Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > De 100 av.jc à 1 de notre ère > Mamercus Aemilius Lepidus Livianus

Mamercus Aemilius Lepidus Livianus

jeudi 3 septembre 2020, par lucien jallamion

Mamercus Aemilius Lepidus Livianus

Homme politique romain

Emblème de la République romaine.

Frère de Marcus Livius Drusus. Il est adopté par la famille des Aemilii Lepidi [1], et a épousé une fille de Lucius Cornelius Sulla, Cornelia Sylla.

Il semble avoir été le princeps senatus [2] du sénat sous Sylla. Selon Suétone, il aurait intercédé en faveur de César pour lui permettre d’échapper aux proscriptions de Sylla lors de la dictature de ce dernier.

En 77 av. jc, il est consul.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Mamercus Aemilius Lepidus Livianus/ Portail de la Rome antique/ Catégorie : Consul de la République romaine

Notes

[1] Les Æmilii sont les membres de la gens Æmilia, l’une des familles patriciennes les plus importantes et les plus influentes de l’histoire romaine. La gens Æmilia laisse son nom à la via Æmilia Scaura (construite par le censeur Marcus Æmilius Scaurus), à la via Æmilia (construite par le consul Marcus Æmilius Lepidus), ainsi qu’à la Basilique Æmilia, située sur le Forum Romain, dont la construction a été ordonnée par les censeurs Marcus Æmilius Lepidus et Marcus Fulvius Nobilior. Cette famille survit au début de l’Empire, mais est l’une des premières à s’éteindre.

[2] Le « princeps senatus » est le premier membre par préséance du sénat romain. Cette fonction entrée en existence autour de 275 av. jc était, à l’origine, honorifique. Il s’agissait du plus ancien des ex-magistrats présents au Sénat. Sous la République romaine, le princeps senatus n’était pas nommé à vie, mais sélectionné par chaque nouveau tandem de censeurs, c’est-à-dire tous les 5 ans et pouvait toutefois être confirmé pour une période supplémentaire de 5 ans. Sélectionné parmi les sénateurs patriciens jouissant du rang consulaire, généralement d’anciens censeurs, le candidat devait être un patricien respecté de ses collègues sénateurs au passé politique irréprochable. Cette dignité qui conférait un grand prestige et une autorité morale à celui qui en disposait : le privilège de parler le premier au sénat lors des délibérations dont il disposait lui permettait de donner le ton du débat et son avis influait généralement celui des sénateurs qui parlaient après lui et son nom était, à ce titre, inscrit en tête de l’album sénatorial.