Il a composé de nombreux poèmes courts, des épigrammes [1], en grec ancien. Il fait partie des auteurs représentés dans l’Anthologie palatine [2] et de nombreuses épigrammes à son nom s’y trouvent conservées.
Le grammairien byzantin Tzétzès mentionne Palladas dans ses “Prolégomènes à Lycophron”, et le place entre Proclos et Agathias, ce qui permet de le situer dans le temps entre le 4ème siècle et le 5ème siècle. Mais la plupart des informations concernant la vie de Palladas proviennent d’allusions présentes dans ses épigrammes.
Palladas avait une formation de grammairien et de maître d’école, profession à laquelle, selon lui, il avait été contraint par la pauvreté, et à laquelle il semble avoir renoncé à un moment donné. D’autres poèmes contiennent des allusions à son épouse, qu’il présente comme querelleuse. Palladas était païen, comme le prouvent plusieurs allusions présentes dans ses poèmes, par exemple ses attaques contre les rassemblements de moines et la façon dont il déplore la pratique consistant à sauver des statues des divinités olympiennes païennes en les transférant dans les églises chrétiennes.
Environ 150 épigrammes de Palladas sont conservées dans l’Anthologie palatine. Cela fait de lui l’un des deux auteurs de cette période les plus présents dans ce recueil, avec le poète chrétien Grégoire de Nazianze. Un poème anonyme de l’Anthologie grecque qualifie Palladas de poète très réputé.