse des conciles de Nicée en 325 et de Constantinople en 381 dont les questions théologiques portaient principalement sur l’unicité de Dieu, le concile d’Éphèse marque un tournant dans le dogme en définissant l’union hypostatique des deux natures, humaine et divine, du Christ. Le concile d’Éphèse marque donc pour l’Église l’explicitation et la proclamation du Christ homme et Dieu. Il fixe également le dogme de la Vierge Marie Théotokos (« Mère de Dieu »).