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L’histoire pour le plaisir

Jean Audran

vendredi 28 août 2020, par ljallamion

Jean Audran (1667-1756)

Graveur aquafortiste et buriniste français

Disciple de son oncle Gérard Audran , c’est à l’âge de 20 ans, nous dit Karl Heinrich von Heinecken, que Jean Audran commence à se produire. Ses succès sont tels qu’il obtient le titre de graveur et de pensionnaire du Roi de France, avec un logement aux Gobelins [1] et qu’il est reçu académicien le 30 juin 1708 sur présentation des portraits gravés d’ Antoine Coysevox d’après Hyacinthe Rigaud et de Noël Coypel d’après Charles Antoine Coypel .

C’est à Jean Audran personnellement, estime Donald Posner, qu’ Antoine Watteau , après avoir rompu avec Claude Gillot pour travailler auprès de Claude Audran III, doit à son tour son entrée à l’Académie royale de peinture et de sculpture [2] en 17124.

Jean Audran épouse Marie-Marguerite d’Ossier.

Il exerce la gravure jusqu’à l’âge de 80 ans et Charles-Paul Landon estime son œuvre gravé à la quantité de 120 pièces.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Paul Lacroix, L’ancienne France - Peintre et graveurs, Firmin-Didot et Cie, Paris, 1888, réédition B.N.F. 2012.

Notes

[1] La manufacture des Gobelins est une manufacture de tapisserie dont l’entrée est située au 42 avenue des Gobelins à Paris dans le 13ème arrondissement. Elle est créée en avril 1601 sous l’impulsion d’Henri IV, à l’instigation de son conseiller du commerce Barthélemy de Laffemas.

[2] L’Académie royale de peinture et de sculpture est une ancienne institution d’État chargée en France, de 1648 à 1793, de réguler et d’enseigner la peinture et la sculpture en France durant l’Ancien Régime. L’acte créant l’Académie royale de peinture et de sculpture date du 20 janvier 1648, jour de la requête au Conseil du roi de Louis XIV (alors enfant) par l’amateur d’art Martin de Charmois, conseiller d’État originaire de Carcassonne où il possède un cabinet de curiosité remarquable. Cette institution est ainsi fondée sur mandat royal, sous la régence d’Anne d’Autriche, à l’instigation d’un groupe de peintres et de sculpteurs réunis par Charles Le Brun, qui avait pris la première initiative.