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Marcus Valerius Messalla Rufus

samedi 6 mars 2021, par lucien jallamion

Marcus Valerius Messalla Rufus

Noble romain d’origine patricienne

Emblème de la République romaine.Fils de Marcus Valerius Messalla Niger et père de Marcus Valerius Messalla Corvinus, il fut consul en 53 av. jc. Il fut un membre important et influent du parti césarien. Après son consulat il connut une certaine disgrâce pour avoir été impliqué dans des scandales électoraux.

Il fut mis en accusation 2 fois, la première fois il fut acquitté, malgré sa culpabilité évidente, grâce à l’éloquence de son oncle Quintus Hortensius Hortalus ; la seconde il fut condamné.

Les guerres civiles [1], où il occupa des fonctions militaires dans le camp césarien, lui permirent un retour à l’honorabilité. On ignore par la suite l’essentiel de sa vie que l’on sait relativement longue.

Il avait été un des plus jeunes élus du collège des Augures [2], et occupa 55 ans durant cette prêtrise. Il consacra sa longue retraite à l’écriture de l’histoire de sa prestigieuse et ancienne famille, notamment pour discréditer diverses forgeries généalogiques et empêcher d’autres Valerii [3] de revendiquer cet héritage.

Son œuvre, aujourd’hui perdue, nous est quand même connue en partie par de nombreuses citations de Pline l’Ancien dans “son Histoire naturelle” où il est appelé le vieux Messala.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Ronald Syme, La Révolution romaine, Paris, 1967.

Notes

[1] La guerre civile de César, appelée aussi guerre civile romaine de 49 av. J.-C. ou guerre civile entre César et Pompée, est un des derniers conflits intérieurs de la République romaine, et fait partie de la liste des nombreuses guerres civiles romaines. Elle a consisté en une série de heurts politiques et militaires entre Jules César, ses alliés politiques et ses légions d’une part, et la faction conservatrice du Sénat romain, appelée aussi optimates, épaulée par les légions de Pompée d’autre part.

[2] L‘augure est, dans la religion romaine, un prêtre chargé d’interpréter les phénomènes naturels considérés comme des présages. Les augures étaient les interprètes des volontés de Jupiter, maître des signes ; il était hors de question de partir à la guerre, de choisir l’emplacement d’un temple, de désigner un homme pour une fonction politique, sans consulter les augures. Par exemple, en 63 av. jc, Marcus Calpurnius Bibulus tenta de s’opposer à l’une des actions de Jules César en affirmant que les augures étaient défavorables.

[3] Les Valerii sont les membres de la gens Valeria, l’une des familles romaines les plus importantes. De rang patricien à l’origine, la famille compte plus tard plusieurs branches plébéiennes.