Notes
[1] Nysse ou Nyssa est une ville antique de Cappadoce aujourd’hui disparue. La cité de Nysse est suffisamment importante au sein de la province romaine de Cappadocia Prima pour devenir un évêché suffragant de l’archevêché de Césarée de Cappadoce. Le premier évêque connu de cette cité est Grégoire de Nysse, qui officie entre 372 et 394 et fait partie des Pères de l’Église. Il est le frère de Grégoire le Grand, évêque de Césarée. Lors du concile d’Éphèse de 431, Nysse est représentée par Héraclidès et lors du deuxième concile d’Éphèse, l’évêque de Nysse est Musonius. Jean représente l’évêché à l’occasion du deuxième concile de Constantinople de 553 et un autre Jean est présent lors du troisième concile de Constantinople en 680, suivi par Paulus pour le concile in Trullo et un troisième Jean pour le Deuxième concile de Nicée en 787. Enfin, Ignace officie lors du concile de Constantinople de 879.
[2] La Cappadoce est une région historique d’Asie Mineure située dans l’actuelle Turquie. Elle se situe à l’est de la Turquie centrale, autour de la ville de Nevşehir. La notion de « Cappadoce » est à la fois historique et géographique. Les contours en sont donc flous et varient considérablement selon les époques et les points de vue.
[3] Le préfet d’Égypte est un haut fonctionnaire désigné par l’empereur romain, son délégué personnel, pour diriger Alexandrie et l’Égypte. Il s’agit donc du gouverneur impérial de la province, poste réservée aux chevaliers romains. L’intitulé latin complet est praefectus Alexandriae et Aegypti.
[4] Hérésie chrétienne qui a cours du 4ème au 6ème siècle sur l’instigation d’Arius, condamné par l’Eglise en 325 et en 381. Cette doctrine niant la consubstantialité du Fils avec le Père , c’est-à-dire niant l’essence divine de Jésus, se scinde ensuite en plusieurs tendances qui rencontrent un vaste écho dans l’Empire et hors de celui-ci.
[5] Le concile de Sardique est convoqué par les empereurs Constant et Constance, sur l’instance du pape Jules 1er. Le concile de Sardique a lieu à Sardica ou Serdica, actuelle Sofia, en Bulgarie. Le motif de ce synode était l’examen du conflit entre les évêques occidentaux orientaux catholiques, d’une part, et des orientaux arianisants. Le concile est présidé par Ossius de Cordoue et réunit 170 évêques. Il répondit au concile de Philippopolis, conciliabule où les évêques favorables à l’arianisme avaient osé excommunier Ossius, le pape Jules Ier et Protogène de Sardique après avoir confirmé les mesures irrégulières prises au cours du conciliabule d’Antioche de 341 contre S. Athanase. Le concile de Sardique affirme la primauté du Pontife romain, suprême recours et suprême juridiction de l’Église, et combat les Ariens.
[6] La Thrace désigne une région de la péninsule balkanique partagée entre la Grèce, la Bulgarie et la Turquie ; elle doit son nom aux Thraces, la peuplade qui occupait la région dans l’Antiquité. Au 21ème siècle, la Thrace fait partie, à l’ouest, de la Grèce, Thrace occidentale, au nord, de la Bulgarie et, à l’est, de la Turquie, Thrace orientale.
[7] La mer Noire est une mer située entre l’Europe et l’Anatolie. Large d’environ 1 150 km d’ouest en est et de 600 km du nord au sud, elle s’étend sur une superficie de 413 000 km². Elle communique au nord avec la mer d’Azov par le détroit de Kertch, et au sud-ouest avec la Méditerranée par le Bosphore, la mer de Marmara et le détroit des Dardanelles. Dans l’Antiquité, les Grecs la désignèrent d’abord par Skythikos Pontos. Les Scythes, peuple de langue iranienne, la désignèrent comme Axaïna, c’est-à-dire « indigo ». Les Grecs quand ses courants et ses vents leur devinrent familiers, la désignèrente comme Pontos Euxeinos, traduit en français par Pont-Euxin.Les Romains l’appelèrent Mare Caecili, terme qui fut traduit par la suite par les bulgares en « mer Cécile ».Au 13ème siècle, elle apparaît sur les portulans génois, dans les chroniques de Wavrin et de Villehardouin sous les noms de mer Majoure c’est-à-dire « grande mer ». Le terme de Noire apparu dans les textes et les cartes à partir du 15ème siècle.
[8] L’île de Chypre, que les anciens Égyptiens nommaient « Alachia », les anciens Assyriens « Iatnana » et les Phéniciens « Enkomi », était dès l’Antiquité au carrefour d’importants courants commerciaux, assimilant au fil des siècles différentes cultures provenant de la Crète minoenne, de la Grèce mycénienne et de tout le pourtour du bassin Levantin ; son nom de « Kupros » signifie cuivre, en référence aux importants gisements de ce métal, qui assurèrent sa renommée et sa prospérité dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Chypre était aussi connue pour ses nombreuses épices et plantations. L’histoire de Chypre fut très mouvementée et l’île subit de nombreuses tutelles : hellénistique, romaine, byzantine, arabe, franque, vénitienne, ottomane et enfin britannique.
[9] Le préfet du prétoire (præfectus prætorio) est l’officier commandant la garde prétorienne à Rome, sous le Haut-Empire, et un haut fonctionnaire à la tête d’un groupe de provinces, la préfecture du prétoire, dans l’Antiquité tardive.